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L'opposition syrienne dans l'impasse
New Orient News


Photo: Sana

Mercredi 29 juin 2011

Les mouvements de l’opposition syrienne ont tenté par tous les moyens, vendredi 24 juin, de montrer leur capacité de mobilisation de la rue. Cependant, les faits ont noté un recul aussi bien au niveau de la taille des manifestations que de leur étendue. Et même si l’on prend comme baromètre les informations fournies par les opposants et les soi-disant «témoins oculaires» sur les rassemblements de centaines de personnes dans les banlieues de Damas et dans certaines régions des gouvernorats de Homs, Alep et Deir el-Zor, la mobilisation reste bien modeste comparée aux millions de personnes qui sont descendues dans les rues mardi 21 juin en signe de soutien au président Bachar el-Assad. A Deraa et à Hama, des milliers de personnes ont défilé dans le cadre d’arrangements conclus avec les autorités, s’engageant à empêcher l’infiltration des rassemblements par des extrémistes armés. Aussi, les manifestations dans ces deux régions se sont déroulées sans incident avec les forces de l’ordre et sans actes de violences contre les bâtiments publics.  
Les leaders de l’opposition à l’étranger se plaignent de la faiblesse du soutien turc et européen à leur projet. Ils ont tenu une réunion à Amman pour tenter d’accélérer l’intervention militaire étrangère contre leur propre pays. Il est clair que l’opposition de l’extérieur craint d’être sacrifié ou de devenir un bouc-émissaire après que les manifestations monstres de soutien à Bachar el-Assad et à son projet de réformes aient prouvé la solidité de l’Etat et du sentiment d’appartenance nationale en Syrie. Tous les paris sur d’éventuelles scissions significatives au sein de l’armée et de la mobilisation massive d’une majorité de syriens ont échoué, surtout depuis que la présence de groupes extrémistes armés a été confirmées même par des diplomates occidentaux.
L’opposition liée à l’alliance israélo-américaine et parrainée par le trio turco-saoudo-qatari semble avoir utilisé ses capacités de mobilisation maximales et appelle désormais ouvertement à une intervention militaire étrangère. Elle laisse exploser sa colère contre la Russie et la Chine et commence à douter des intentions de la Turquie en dépit de toute l’aide et le soutien politique, médiatique et logistique offert par Ankara: l’organisation de la réunion d’Antalya; la création d’une milice dans le camp de réfugiés pur empêcher les Syriens de rentrer chez eux; l’inauguration d’une radio des Frères musulmans qui opère à partir de la Turquie; l’acheminement d’armes aux groupes armés, notamment aux extrémistes qui ont commis des massacre à Jisr al-Choughour contre l’armée et les forces de sécurité.  
Cette opposition de l’extérieur a rejeté les appels au dialogue lancés par le président Assad et a décidé de boycotter les réunions du comité de dialogue. Elle s’entête à réclamer la chute du régime, donnant l’impression d’être une petite minorité au service d’un complot étranger et ne prenant pas en compte les priorités nationales qui sont la sauvegarde de l’unité du pays et sa paix civile. Pourtant, le calendrier des réformes, établi par le président Assad et qui se termine à la fin de l’année, doit transporter la Syrie vers une nouvelle réalité démocratique basée sur le multipartisme.
Le dialogue que le régime veut entamer avec les forces vives du pays devrait établir un mécanisme constitutionnel et législatif, censé moderniser la Syrie et le système politique d’une manière radicale. Le président Assad a brisé toutes les lignes rouges, exprimant son accord non seulement pour l’amendement de l’article 8 de la Constitution qui instaure le monopole du Baas, mais également la rédaction d’une nouvelle loi fondamentale. Ce qui équivaut à créer une Assemblée constitutive qui donnera naissance à une Syrie nouvelle. De la sorte, le président syrien aura été au-delà de ce que réclame une grande partie de l’opposition. Et malgré cela, les opposants de l’étranger et leurs mentors occidentaux ne veulent rien entendre ni comprendre. Mais comme l’a dit le ministre syrien des Affaires étrangères: «La caravane passe et les chiens aboient.» Ceux qui refuse de s’associer à ce processus de démocratisation s’isolent et seront rejetés par la société syrienne qui est déterminée à aller de l’avant dans les réformes politiques tout en préservant l’unité nationale et géographique de la Syrie.

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Source : New Orient News
http://www.neworientnews.com/news/Main.php

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