Accueil Actualité IRIB Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour La Voix de la Russie Journaux de Cathy et Marc Les vidéos Centre d'infos francophone Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité

 

Centre Palestinien
d'Information :




Invitation à lire :



Réseau Voltaire :



BDS :



Solidarité :



Produits palestiniens :



En direct d'Iran :



Voix de la Russie :



Agence syrienne :



Palestine Solidarité
sur Facebook :






La tendance au Liban

Le 14-Mars couvre les assassinats des militaires à Ersal
Pierre Khalaf

Lundi 4 février 2013

L'agression contre l'armée libanaise à Ersal (frontière avec la Syrie au Nord-est du Liban), le 1er février, est la conséquence du climat entretenu depuis deux ans par le chef du Courant du futur, Saad Hariri, qui entretient et soutient les groupes terroristes libano-syro-internationaux, tandis que les milieux officiels concernés font semblant de ne rien voir.

De hauts responsables de l'Etat ont nié, ces deux dernières années, l'existence de ces groupes terroristes-qaïdistes, et lorsque le ministre de la Défense, Fayez Ghosn, en avait fait état, il avait été la cible d'une virulente campagne de dénigrement lancée par le 14-Mars. Ce même 14-Mars dont une délégation -qui comprenait entre autres le député des Forces libanaises, Antoine Zahra- s'est rendue à Ersal pour exprimer sa "solidarité" avec les habitants... contre le harcèlement dont il sont victimes des services de sécurité!

La mort d'un officier et d'un sous-officier n'ont pas ramené cette coalition à la raison, Bien au contraire, certains médias du 14-Mars ont épousé la version des agresseurs, très bien exprimée par le député Mouïn Merhebi, qui s'en est pris à l'armée sous prétexte qu'elle n'a pas respecté la "procédure juridique et légale" lors de la perquisition visant à arrêter le terroriste Khaled Hmayyeh. L'armée doit-elle prévenir à l'avance avant de mener une descente contre des suspects? Doit-elle obtenir l'autorisation du chef de la municipalité, connu pour ses sympathies avec les groupes extrémistes syro-libanais?

Selon des versions concordantes, des habitants de Ersal et des éléments armées étrangers du village s’en sont pris à la patrouille de l’armée, sous prétexte qu’ils ne l’avaient "pas reconnus" au départ. Le ministre Fayez Ghosn a assuré que certains éléments des services de renseignement de l'armée étaient en tenue militaire, et qu'il était donc impossible qu'ils ne soient pas reconnus comme l'affirment les habitants de Ersal. M. Ghosn n'a pas écarté la possibilité que des membres de l’Armée syrienne libre aient pris part aux affrontements. Selon lui, l'incident de Ersal est une preuve de la présence d'Al-Qaïda dans la région.

Le président Michel Sleiman a appelé samedi l’armée à empêcher toute action qui pourrait porter atteinte à la sécurité du pays. "Toute atteinte à la sécurité sera combattue fermement", a déclaré M. Sleiman, appelant le commandement de l'institution à empêcher toute attaque "contre les officiers et les soldats".

Le Premier ministre Najib Mikati a aussi condamné les affrontements et s'est engager à prendre les mesures nécessaires aux niveaux sécuritaire et légal contre les coupables. Il s'est joint au ministre Ghosn et au commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwaji, qui ont tenu une réunion d'urgence, dimanche, consacrée à la situation de Ersal.

L'armée, qui exige que soient livrés sans condition les responsables de l'embuscade, a arrêté samedi quatre suspects à Ersal. Les personnes arrêtées étaient pour la plupart en possession d'armes, a rapporté l'Agence nationale d'information (officielle). Le fils du chef de la municipalité de Ersal, Yehya el-Hojeiry, aurait été également arrêté. La troupe a en outre renforcé sa présence dans la région et dressé des points de contrôle.

Pendant ce temps, c'est dans une atmosphère très émouvante que le corps du commandant Pierre Bachaalani est arrivé à son domicile à Ballouneh, au Kesrouan. Le cercueil de l'officier a été porté par ses proches qui l'ont escorté jusqu’à sa résidence.

Au Akkar, une atmosphère de tristesse mêlée de colère régnait samedi lors des obsèques du soldat Ibrahim Zahraman. "L’armée est une ligne rouge et lui porter atteinte c'est souiller l'honneur du pays", scandaient les proches du militaire, exigeant que ses tueurs soient arrêtés et punis.

 

 

   

Le sommaire des Tendances d'Orient
Le dossier Liban
Les dernières mises à jour



Source : New Orient News
http://www.neworientnews.com/...

Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org

Ziad Medoukh :



Analyses et poèmes...


Silvia Cattori :


Analyses...


René Naba :


Analyses...


Manuel de Diéguez :


Analyses...


Fadwa Nassar :


Analyses et traductions...


Alexandre Latsa :


Un autre regard sur
la Russie ...


Ahmed Halfaoui :


Analyses ...


Chérif Abdedaïm :


Chroniques et entretiens ...