Opinion
Nicolas Sarkozy
menace Laurent Gbagbo... et sa femme !
Pâris Baletula Diambanza
Laurent et Simone
Gbagbo
Vendredi 24 décembre 2010
« Je dis à Laurent GBAGBO et à sa femme : ils ont
encore leur destin en mains… »
Cette tirade grossière du président français, Nicolas SARKOZY
fait penser à un mauvais film de série B, où il interpréterait
le rôle d’un clone d’Al Capone.
S’il est vrai que tous les présidents français, depuis le
général De Gaulle, ont pratiqué une politique
néocolonialiste en Afrique, c’est la première fois que l’on
entend du premier citoyen français des propos aussi vulgaires.
« Je dis à Laurent GBAGBO et à sa femme… » !
Qu’est-ce que la femme de Gbagbo vient faire ici ? Quel poste
occupe-t-elle officiellement pour qu’on l’interpelle
solennellement et que l’on étende sur sa tête les menaces, à
peine voilées, destinées à son mari ?
« … ils ont encore leur destin en mains ».
Et demain, leur destin sera entre les mains de qui…de
Sarkozy peut-être ?
S’il arrive quelque chose de fâcheux à Laurent GBAGBO… et à
sa femme, il serait logique de demander des comptes à Monsieur
Sarkozy… sans déranger sa femme, Carla.
La tragédie ivoirienne mérite un meilleur éclairage et
l’Afrique toute entière doit se liguer derrière le Peuple
ivoirien pour que la Côte d’Ivoire gagne enfin son indépendance
hypothéquée par une série des collaborationnistes
pro-occidentaux, Houphouet BOIGNY, Konan BEDIE et Alassane
OUATTARA.
Quand on n’a ni mémoire ni vision large des choses, l’on se
bat souvent contre ses propres intérêts, en épousant la cause
des fossoyeurs des civilisations et des affameurs du peuple.
Depuis les indépendances avortées d’Afrique, la plupart de
pays africains sont dirigées par des valets de l’Occident.
A chaque fois, qu’un pouvoir patriotique émerge dans un pays,
ses dirigeants sont aussitôt menacés, discrédités, attaqués. Si
la stratégie de la décapitation, laquelle consiste à liquider
physiquement le leader patriote, ne marche pas l’on provoque une
guerre civile en créant des rebellions factices.
Une rébellion légitime doit se fonder sur une idéologie
patriotique et non collaborationniste. En liant leurs
revendications légitimes aux ambitions d’un Ouattara, les Forces
Nouvelles ont souillé leurs luttes du sang des millions de
victimes ivoiriennes et africaines de la faim, du banditisme
monétaire (franc cfa) et du néocolonialisme.
Un dirigeant patriotique doit d’abord rassurer sa population.
L’itinéraire professionnel d’Alassane Ouattara montre bien qu’il
est l’homme de la finance internationale, des réseaux
anti-africains et un collaborationniste pro-occidental patenté.
A la tête de la BCEAO, dans les hautes sphères du Fonds
Monétaire International, voire de l’Etat ivoirien, Ouattara n’a
eu qu’une seule politique : austérité pour le peuple et
prospérité pour les affairistes, parmi lesquels sa
propre épouse, Dominique Ouatttara.
A cette dernière, Houphouet Boigny avait
déjà confié la gestion du patrimoine immobilier de la Côte
d’Ivoire à l’étranger.
Reconnaissance sentimentale ?
Peu importe.
Toujours est-il que Ouattara s’est illustré par la
privatisation des entreprises du portefeuille de l’Etat
ivoirien, la mise en place des plans d’ajustements structurels,
qui ont paupérisé les Ivoiriens.
Si Laurent Gbagbo est rejeté par la « communauté »
internationale, c’est parce qu’il résiste aux injonctions
iniques et aux plans monstrueux de racket des finances publiques
émanant des institutions occidentales.
Tel est l’enjeu principal de cette tragédie
ivoirienne : une Côte d’Ivoire ivoirienne au sein d’une Afrique
libre ou une Côte d’Ivoire sous tutelle occidentale dans une
Afrique humiliée.
C’est là que nous relayons l’appel « DEBOUT
L’AFRIQUE !» pour une Côte d’Ivoire Libre et Souveraine sous
l’égide du patriote Laurent GBAGBO.
Oui Laurent GBAGBO est un Patriote ! Ce n’est pas lui qui a
lancé la campagne de l’ivoirité mais le très houphouetiste,
Konan BEDIE, allié au second tour d’Alassane Ouattara.
Oui GBAGBO est un Démocrate : il a permis à Ouattara
d’accéder à la nationalité ivoirienne, que lui déniaient ses
amis houphouestiste du PDCI.
Ouattara ne peut se parer ni des habits de patriote ni
de ceux de démocrate. Quand il était premier ministre, il jeta
Laurent GBAGBO en prison pour délit d’opinion !
Assoiffé de pouvoir, Alassane Ouattara a instrumentalisé le
ressentiment des populations du Nord de la Côte d’Ivoire et n’a
pas hésité à susciter une rébellion sanglante.
Si les juridictions internationales étaient sérieuses, c’est
lui Alassane Dramane
OUATTARA, qui devrait répondre de ses multiples crimes :
crimes contre l’Etat ivoirien,
crimes le Peuple ivoirien,
crimes économiques
Nous lançons un appel à tous les Ivoiriens pour que
chacun fasse le juste choix, celui qui permettra de maintenir la
Paix et l’Unité de la Côte d’ivoire sous un leadership éclairé,
patriotique et panafricaniste.
La présence des troupes de l’ONU ne doit abuser personne. Les
Ancêtres ont dit : « même quand vous manquez
d’intelligence, vous avez au moins les yeux. »
Vous avez vu ce qui est arrivé au Congo de Patrice Lumumba
sous tutelle onusienne dans les années soixante. Les
troupes de l’ONU étaient présents pendant l’arrestation et
l’assassinant de Patrice Emery LUMUMBA.
Des centaines de milliers de Congolais ont été
massacrés par les soldats français, belges et anglais, déguisés
en mercenaires, à Kisangani, Bukavu et Lubumbashi.
Les troupes onusiennes étaient aussi présentes au
Rwanda au moment du génocide rwandais. De même qu’elles sont de
nouveau en République Démocratique du Congo, où elles passent
leur temps à compter les cadavres… par millions.
L’ONU n’a jamais résolu un problème en Afrique ; sa
présence ne sert qu’à couvrir d’un manteau de légalité les
projets d’assujettissement des populations africaines et de
pillage des ressources du continent kemite.
L’expérience douloureuse de l’action onusienne en
Afrique invite à la prudence. Le gouvernement ivoirien doit
faire preuve de diligence en donnant congé à toutes les forces
étrangères qui s’y trouvent actuellement, principalement l’ONUCI
et LICORNE.
Cette présence militaire étrangère n’est là que pour protéger
les intérêts de puissances carnassières et ne sera d’aucun
secours pour les populations ivoiriennes.
La Paix en Côte d’Ivoire est possible si tous les
leaders ivoiriens acceptent de s’inscrire dans la ligne
politique de rupture avec un Occident arrogant et
démoniaque.
A Laurent GBAGBO et … à son épouse, nous disons :
Courage !
Des milliers d’Africains sont prêts à vous rejoindre
sur le terrain et à verser leur sang, s’il le faut, pour le
Salut de la Côte d’Ivoire et la Dignité de l’Afrique.
Pâris Baletula DIAMBANZA, Président de la
Mission 17 Janvier Congo Debout
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