Opinion
Cabale sioniste contre Souhail Chichah
Olivier Mukuna
Olivier Mukuna
Mardi 12 octobre 2010
Pour l'expression de critiques légitimes envers
l'Etat d'Israël, l'universitaire belge Souhail Chichah subit un
véritable harcèlement : menaces de sanctions professionnelles,
menaces de mort, tentative d'agression au couteau et convocation
policière suite à une plainte pour « incitation à la haine
raciale ». Etalées sur trois semaines, ces attaques émanent
du président du CCOJB, Maurice Sosnowski, et d'autres militants
sionistes. Visant à faire taire un intellectuel libre, ce
lobbying pro-israélien tente aussi d'intimider le quotidien
Le Soir, seul média à avoir couvert cette affaire. D'une
gravité pourtant inédite en Belgique francophone ...
Tout commence le soir du 20 septembre au sein du Janson, le
prestigieux auditoire de l'Université Libre de Bruxelles (ULB).
A l'initiative du Cercle du Libre Examen (Librex) et du
Vice-recteur de l'ULB se déroule un débat autour de la liberté
d'expression, faisant suite à la projection du film « Est-il
permis de débattre avec Dieudonné ? » (1).
A la table des intervenants, le Chercheur en Économie de la
discrimination, Souhail Chichah, propose un
argumentaire en 4 axes devant plus de 300 personnes. A partir de
son analyse du « fait social Dieudonné »,
l'intellectuel développe la question du blasphème, celle du
racisme, celle d'Israël et ne pourra aborder son quatrième
point. Dès l'entame de son propos sur Israël, Chichah déclenche
l'hystérie des sionistes présents dans la salle. Menés par
Maurice Sosnowski, président du CCOJB (2) et la
députée régionale, Viviane Teitelbaum (MR),
ceux-ci saboteront violemment le débat à coups d'insultes, de
huées et de fausses sorties scandalisées.
Au-delà des accusations infondées « d'antisémitisme et de
négationnisme » (pour lesquelles aucune plainte n'a été
déposée), que reprochent Sosnowski, Teitelbaum et consorts à
Chichah ? D'une part, son franc-parler sur la nature politique
de « la seule démocratie du Moyen-Orient » : « Israël est un
Etat raciste, ségrégationniste et colonial ». D'autre part,
d'avoir comparé le sort actuel réservé aux Roms et aux
sans-papiers à celui réservé aux immigrés Juifs avant la seconde
guerre mondiale. Crime des crimes pour les sionistes
victimaires. Eux, qui n'ont de cesse de hiérarchiser les
souffrances mémorielles et d'instrumentaliser le génocide juif
afin de justifier la colonisation et l'apartheid israéliens en
Palestine.
UN INTELLECTUEL A ABATTRE
Pour Sosnowski, également Professeur à l'ULB et Chef de
département à l'Hôpital Saint-Pierre : dès l'issue du débat,
Souhail Chichah est devenu un homme à abattre. Le lendemain, le
Président du CCOJB téléphone à la rédaction du journal Le
Soir. Il propose « l'exclusivité » d'une tribune
qu'il a rédigée. Mais le quotidien temporise 24 heures. Le temps
pour le journaliste Ricardo Gutiérrez d'enquêter sérieusement.
Le Soir publie ensuite une double page, composée d'un article
titré « L'ULB accusée de pétrir la haine du juif » et
de deux tribunes (3). L'une est signée Sosnowski et intitulée « On
a laissé se développer la haine du Juif »; l'autre, de
Jacques Englebert, est titrée : « On a le
droit de dire ce que l'autre ne veut pas entendre ».
Dans son texte, Sosnowski accuse Souhail Chichah d'avoir tenu
des « propos vomitifs sur la Shoah ou sur les Juifs venus
des pays de l’Est » (4). Il appelle également à la
« condamnation » de son collègue : « En temps que membre du
corps académique de l'ULB, j'ai honte qu'un assistant de notre
université (Chichah, ndlr) soit autorisé à gaver ses
étudiants de propos haineux. Je demande donc au CA de réagir et
de condamner ce qui s'est passé dans notre maison ». Avant
même la publication de sa tribune, Sosnowski avait pris soin de
transmettre copie de son texte au Président du Conseil
d'administration de l'ULB, Jean-Louis Vanherweghem.
Au cas où, certainement, ce dernier ne lirait pas Le Soir
...
Aux premiers jalons de cette campagne de diffamation
s'ajoutent des courriels d'insultes racistes, de promesses de
passage à tabac et de menaces de mort. Billets anonymes qui vont
du métaphorique («Si tu veux on se fixe rendez-vous au
portail et je t'explose ta tronche, car le pluriel d'un arabe au
portail c'est deux melons au porto »), en passant par
l'explicite (« Devant l'entrée principale de l'université,
Avenue Buyl. Prévient le SAMU en même temps car tu vas saigner,
espèce de porc ») et le sordide (« Morpion islamiste
ton heure est venue. On va te crever, ordure. Un musulman : une
balle ! Toi : 10 ! On sait où t’habite, toi et ta famille. On a
un contrat sur ta tête ») ...
Au bout d'une quinzaine de mails semblables, reçus en moins
d'une semaine, Souhail Chichah dépose plainte contre X. Le 28
septembre, il demande à être reçu par le Recteur de l'ULB,
Pierre Desmarets, au motif qu'il « crain(t)
pour (sa) sécurité sur le campus de l'Université ».
Jusqu'à ce jour, son supérieur hiérarchique ne lui a pas répondu
...
Souhaitant aussi être reçu par le Recteur, Maurice Sosnowski
pousse le culot et l'arrogance jusqu'à inverser les rôles : «Contrairement
à M. Chichah, je n'ai pas, jusqu'ici, reçu de lettres de
menaces. Ceci ne veut pas dire que je me sens en sécurité ».
Et l'intégriste d'accompagner sa demande par une classique
tentative d'intimidation liée au paranoïaque « climat de
haine que certains se plaisent à introduire au sein de l'alma
mater » : « Cette ambiance délétère ne peut
qu'inquiéter des parents ayant fait le choix philosophique
d'envoyer leur(s) enfant(s) à l'ULB. Depuis lundi (20
septembre, ndlr), je suis convaincu que ceci est encore plus
vrai si ces parents sont juifs. J'aimerais donc que vous
trouviez un moment pour me recevoir accompagné d'un délégué de
l'Union des Etudiants Juifs de Belgique (UEJB). L'UEJB est
désireuse de vous transmettre un dossier déjà remis à Monsieur
le Doyen De Wale. D'autre part, leur brève vidéo sur les
évènements de lundi mérite le détour :
http://www.youtube.com/watch?v=o4Ee0xjFZiI (5) ».
SAUVÉ PAR SES VOISINS
Lundi 4 octobre, 08h30. Souhail Chichah sort de chez lui pour
se rendre au travail. En refermant sa porte, il aperçoit un
jeune homme dans le haut de sa rue. Dès qu'il voit
l'universitaire, l'individu se précipite dans sa direction.
L'air menaçant, il sort un couteau de sa veste et se retrouve à
quelques mètres de Chichah. A cet instant précis, une porte
claque. Des voisins viennent de quitter leur domicile et
traversent la rue. Sans un regard pour les deux hommes qui se
font face. L'agresseur a stoppé net sa course. Il fixe Chichah
dans les yeux puis, lui fait le signe du « collier berbère », en
passant son couteau d'un bout à l'autre de son cou. Autrement
dit : « Je t'égorgerai ! ». L'homme fait volte-face et s'enfuit.
Choqué, Souhail Chichah reste interdit de longues minutes.
Puis se rend au commissariat pour déposer plainte. Aux policiers
qui l'auditionnent, il assure pouvoir reconnaître son agresseur.
Les pandores, eux, se montrent très sceptiques sur l'éventualité
d'un jour appréhender ce « justicier sioniste ». Mais deux jours
plus tard, coup de téléphone de la police au domicile de Souhail
Chichah. L'universitaire déchante. Au bout du fil, on ne lui
annonce pas que son agresseur a été arrêté mais que c'est lui
qui est convoqué au commissariat. Motif ? « Pour vos écrits »,
répond laconiquement l'inspecteur de police. Au matin du 8
octobre, dans les locaux de police de Uccle-Watermael-Boitsfort,
Souhail Chichah apprend qu'une plainte a été déposée contre lui
pour « calomnie, diffamation et incitation à la haine
raciale ». En cause : non ses propos tenus le 20 septembre
à l'ULB, mais un des ses articles, écrit en avril dernier,
intitulé : « De la hiérarchie des races en Belgique »
(6). En le consultant, chacun pourra juger de la pertinence de
la plainte, mais difficile de penser que le timing de cette
convocation relève du « pur hasard de calendrier ».
L'identité du plaignant n'est pas connue.
Mais il pourrait s'agir de la députée régionale Fatoumata
Sidibe (MR) et/ou de l'association qu'elle a présidé « Comité
belge Ni Putes Ni Soumises », tous deux cités dans le texte
de Chichah. Pour ce dernier, ce nouveau rebondissement est
limpide : « L'inspecteur qui m'a interrogé m'a parut assez
mal à l'aise. Il avait lu le texte en question ainsi que la
plupart de mes écrits et se rendait compte que cette plainte
vise surtout à nuire à ma réputation. Mon texte a été repris par
plusieurs sites belges et français, sans que ceux-ci n'y
décèlent ou me reprochent la moindre infraction à la loi. En
réalité, cette nouvelle intimidation est une tentative de
m'habiller d'un costume de raciste. Ma parole est dérangeante
pour certains et il faut, à tout prix, me discréditer et/ou me
bâillonner. Me discréditer via l'accusation de racisme pour
empêcher les gens de m'entendre. Me bâillonner en visant mon
travail à l'ULB. En l'occurrence, les deux tactiques sont à
l’œuvre. Au niveau politique, j'estime avoir affaire à une
campagne de répression autour de la parole libre des descendants
de l'immigration ».
En se penchant sur le passé professionnel de l’économiste, il
sera pour le moins complexe de lui coller l'étiquette de
raciste. Diplômé de la Solvay Business School (ULB), il a
travaillé comme attaché parlementaire du sénateur Josy
Dubié (Ecolo), conseiller économique du syndicat FGTB
(7), membre du Comité de direction de la Loterie Nationale,
directeur financier du CNCD (8) et conseiller économique de la
députée fédérale Marie Arena (PS). Depuis
plusieurs années, en sa qualité de chercheur à L'ULB, il
alimente le débat public sur la question des sans-papiers, de
l'immigration ou du vivre-ensemble. Au travers de ses multiples
activités et écrits, il n'est jamais venu à l'idée de quiconque
d'accuser ou même de soupçonner Souhail Chichah d'intentions
racistes.
Jusqu'à ce que des sionistes intégristes tentent d'accréditer
l'invraisemblable. Au seul motif que cet intellectuel a soulevé
une vérité taboue. Refusant de se laisser intimider, Chichah
persiste et signe : «J'accuse les principales organisations
dites 'communautaires juives' de Belgique que sont le
CCOJB (Comité de Coordination Organisations Juives de Belgique),
le CCLJ (Centre Communautaire Laïc Juif) et l'UEJB (Union des
Etudiants Juifs de Belgique) de terrorisme intellectuel au
service de la propagande sioniste. Par ailleurs, en amalgamant
solidarité (légitime!) avec les Juifs et solidarité avec un État
raciste, ségrégationniste et colonial, elles portent une
écrasante responsabilité morale dans la confusion qui conduit
certains à confondre antisionisme et antisémitisme ».
PRESSIONS SIONISTES SUR LE SOIR
Pas de campagne de dénigrement d'envergure sans relais
médiatiques. Au lendemain du débat à l'ULB, Maurice Sosnowski a
donc tenté de manipuler Le Soir en proposant « l'exclusivité »
de sa tribune pour être publié sans contradiction. Une manœuvre
qui aurait pu fonctionner. A l'instar des autres médias
traditionnels, Le Soir n'avait pas jugé utile de
couvrir l'évènement du 20 septembre (9). Contrairement à
plusieurs journalistes indépendants tel Mehmet Koksal
(10). Après une couverture tardive, mais exemplaire et
équilibrée, du Soir, puis la publication de ma tribune
(11), le Président du CCOJB ne décolèrera plus ! En deux jours,
il force une réunion avec la rédactrice en chef du quotidien,
Béatrice Delvaux. Au matin du 1er octobre, la
rédaction du Soir voit débarquer Maurice Sosnowski,
accompagné de Joël Kotek (Professeur à l'ULB et
Directeur de la revue Regards du CCLJ) et de
Philippe Markiewicz (ex-président du CCOJB).
Le trio s'enferme dans le bureau de Delvaux. Pendant deux
heures, ils lui remonteront les bretelles pour ... avoir laissé
ses journalistes faire leur métier. Qu'a exactement obtenu ce
trio ? Une fin de non recevoir ou quelques « aménagements
favorables » ? Ont-ils intimidé voire menacé la rédactrice en
chef ?
Il est permis de s'interroger au regard du sort inhabituel
réservé à la tribune de Souhail Chichah. Diffamé le 23
septembre, accusé d'antisémitisme et de négationnisme, Chichah
avait obtenu publication d'une réplique dans l'édition du
Soir du 7 octobre. Sa tribune a bien été diffusée à cette
date sur le site internet (12) mais pas dans la version papier
du Soir. Cette publication a été reportée au 13
octobre. Pour quelle raison ? « Question d'engagements
prévus qu'on ne pouvait modifier avant le mercredi 13 octobre
» répond-t-on au Soir. Plausible. Mais force est de
constater que lorsque Maurice Sosnowski et Viviane Teitelbaum
demandent au Soir une tribune, ils l'obtiennent tous
deux dans les 24 heures ! Lorsque Souhail Chichah et moi-même
demandons la pareille pour répondre aux accusations portées
contre nous, il faut, au Soir, 5 jours de délais me
concernant et ... 20 jours pour Souhail Chichah.
Mais qu'en est-il des autres médias traditionnels ? De
sources sûres, l'affaire Chichah/CCOJB a été évoquée et discutée
dans les rédactions de RTL-TVI et de la RTBF. Pour être aussitôt
évacuée ... Après avoir usé de son droit légitime à la critique,
un universitaire belge d'origine marocaine est menacé de mort,
de sanctions professionnelles et évite une agression au couteau
! Voilà qui présente quelques similitudes avec « l'affaire
Redeker », Outre-Quiévrain (13) ?
Visiblement pas pour les journalistes de l'audiovisuel belge.
Plus véloces à médiatiser le sort d'un intellectuel français
menacé par des islamistes intégristes que celui de son homologue
belge menacé par des sionistes intégristes ...
LA PEUR N'EST PLUS A L'ORDRE DU JOUR
Dans les médias comme dans la classe politique, c'est la peur
qui domine sur la question de l'intégrisme sioniste. Une force
d'intimidation et de nuisance en réseaux qui ne recule devant
rien et s'attaque même aux juifs. Le journaliste Manuel
Abramowicz a en fait l'amère expérience le 20 septembre
dernier. Après le débat, sur le parking de l'ULB, quatre
miliciens sionistes ont menacé de tabasser le journaliste Mehmet
Koksal s'il n'effaçait pas immédiatement les photos qu'il avait
prise d'eux (14).
Courageusement, Abramowicz a tenté de protéger son confrère
et s'est directement fait insulter et brutaliser. Avec Koksal,
ils ont tous deux déposé plainte. Mais jusqu'à aujourd'hui,
Manuel Abramowicz refuse de s'exprimer sur l'incident. En
revanche, il a accepté l'interview du magazine Regards
(CCLJ), dirigé par Joël Kotek, dans le cadre d'un « dossier »
intitulé « Faut-il encore débattre de Dieudonné ?»
(15).
Livrant son sentiment sur « le raciste Dieudonné »,
il n'évoque pas un instant la brutalité raciste dont il a été
lui-même victime à l'ULB. Une violence physique qui n'émane ni
de l'humoriste engagé ni de ceux qui l'apprécient mais bien
d'ultras-sionistes, rompus aux techniques de combat et qui, ce
soir-là, ont aussi menacé de mort le militant Nordine
Saïdi (Egalité) (16) ...
Pour autant, Manuel Abramowicz a peut-être évoqué ces faits
de violence lors de son interview à Regards. Et dans le
souci « d'informer complètement » leurs lecteurs, les auteurs
dudit « dossier » auront choisi de couper ce passage dérangeant.
Si cette hypothèse se vérifie, pourquoi Abramowicz garde-t-il le
silence lorsque des vrais journalistes le sollicitent sur les
auteurs de son agression ? Interrogation beaucoup moins anodine
qu'il n'y paraît. Spécialiste reconnu des mouvements extrémistes
et coordinateur d'un Observatoire de l'extrême-droite (17),
Manuel Abramowicz n'a pas hésité, par le passé, à infiltrer des
groupuscules néo-nazis afin de mieux les dénoncer. Aujourd'hui,
alors qu'il en a été lui-même victime, il se tait sur
l'extrémisme sioniste de droite et ne compte manifestement pas
le dénoncer ...
Hasard de l'actualité, la cabale qu'endure Souhail Chichah
fait écho au dernier livre du journaliste français
Charles Enderlin (18). Faudra-t-il attendre que
l'intégrité physique du chercheur belge soit atteinte ? Que ses
proches soient également agressés ? Qu'il subisse, comme
Enderlin, un harcèlement multiformes pour les dix prochaines
années ? Que faudra-t-il encore pour voir enfin se dresser
celles et ceux qui affirment défendre - pour tous ! - les
libertés et principes démocratiques ?
La peur n'est plus à l'ordre du jour : les intégristes du
lobby pro-israélien belge doivent être mis hors d'état de nuire.
Et si les Belges héritiers de l'immigration postcoloniale ne
peuvent compter sur la protection des pouvoirs publics pour
assurer leur sécurité et leur liberté d'expression, il ne leur
restera qu'une alternative : s'organiser et se défendre
eux-mêmes ...
Olivier Mukuna
Journaliste indépendant
11 octobre 2010
(1) Documentaire dont je suis le réalisateur. A ce titre,
j'étais intervenant au débat avec l'économiste de l'ULB, Souhail
Chichah (l'un des 7 intervenants de mon film), Jacques Englebert
(Avocat et Maître de conférences) et Joël Kotek (Historien et
politologue à l'ULB). La vidéo intégrale du débat du 20
septembre est visible à cette adresse :
http://sidimedia.blip.tv/
(2) Comité de Coordination des Organisations Juives de
Belgique.
(3) Le Soir, 23 septembre 2010
(http://www.lesoir.eu/actualite/belgique/2010-10-01/l-ulb-accusee-de-petrir-la-haine-du-juif-796046.php);
(http://www.lesoir.be/debats/cartes_blanches/2010-10-01/on-a-laisse-la-haine-du-juif-se-developper-au-sein-de-l-ulb-796056.php);
(http://www.lesoir.be/debats/cartes_blanches/2010-10-01/on-a-le-droit-de-dire-ce-que-l-autre-ne-veut-pas-entendre-796055.php).
(4) Lire l'article d'Aurore Van Opstal
Passion sioniste à l'Université Libre de Bruxelles ?
» pour
apprécier le caractère manifestement tronqué et mensonger de ces
affirmations (http://www.lesoir.be/debats/cartes_blanches/2010-10-07/passion-sioniste-a-l-universite-libre-de-bruxelles-797054.php).
(5) Ce montage grossier, de basse propagande, réalisé par
L'UEJB, n'aura pas été sans effet sur certains « esprits
faibles » dont l'un a pu passé à l'acte en tentant d'agresser
l'économiste.
(6)
http://www.montraykreyol.org/spip.php?article3723
(7) Fédération Générale des Travailleurs de Belgique.
(8) Centre National de la Coopération au Développement.
(9) Avant la tenue de la projection-débat, j'avais pourtant
personnellement informé de l'évènement les journalistes du
Soir :
Pascal Martin,
Cédric Petit
et Corentin Diprima ...
(10) Son compte-rendu de la soirée se trouve ici :
http://parlemento.com/autres/debat-sur-dieudonne-liberte-dexpression-et-antisemitisme-a-lulb/#more-1867
(11)« En finir avec l'intimidation sioniste »,
Le Soir, 29 septembre 2010(http://www.lesoir.be/debats/cartes_blanches/2010-10-01/en-finir-avec-l-intimidation-sioniste-796058.php).
(12) « Est-il antisémite de critiquer l'Etat juif ?
»,
www.lesoir.be, 7 octobre 2010
http://www.lesoir.be/debats/cartes_blanches/2010-10-07/est-il-antisemite-de-critiquer-l-etat-juif-797046.php
(13)
http://www.voltairenet.org/article143718.html
(14)
http://www.alterechos.be/?p=breves&d=i&c=a&art_id=20590&listby=day&art_date=2010_09_22
(15)
http://www.cclj.be/article/29/1353
(16) En ces termes précis : « Nordine Saïdi, on te
connaît. On a ton adresse ! On va réussir à te faire fermer ta
gueule ! Un de ses quatre, on te retrouvera dans un sous-sol ! ».
(17) http://www.resistances.be/
(18) Dans « Un enfant est mort » (Don Quichotte
éditions, 2010), le correspondant permanent de France 2 à
Jérusalem revient sur ses dix années de harcèlement, de
diffamations et d'agressions diverses suite à son fameux
reportage sur Mohamed Al-Dura, palestinien âgé de 12 ans et tué
par balles par l'armée israélienne (30 septembre 2000). En
conclusion d'un entretien donné au
Soir, le 7 octobre,
Charles Enderlin a déclaré : « Cela continuera, « ils » ne
me lâcheront pas ».
Publié le 13 octobre avec l'aimable
autorisation de l'auteur
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Pétition de soutien à Souhail Chichah :
Contre l'intimidation intellectuelle à l'ULB.
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