PCN-SPO
Bernard Kouchner :
un Neocon à passeport français
PCN-SPO
Mercredi 29 août
2012
Retour sur le livre
LE MONDE SELON K (2009) …
PCN-SPO avec Fayard /2012 08 29 /
Le retour de
Bernard Kouchner sur le dossier syrien,
avec d’autres membres de la vieille
équipe qui a livré le Kosovo aux
maffieux de l’UCK pour le compte de
l’OTAN (*), qui y a établit un véritable
protectorat, comme Carla Del Ponte,
mérite que l’on rappelle le parcours de
ce Neocon à passeport français.
Un livre de Pierre
Péan, LE MONDE SELON K, dresse un
réquisitoire impitoyable contre
l’imposteur de l’impérialisme à visage
humanitaire.
Ecoutons Péan : «
Du French doctor bravache et bénévole
courant soigner les victimes de la
guerre de sécession au Biafra, à l’icône
médiatique propulsée au top des sondages
de popularité; du militant gauchiste,
devenu l’un des ministres préférés du
président Mitterrand, à l’éphémère
soutien de Ségolène Royal passé dans le
camp de Nicolas Sarkozy et nommé par lui
au Quai d’Orsay; de l’inventeur
autoproclamé du devoir d’ingérence à sa
récente répudiation du “droit-de-l’hommisme”;
de ses généreux engagements d’antan à
ses flirts éhontés avec le “bushisme”,
les “néocons” américains ou l’actuel
dictateur rwandais - quelle meilleure
illustration de la dérive opportuniste
d’une fraction de la génération
soixante-huitarde et de ses reniements
successifs que la carrière de Bernard
Kouchner? »
Un parcours qui est
aussi celui des Cohn-Bendit et autres
Joscka Fischer.
« A force, écrit
Pierre Péan, il aura fait une victime de
ce qui lui était le plus cher: l’image
qu’il voulait donner de lui-même et à
laquelle il sera, à ce train, le dernier
à croire ».
REVUE DE PRESSE
/
La Critique du
livre de Pierre Péan par Jean-Pascal
Kpatinde pour la revue LA CAUSE DES
PEUPLES (Bruxelles – Paris - Kichinev) :
Extraits : « On
serait (presque) tenté de croire ce
pauvre Kouchner, plaidant humblement sa
cause devant ses pairs de la classe
politique, lors de la séance des
questions à l’Assemblée nationale, du 4
février. 2009. Ouais, je dis presque
parce qu’à bondir (médiatiquement) aussi
sauvagement à la gorge de Pierre Péan
qui, in fine, ne l’accuse que de peu de
choses, l’observateur le moins rigoureux
ne peut que de demander quel élevage
d’anguilles se cache sous roche en cette
affaire.
Certes, Bernard
Kouchner, nous affirme avoir toujours
agi « en toute transparence et en toute
légalité », ajoutant que le livre de
Péan est « fait d’amalgames et
d’insinuations » et porte des attaques «
nauséabondes ». Le problème est qu’à
cette journalistique occasion Péan n’a a
jamais accusé le chef de la diplomatie
française de quoi que ce soit d’illégal…
Pourquoi donc notre
médiatique rizophore national se
défend-il bec et ongles d’une chose dont
personne ne l’accuse ?
Rappelons que la
principale “accusation” (sic) de Pierre
Péan porte sur des activités de
consultant menées dans le secteur de la
Santé en Afrique, entre 2002 et 2007,
soit après la défaite électorale de la
gauche à laquelle Bernard Kouchner
appartenait et avant sa nomination au
Quai d’Orsay, par Nicolas Sarkozy,.
Seul hic, selon
Péan, Kouchner a conduit ces activités
pour deux sociétés privées, Africa Steps
et Iméda, gérées par deux proches, alors
qu’il présidait en même temps un
groupement d’intérêt public, Esther,
consacré à la coopération internationale
hospitalière.
Notons, en effet,
qu’Iméda est dirigée par Eric Danon,
ambassadeur de France à Monaco, et
Africa Steps par Jacques Baudouin,
conseiller de Bernard Kouchner pour la
presse et la communication. « Il y a une
ambiguïté entre les deux casquettes »,
relèvera Pierre Péan. « Je me place sous
l’angle de l’éthique et de la morale
républicaines ».
Péan de nous
rappeler que ces sociétés ont (tout de
même) vendu pour près de 4,6 M€ de
contrats de conseil sur la réforme des
systèmes de Santé au Gabon du président
Omar Bongo Odimba et au Congo de Denis
Sassou Nguesso. Selon Pierre Péan, une
partie de ces sommes n’a été recouvrée
par les sociétés qu’après l’entrée en
fonctions de Bernard Kouchner au Quai
d’Orsay, le 18 mai 2007.
Simple coïncidence
aurait pu se contenter de plaider le
rizophore Nanar ! Que nenni, Bernard
Kouchner s’agitant comme un beau diable
et jurant ses grands dieux n’être pas
intervenu. Ce que - ne noyons pas le
bébé avec l’eau du bain - l’on aurait pu
parfaitement admettre si Nanar n’en
était resté là. Or, s’est hâté de
préciser Kouchner, des discussions
menées avec Omar Bongo visaient à « lui
dire que je ne pouvais plus m’occuper du
système gabonais d’assurance maladie ».
Qu’est-ce à dire lorsqu’on sait qu’il ne
s’agissait que d’un rapport comme il en
existe des centaines ? En quoi
consistait le fait de « s’occuper » du
système de santé gabonais ? Du coup, on
aimerait bien en savoir plus…
Et que dire des
gesticulations de l’entourage de
Kouchner qui s’est empressé de nous
assuré que l’intéressé « n’a pas mis
d’argent dans sa poche ».
Là encore, pourquoi
prendre les devants et de vouloir se
défausser à tout prix d’un fait
nullement répréhensible - être
rétribuées pour des activités de
consulting, certes payées la peau des
fesses, mais parfaitement légales - ?
Kouchner aurait été légitimement fondé à
demander aux sociétés concernées des
émoluments pour des activités légitimes.
À moins que…
Or, une fois
encore, Pierre Péan a tenu à préciser
qu’il ne reprochait « rien d’illégal » à
Bernard Kouchner. « À aucun moment je ne
parle d’entrer dans l’illégalité, je
parle d’une distorsion entre ce qu’il
fait et l’image qu’ont les Français de
lui : c’est le “chevalier blanc”, avec
le socle de la morale. Dès le début des
années 90, je trouve un certain nombre
de choses qui ne sont pas en accord avec
cette image », a simplement déclaré
Pierre Péan sur France Info.
En un mot comme en
cent, le rizophore n’aime pas qu’on
aille farfouiller dans ses petites
affaires. Pourquoi, on aimerait bien le
savoir (…)
Quelle matinée pour
Nanar ! Notez, ça doit lui rappeler sa
jeunesse. Mais si, souvenez-vous ! Le
Liban, ses plages, le sable chaud et ces
caisses d’armes que trimballaient (à
leur insu et à celui du rizophore, of
course !) les avions du GLAM. Flingues
en tous genres qui s’étaient retrouvé
entre les mains de braqueurs
mal-intentionnés. Un vilain chefaillon
des gardes du corps de l’ambassade de
France, le finaud (et peu bavard
surtout) Labourdette avait fini (pas
longtemps, rassurez-vous) derrière les
barreaux. Et si je parle des avions du
GLAM, c’est parce qu’il s’agissaient de
ceux qu’empruntait le sémillant Bernard
K, dans ses allers-retours
Paris-Beyrouth ! Et ce débat où le
tout-Paris médiatique avait, d’un seule
phrase, enterré l’hypothèse d’un
factieux (pas Péan, promis, juré)
suggérant du bout des lèvres qu’on
puisse envisager la possibilité de poser
une ou deux petites questions à Nanar.
C’est beau la déontologie, tout de même
! Même RSF n’avait rien trouvé à y
redire.
Bon, oublions ces
vieilles histoires qui n’intéressent
personne. Est-ce bien tout ? Une simple
affaire de cadavres, de placards et de
liasses de billets malodorantes ?
À voir. Selon
Sylvain Besson du Temps, une partie du
débat actuel proviendrait du fait que
pour les tenanciers de la politique
étrangère post-gaullienne de Nicolas
Sarkozy, vrai patron de la diplomatie
française dont Nanar-le-rizophore n’est
rien d’autre que le petit télégraphiste,
Pierre Péan, pour enquêteur et
journaliste chevronné qu’il soit (ou
plutôt parce que, Péan étant un des
meilleurs connaisseurs des questions
africaines avec François Soudan), aurait
franchi la ligne rouge dans son livre :
dénoncer Kouchner comme «
sansfrontièriste » et « inféodé aux
intérêts américains, qui n’aimerait pas
vraiment sa patrie ». »
http://www.facebook.com/PCN.NCP.press.office?ref=hl#!/notes/pcn-ncp-press-office-service-de-presse-du-pcn/-pcn-spo-bernard-kouchner-un-neocon-a-passeport-francais/412364072161884
Fayard
Février 2009
ISBN: 9782213643724
(*) Luc MICHEL,
FOCUS / IMPERIALISME HUMANITAIRE :
REVOILA KOUCHNER ET CARLA DEL PONTE SUR
LA SYRIE !
http://www.facebook.com/Luc.Michel.PCN.NCP?ref=hl#!/notes/luc-michel-pcn/-luc-michel-focus-imperialisme-humanitaire-revoila-kouchner-et-carla-del-ponte-s/481562585196733
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