Après la Libye c’est le tour de la
Syrie, ensuite celui du Liban puis de
l’Algérie et enfin celui de l’Iran si le
grand satan ne trouve pas sur son chemin
destructeur ce qui le bloque.
Je continue de croire que les «
révolutions » en Tunisie et en Egypte
ont été récupérés par les Etats-Unis et
les monarchies du golfe. Je continue de
croire que la Libye est l’opération de
contre révolution la plus raffinée
contre l’Egypte même si les Egyptiens
enivrés par leur nationalisme de
pacotille et leurs frères musulmans
anesthésiants ne veulent pas l’admettre.
Pour l’instant les Arabes et les
Musulmans sont, dans leur majorité
écrasante, dans l’insouciance totale de
ce qui les attend si la Syrie capitule
ou s’effondre. Les Algériens,
gouvernants, opposition et gouvernés,
n’ont tiré aucune leçon de la tragédie
passée et ils ne méditent pas les
raisons qui poussent ceux qui ont arrêté
le processus électoral, car il a été
remporté par des islamistes, se
retrouver aujourd’hui à encourager,
former, financer et superviser des
guérillas islamiques en Afrique et dans
le monde arabe. Je ne donne aucune
justification au recours à la violence
tant du pouvoir qui a trahi le
prtocessus qu’il a mis en place que des
islamistes qui pensaient que c’était le
seul recours légal et légitime. Toute
atteinte à une vie humaine est à refuser
quelque soit le motif à moins que ce ne
soit par acte de justice. Les Algériens,
de tout bord, s ne tirent toujours pas
leçon ni ne cherchent à connaitre la
logique de ceux qui ont ordonné et
protégé Khaled Nezzar d’arrêter le
processus électoral et de conduire un
pays avec un fort potentiel de
développement vers la guerre civile, et
qui se trouvent aujourd’hui entrain de
le menacer de crimes de guerre ou de
crimes contre l’humanité. Les
revanchards et ceux qui n’ont pas pansé
leur douleur individuelle s’imaginent
que l’Occident leur fait des cadeaux car
il est épris d’amour pour la justice, la
démocratie, le droit, la dignité humaine
et les islamistes. L’Algérie est
suffisamment fragilisée, sans État, sans
politique, sans cadres, sans opposition
crédible. Elle peut par la menace,
l’intimidation et le chantage basculer
de comptoir commercial français à base
coloniale agissant comme gendarme en
Afrique ou comme force dans l’effort de
guerre qui sera employé contre l’Iran.
Ils ne tirent pas leçon de la
tragédie libyenne : où est la
Dawla islamiya en Libye ? Où
sont la liberté, la démocratie et la
prospérité économique promises? Comment
expliquer qu’un gouvernement comme celui
du Soudan qui a participé à la partition
de son propre pays puisse participer à
l’agression contre la Libye ou inciter à
la sédition en Syrie ? Où sont la
logique, la vision lointaine, le respect
des préceptes de l’islam ?
Tant que les Arabes et les Musulmans
ne reviennent pas à un bilan de
conscience et à un repentance le sang
versé, en Algérie des centaines de
milliers, en Libyes des dizaines de
milliers et en Syrie plusieurs milliers,
sera une malédiction qui nous poursuivra
tous car le sang versé d’un innocent, d’
un seul, fait trembler le Trone de notre
Dieu, alors que penser de ce sang versé
à flots pour des questions de pouvoir?
Quelques occidentaux, et ils sont
rares, commencent pourtant à se se poser
une question logique : « pourquoi
condamner ici, sur le territoire
national, un islamisme que nous
encourageons, soutenons, entraînons et
armons en dehors, contre des États qui
justement tiennent en lisière le
radicalisme musulman dans son expression
la plus fanatique ? Par pure sottise ?
Par masochisme ? Par imbécillité
congénitale ? »
La réponse est multiple :
1 -
L’Islamophobie : créer de la
méfiance envers le musulman et de la
défiance entre les musulmans pour éviter
l’éveil de l’Islam authentique
libérateur et civilisateur. L’Occident
sait mieux que nous que l’avenir du
monde est dans l’Islam et il sait que
l’Islam est incompatible avec le
colonialisme et le capitalisme.
L’Islamophobie comme machination
diabolique à visée idéologique,
psychologique, médiatique et militaire
consiste à nous rendre ridicules,
haïssables et criminels pour se donner
justification d’intervenir au nom de
l’humanisme, du droit des minorités, de
la lutte antiterroriste, de la liberté.
Les laboratoires et officines
connaissent notre état psychique du demi
éveillé qui est dans la confusion entre
le jour et la nuit, entre le rêve et le
cauchemar, entre l’illusion et la
réalité. Lorsque les chrétiens
d’Occident laissent les chrétiens
d’orient se faire massacrer par des
Fatwas des savants des palais saoudiens,
il y a questionnement : on prépare des
bouc-émissaires dans la stratégie
américaine du chaos fécond. Lorsque des
Musulmans vont à l’encontre des règles
énoncées par le Coran et le Prophète de
ne pas attenter à la vie humaine et de
ne pas transgresser la sacralité de la
vie et des biens du Juif et du Chrétien
vivant parmi les musulmans, il y a une
orchestration qui vise à briser l’éveil
musulman pour le plonger dans l’horreur,
dans la profanation du sacré au nom du
»printemps arabe ». Quand des pygmalions
de service à l’instar de Tariq Ramadan
se mettent à cautionner l’agression de
la Libye et de la Syrie, allant contre
l’enseignement du Prophète qui refuse de
voir le sang d’un musulman ou d’un
citoyen dans un pays musulman couler
sans droit, de voir les musulmans se
ranger derrière les faux étendards, et
de voir les Musulmans entrer en sédition
armée contre un gouvernant, même
despote, alors qu’il n’a pas déclaré son
apostasie ni interdit la prière. Les
Libyens et les Syriens étaient-ils
interdit de se rendre à la mosquée comme
du temps d’Attaturc ?
2 -La
catharsis géopolitique :
exporter les crises internes et les
malédictions du capitalisme ainsi que
l’impasse dans laquelle l’entité
sioniste se débat sans perspective
réelle et salutaire à long terme. Toute
la propagande médiatique et tous les
tintamarres ne sont là que pour occulter
la fin inéluctable de l’entité sioniste
même si les Arabes et les Palestiniens
cherchent la paix et la servitude. Il y
a des signes annonciateurs et il y a un
déterminisme historique qui les met en
situation de panique.
3 -Détruire
l’axe de résistance qui est né
contre l’accord de camp David.
4 -
Anticiper sur les révolutions ou les
réformes inévitables dans le
monde arabe et les pervertir pour
laisser le monde arabe disloqué, sans
cap, sans ciment social fédérateur.
5 -Mettre
en oeuvre la stratégie du » soft
powerment » de Bresinsky en
instrumentalisant les pseudos islamistes
contre les ennemis de l’Amérique comme
agent de subversion et laisser leurs
vassaux arabes et européens faire les
guerres coloniales à leur place se
contentant de fournir l’ordre de combat,
le renseignement et la logistique
stratégique. Cette stratégie a bien
fonctionné en Libye car elle a trouvé
une ligue arabe de traitres et une
association internationale de savants
musulmans séniles et ignorant la
géopolitique.
6 -
Démanteler les pays arabes dans le
prolongement de Sykes picot.
7 – Détruire toutes les
armées capables de faire face à l’entité
sioniste pour les remplacer par
des bases coloniales d’où partiront les
expéditions contre l’Iran. L’expérience
irakienne n’est pas loin.
Détruire toutes les armées qui refusent
de se plier au joug du nouvel ordre
mondial. L’expérience
yougoslave n’est pas loin.
8 -Empêcher
le déplacement du centre du monde
géopolitique et économique vers
l’Eurasie qui va être la fin de
la domination occidentale et un nouveau
partenariat avec le monde musulman.
8 -La
spoliation des richesses et le contrôle
des voies maritimes et terrestres
d’acheminement du gaz et du pétrole.
Dans ce contrôle, l’Empire va tenter de
couper les ressources du développement
et de la résistance, mais aussi les
sources et les voies d’approvisionnement
de l’énergie à la Chine,
puissance émergente.
9 -Laisser
la résistance palestinienne et libanaise
sans soutien.
10 -Créer
un état de psychose dans les populations
et les djounouds du monde arabe
de telle façon à générer la démission
devant la puissance maléfique de
l’Occident et chercher le sauve-qui-peut
dans des explications eschatologiques et
apocalyptiques loin de toute analyse
sérieuse en termes de rapport de forces,
de mobilisation dans un axe de
résistance et de changement de paradigme
idéologique. En ce qui me concerne, je
répète depuis des années qu’il est
nécessaire de placer le curseur
idéologique sur la résistance contre
l’impérialisme américano sioniste et ses
vassaux arabes et européens et ne pas
tomber dans le piège de la division ou
de l’éradication en opposant islamistes
et non islamistes, militaires et civils,
gouvernants et gouvernés. L’histoire a
montré que l’Islam se développe
mieux et plus vite en situation de paix
qu’en situation de troubles comme elle a
montré que la prospérité économique et
sociale se construit dans la paix et non
dans la guerre.
11 -
Détruire l’Etat, despotique ou non, pour
installer à sa place les commis locaux à
la prédation qui s’intègrent
dans le nouvel ordre économique qui veut
effacer la réglementation, la
souveraineté nationale, la justice
sociale. Dans ce but, le nouvel ordre
mondial installe – par la force à ceux
qui lui résistent et par le
pourrissement de ses vassaux qui
acceptent la servitude – aussi bien dans
les anciennes colonies que dans la
vielle Europe une nouvelle race de
prédateurs, de corrompus, de
sanguinaires, de cyniques, de nihilistes
qui peuvent se cacher sous les noms
d’islamistes, de groupes armés, de
démocrates ou de républicains qui gérent
l’Etat comme une boutique underground du
marché informel. Il faut juste étudier
la Russie après la chute du mur de
Berlin et l’Algérie après la »
réconciliation nationale « . Sur ce
sujet, j’avais écris un livre que j’ai
perdu et qui faisait suite au livre »
le dilemme arabe et les 10
commandements US « . Ce livre
abordait la question économique dans
l’enjeu post » révolutionnaire » et il a
été écrit en réaction aux déclarations
de Chrisitine Lagarde au G8 de Deauville
où elle a fait allusion au printemps
arabe et à la chute du mur de Berlin.
Pour l’observatoire averti la chute du
mur de Berlin a une double
signification.
La première c’est l’effondrement de
l’URSS et du pacte de Varsovie minés de
l’intérieur par les groupes de pression
sociale et économique inféodés à la CIA
et au Vatican et par l’extérieur par
l’effort de guerre en Afghanistan et la
course spatiale.
La seconde signification dans la
chute du mur de Berlin en 1995
soulignait aussi la suprématie du
capitalisme impérialisme sur le monde et
l’emergence en Russie et dans ses
anciens satellites d’une bourgeoisie
d’affaires liée au crime, à la maffia et
au démantèlement de l’Etat central. Ce
sont ces perspectives que le » printemps
» arabe a permis de réaliser en rendant
légal l’état de non droit là où l’Etat
est absent en laissant les peuples sans
gouvernance et sans puissance publique à
la merci des bandes armées et des
trafiquants, et en s’attaquant à
détruire l’Etat là où il est encore
présent.
Observation : La probabilité
d’une guerre entre la Turquie et la
Syrie
La Turquie se prépare à attaquer la
syrie :
1 – par procuration pour
l’OTAN et Israël et en même
temps elle règlerait trois problèmes
en suspens :
2 - le problème de l’eau
en suspens entre la Syrie
et la Turquie puisque la Turquie est
en train de construire un grand
bartrage qui va priver la Syrie de
l’eau et pousser les deux pays à
entrer en guerre.
3 - Imposer son armée
comme seule force de
dissuasion dans la région.
4 - Partitionner la Syrie
et donner un territoire aux
kurdes pour se débarasser du
problème kurde.
Mais elle se trouve confronté à Sept
problèmes :
1 – Le dernier sondage montre que
75% de la population est
contre la guerre.
2 - L’économie de bazar
qui représente le centre de
gravité dans les couches moyennes et
bourgeoises en Iran, Turquie et
Syrie est perdante dans la crise
actuelle et réclame le règlement du
conflit avant de balancer vers un
camp qui lui semblerait défendre le
mieux ses intérêts.
3 – L’armée syrienne est
prête à une guerre avec Israël
et ses forces seront
orientées contre la Turquie avec le
défi de tout gagner et foutre en
l’air tout l’équilibre régional ou
tout perdre.
4- Erdogan, comme
je l’ai expliqué dans les dix
commandements us est la tendance
frères musulmans avec l’idée de
jouer le rôle central dans
le monde arabe comme le représentant
légitime du sunnisme pouvant
s’opposer au chiisme, mais
une guerre contre la Syrie risque de
se retourner contre lui, car au lieu
de se faire sous l’axe chiite contre
sunnites elle sera perçue comme une
guerre Turcs contre Arabes avec des
conséquences dramatiques pour la
Turquie. Lors de l’agression de la
Libye, j’avais montré la fausse
image d’Erdogan en publiant ce que
pensait de lui son maitre politique
et spirituel, le défunt Erbakhan,
qui l’a catalogué comme agent du
sionisme.
5 - les Syriens ont la carte
des Kurdes. Il y a une
bataille féroce entre la Syrie et le
Kurdistan (aidé par Israël) sur
l’influence des kurdes de Syrie :
les syriens veulent les impliquer
dans le conflit à leur avantage et
l’OTAN par le biais d’Israël veut
les utiliser contre la Syrie. Voilà
pourquoi la bataille d’Alep doit se
solder rapidement par une victoire
écrasante de l’armée régulière.
6 – Les russes vont jouer la
carte de la Syrie car il
s’agit de la reconfiguration du
nouvel ordre mondial. Les grands
vont s’affronter comme toujours sur
nos terres et avec notre sang pour
régler leur contentieux.
7 – Les nationalistes et la
gauche turcque opposés à Erdogan
vont trouver l’occasion de
destabiliser le gouvernement sinon
utiliser le mécontentement populaire
et les pertes de l’économie de
bazar.
La Turquie « doit » entrer en guerre
tout de suite si elle veut ne pas
tomber dans la période de vacance du
pouvoir US durant la campagne
présidentielle américaine à moins
que le false flag d’Obama
serait d’envoyer la Turquie en
guerre et puis lui apporter
son aide directe et montrer ce qu’il
est réellement, un noir plus blanc
que les blancs. Est-ce que les
Musulmans et les Arabes se sont
réveillés de son discours du Caire
dont je fus le premier à dénoncer le
mensonge et la perfidie ainsi que ce
qu’il annonçait comme politique
étrangère US.
Est ce que la Turquie est prète à
entrer en guerre pour des
considérations internes et
géopolitiques, je ne le sais pas.
Les choses vont se déssiner dans les
jours ou les semaines à venir.
Conclusion
La bataille d’Alep va être
déterminante non seulement pour la
configuration des pays arabes mais du
monde.
Logiquement le régime syrien et les
classes moyennes qui le soutiennent
devraient sortir victorieux et infliger
une lourde défaite à l’axe satanique.
L’axe du mal a même perdu la possibilité
d’ouvrir un front de guerre entre la
Syrie et la Turquie puisque les turcs
sont majoritairement défavorables à la
guerre contre la Syrie et les classes
d’affaires sont perdantes dans la crise
qui dure car leur chiffre d’affaires se
réalise au Liban, en Syrie et en Iran.
Il ne lui reste que deux scénarios :
continuer à déstabiliser la Syrie et
l’affaiblir par des actions
subversives (sabotages,
assassinats et guerre psychologique et
médiatique) avec le risque que le régime
syrien déjoue les manœuvres et renforce
ses capacités de manœuvres le rendant
plus fort dans la région et devant
l’entité sioniste. Le second scénario
est l’intervention directe de
l’OTAN et des vassaux arabes.
L’Arabie saoudite et le Qatar prônent
l’intervention militaire. Devant leur
échec à l’ONU, ils convoquent
l’organisation des pays islamiques
présidée par un turc pour lever une
armée contre la Syrie, chose qu’ils
n’ont jamais envisagé pour libérer la
Palestine, l’Afghanistan ou mettre de
l’ordre en Somalie.
On évoque déjà 4 drones et un avion
de reconnaissance américain qui auraient
été abattus par la défense anti aérienne
syrienne, ce dernier aurait été retrouvé
au Liban et récupéré par l’armée
libanaise avant l’intervention sioniste
pour le détruire.
Ce scénario va embraser la région
sauf si Israël commet
la faute d’engager une action contre le
Hezbollah pour retrouver sa
dignité et sa réputation d’invincibilité
et il serait difficile de justifier à la
population arabe et musulmane ainsi qu’
à l’opinion mondiale une agression
contre la Syrie en même temps. Israël
pourrait fausser la stratégie américaine
qui compte disloquer la continuité
géographique, idéologique, économique et
militaire entre l’Iran, l’Irak,
la Syrie, le Liban et certaines
factions de la résistance
palestinienne. Une seconde
agression dans ce début du troisième
millénaire contre le Liban ou contre
Gaza aura l’effet d’un tsunami sur les
régimes fantoches du Moyen-Orient et de
l’Afrique du Nord.
La bataille d’Alep devrait
contraindre le régime syrien à engager
des réformes plus profondes s’il ne ne
veut pas perdre le soutien d’une
population qui a payé un lourd tribu
dans une opération type contras qui dure
depuis plus d’un an.
La bataille d’Alep aura sans aucun
doute des répercussions
géostratégiques par la refondation des
rapports de forces et des zones
d’influence. C’est la fin de
l’hégémonie américano sioniste et
l’émergence du pôle sino russe et du
pôle latino américain. Avant
l’assassinant de Kadhafi, j’avais montré
le cynisme efficace des Russes et des
Chinois qui avaient opté d’abandonner la
Libye et de se concentrer sur la Syrie
car ils voulaient faire un cas d’école
dans l’opinion mondiale et dans le monde
arabo musulman et disposer d’un argument
diplomatique contre l’OTAN. Chacun a ses
stratégies, bonnes ou mauvaises, sauf
les Arabes et les Musulmans, qui
continuent de subir les changements
imposés par les autres.
Il ne faut pas croire que je soutiens
le régime de Bachar al Assad mais je
soutiens l’idée du droit d’un régime à
se défendre contre une sédition armée
fomentée par l’impérialisme comme je
soutiens l’idée qu’il faut que le monde
musulman rompe avec ses traditions de
coup d’etat qui empêche la construction
d’un état fort, l’emergence des élites
et la cohésion sociale les vrais garants
de la prospérité. Rien ne garantit que
ceux qui arrivent au pouvoir par un coup
d’état ou par le soutien des Croisés ne
soient pas balayés demain par un autre
coup d’etat et un changement de
stratégie des Croisés qui ne veulent pas
pour le monde musulman une stabilité.
L’idéal aurait été l’émergence d’un
pôle islamique partenaire de ces deux
pôles et partenaires de l’Asie et de
l’Afrique, mais les Musulmans,
gouvernants et gouvernés, élites et gens
du commun, ne sont pas prêts à assumer
la gouvernance sensée de leurs
territoires et encore exercer des
responsabilités géostratégiques.
Le Vatican sent venir les changements
et il tente de rééditer un San Egidio à
l’algérienne mais les conditions
objectives et subjectives en Algérie de
1995 et en Syrie de 2012 ne sont pas les
mêmes. Le Vatican en s’alliant depuis
longtemps avec la CIA en Afrique et en
se soumettant à l’entité sioniste a
perdu toute crédibilité pour jouer un
quelconque rôle. Il est évident que les
Chrétiens d’Orient qui sont arabes et de
culture musulmane gardent rancune au
Vatican pour la question palestinienne.
C’est encore l’occasion pour les
Musulmans de ne pas laisser tomber leurs
frères en arabité et en citoyenneté et
de se comporter avec eux selon les
préceptes de Mohamed (saws). Il est
utile de rappeler que depuis que Omar
Ibn Khattab a libéré la Jordanie, Syrie,
la Palestine et l’Egypte de la présence
coloniale des romains, les Chrétiens
avaient retrouvé leur liberté de culte
et multiplié leurs églises. Que les
appels à la discorde et à la
confrontation inter confessionnelle ne
viennent pas s’imiscer dans un tissus
social, culturel et historique de 15
siècles de vivre ensemble dans le
respect des différences.
Qaradhawi et son équipe veulent créer
un vatican sunnite et un Pape sunnite
pour imposer l’idéologie des Frères
Musulmans et ils sont prêts à sacrifier
tout le monde musulman à leur ambition
morbide. Al Hamdoulillah il y a encore
des Musulmans conscients comme un des
imams d’Al Qods qui apportent la
détraction avec à son appui le Coran et
la Sunna aux savants égarés de l’Arabie
saoudite et du Qatar. Pour l’instant ni
Qaradhawi ni Tariq Ramadan ni leurs fans
ou leurs émules n’ont apporté une
justification religieuse ou idéologique
à l’agression ou au soulèvement armée.
La seule chose qu’ils ont prouvé est
qu’ils fonctionnent en conformité avec
l’agenda américain, devenant ses portes
voix, ses justications morales et
religieuses au sein d’une population
ignorante et fascinée par les idoles
médiatiques. Ecoutons Ben Ibrahim Abou
Arafa de Palestine :
Les avis reproduits dans les textes
contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs.
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance
du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org