Opinion
Le mensonge indigne de Raquel
Garrido, porte-parole du Parti de Gauche
: "Oumma attaque Fourest"
Oumma.com
Lundi 17 septembre
2012
Cette saillie
verbale hautement diffamatoire et
totalement mensongère, qui vise à salir
l’image de notre site Oumma.com, en nous
faisant endosser la responsabilité de la
manifestation contre Caroline Fourest
dans laquelle nous n’avons pris aucune
part (...)
"Oumma.com attaque Fourest. Faut pas
confondre les gars, c’est pas la Fête de
la Oumma!"
Cette saillie verbale
hautement diffamatoire et totalement
mensongère, qui vise à salir l’image de
notre site Oumma.com, en nous faisant
endosser la responsabilité de la
manifestation contre Caroline Fourest
dans laquelle nous n’avons pris aucune
part, est signée Raquel Garrido,
porte-parole internationale de Jean-Luc
Mélenchon, et avocate de surcroît.
Nous déplorons
vivement l’inconséquence inouïe d’une
juriste, qui prend l’injure et la
diffamation par-dessus la jambe, mais
aussi l’incroyable volonté de nuire de
la cadre du Parti de Gauche, qui manie
inconsidérément des amalgames indignes
et irresponsables, en ces temps
particulièrement troublés.
Comment peut-on lire
une phrase aussi perfide et délétère,
qui exacerbe les analogies nauséeuses
entre Oumma, notre site, la Oumma, la
communauté spirituelle, et "l’attaque",
synonyme dans l'inconscient collectif de
violence, voire de jihad ? Nous
mettons au défi la peu
scrupuleuse Raquel Garrido ainsi que le
parti dont elle dépend, qui ne
s’embarrassent guère des élémentaires
précautions d’usage avant de calomnier
le site phare de l’islam francophone, de
déceler notre implication et présence
dans le mouvement contestataire contre
Caroline Fourest, le jour de son
intervention à la Fête de l'Humanité,
ainsi que notre incitation à la
violence, un grief fallacieux qui
n'apparaît dans aucun de nos textes, pas
même en filigrane…
Nous avons bel et
bien publié un appel signé par des
personnalités "Non
à Caroline Fourest, la "porte-parole de
l'islamophobie de gauche" à la Fête de
l'Huma!", et auquel nous
souscrivons, mais qui exhortait
uniquement les organisateurs de la Fête
de l’Humanité à un plus grand sens du
discernement au vu des déclarations
islamophobes de la journaliste et
essayiste préférée des médias.
Il est effarant de
constater, une fois encore, que
lorsqu’il s’agit des musulmans, on
s’autorise tous les raccourcis, on
diabolise outrageusement, et on sème le
vent pour récolter la tempête au risque
de mettre en péril la cohésion sociale.
Des procédés éminemment condamnables et
scandaleux, surtout de la part d’un
Parti de Gauche qui assure être
anti-raciste et grand pourfendeur de
l’islamophobie.
Ce même Parti de
Gauche qui, dans un
communiqué, va jusqu'à exploiter la
notion du "délit de blasphème", donnant
ainsi de l'eau au moulin des mouvements
d'extrême droite qu'iI affirme pourtant
combattre, et dont c'est la rhétorique
essentielle. La liberté d'expression
menacée par le péril vert, n'est-ce pas
le maître mot des islamophobes de tous
poils ?
"Nous
dénonçons la volonté de la part de
certains groupuscules violents de salir
la Fête de l’Humanité et de rétablir une
sorte de « délit de blasphème »
absolument inacceptable",
s'offusque le Parti de Gauche, avant
d'enfoncer le clou : "Nous
condamnons fermement ce genre de coup de
force d’une grande lâcheté de la part
d’une poignée d’individus ayant
perdu tout repères politiques."
Les militants issus
de l'immigration post-coloniale et
signataires de la pétition contre
Fourest, dont certains sont
universitaires et peuvent se targuer
d'une longue expérience de trente ans
ans sur le terrain, seront certainement
ravis d'être traités avec une telle
condescendance et paternalisme, teintés
de néo-colonialisme, par le Parti de
Gauche, qui leur dénient toute
conscience politique. Ces militants-là
ne sont-ils donc respectables et doués
d'intelligence que lorsqu'ils glissent
le bon bulletin dans les urnes, et
redeviennent méprisables dès lors qu'ils
osent sortir des clous en revendiquant
une autonomie politique et idéologique ?
Les cadres "bobos" du
Parti de Gauche ne se seraient-ils pas
dramatiquement éloignés de la réalité
sociale, politique et culturelle de
cette France plurielle qu'ils prétendent
défendre et représenter ?
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