Actualité
Genève 2 :
Refuser la solution politique
pourrait coûter cher à l’opposition
syrienne !
Parti Anti Sioniste
Webster
Griffin Tarpley
Mercredi 23 octobre 2013
La principale force d’opposition, la
Coalition nationale syrienne (CNS)
prévoit de se réunir, les 1er et 2
novembre à Istanbul, pour décider de sa
participation à la conférence de Genève
2.
Le refus des rebelles syriens à
participer à la prochaine conférence de
Genève 2 pourrait ouvrir la voie à une
solution militaire à leurs dépens,
affirme Webster Griffin Tarpley,
journaliste américain spécialisé dans
l'étude des opérations « false flag »
(opérations terroristes utilisant de
fausses revendications). « Les
rebelles syriens sont incorrigibles. Ils
ne négocieront tout simplement pas. Tels
sont les derniers mots du Conseil
national syrien qui font foi »,
ajoute-t-il.
Le 13 octobre, un groupe clé de la
CNS avait déclaré qu’il éviterait les
pourparlers de paix de Genève 2 et se
retirerait de Coalition si celle-ci
participait à la conférence. « Nous
ne participerons à une conférence
destinée à cacher l'échec de la
politique internationale », avait
déclaré, de son côté, le président du
Conseil national syrien et
vice-président de la Coalition nationale
syrienne, George Sabra.
Les ministres américain et russe des
Affaires étrangères, respectivement John
Kerry et Sergueï Lavrov, avaient
multiplié les efforts pour parvenir à
une solution diplomatique. Ils prévoient
la tenue de la conférence Genève 2, à la
mi-novembre et font tout pour réunir
autour d’une même table le gouvernement
syrien et les forces de l’opposition.
La conférence de Genève 2 est
considérée comme une chance ultime de
trouver une solution politique à la
crise syrienne. Alors, conclut Webster
Griffin Tarpley, « s'ils ne veulent
pas négocier, on pourra conclure que ces
rebelles oeuvrent inévitablement pour
une solution militaire à leurs dépens.
S'ils ne veulent pas coopérer pour une
solution politique alors il ne reste que
la solution militaire » !
La solution au conflit syrien
doit être « une solution syrienne »,
a rappelé le 21 octobre, le président
syrien Bachar al-Assad lors d’une
interview. Effectivement, la pièce
centrale de cette conférence doit être
la volonté du peuple syrien et non pas
celle des pseudo-opposants manipulés
depuis l’étranger par des pays comme
l’Arabie saoudite, le Qatar, la Turquie
et l’USraël, qui n’oeuvrent que dans
leurs intérêts !
En refusant la solution
politique, l’opposition s’expose à son
élimination de la scène politique
syrienne, l’empêchant de participer à la
reconstruction de la Syrie…
Parti Anti Sioniste
Le sommaire du Parti Anti Sioniste
Le
dossier Syrie
Les dernières mises à jour
|