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Tendances de l'Orient - La Syrie

La Syrie reste un acteur régional incontournable
New Orient News

Mardi 13 septembre 2011

Répondant aux souhaits des Etats-Unis, l'Union européenne a intensifié les pressions contre la Syrie, en imposant un embargo pétrolier qui entre en vigueur le 15 novembre, et en prenant des sanctions contre quatre entrepreneurs syriens, trois sunnites et un chrétien. Cette mesure illustre le désespoir de l’Occident d’obtenir des concessions de la part du pouvoir via la subversion, amplifiée par les médias. Elle a pour but d’éloigner la classe commerçante et  marchande urbaine, qui reste largement favorable au régime.

Ces sanctions interviennent au moment ou l’opposition, poussée par la Turquie et les Etats-Unis, tente en vain d’unifier ses rangs. Un Conseil national de transition a vu le jour fin aout à Ankara et regroupe 94 opposants, toutes tendances confondues, avec une forte présence islamiste. Mais les premiers signaux montrent que ce collage hétéroclite ne résistera pas aux divergences qui opposent les laïcs aux islamistes, les unionistes aux partisans d’une Syrie fédérale, les va-t-en-guerre aux défenseurs du dialogue avec le pouvoir. Alors que les Frères musulmans refusent toute séparation entre l’Etat et la religion, Sherkoh Abbas, président de l’Assemblée Nationale du Kurdistan en Syrie, préconise un état fédéral, regroupant les diverses communautés ethniques et religieuses. Plusieurs opposants en exil à Washington militent même en faveur d’une intervention militaire de l’Otan.

Dans le même temps, des groupes extrémistes ont appelé au soulèvement armé contre le pouvoir, au risque d’entrainer le pays dans une guerre interconfessionnelle et de déclencher une discorde entre sunnites et chiites à l’échelle du Moyen-Orient. Mohammad Rahhal, qui se présente comme le chef du «Conseil révolutionnaire syrien», a annoncé dans une interview au quotidien saoudien Asharq Al-Awsat, que la décision a été prise «d’armer la révolution, qui prendra bientôt une tournure violente». En réalité, l’utilisation des armes date du début des troubles, preuve en est la mort de quelque 500 militaires.

Face à l’internationalisation de la crise syrienne voulue par les opposants en exil, le pouvoir a la possibilité de lancer une contre-attaque en mettant face à face l'axe Damas-Iran aux Etats-Unis et ses alliés, dont Israël. Et sur la scène régionale, la conjoncture parait favorable à Damas et à ses alliés.

Les menaces d’intervention militaire de l’Otan, ainsi que les déclarations des responsables américains selon lesquelles tout changement de régime en Syrie favorisera le démantèlement de l’axe Damas-Téhéran, a suscité de vives mises en garde en Syrie, au Liban, en Irak et surtout, en Iran, qui considère toute attaque contre Damas comme un prélude à son endiguement et à la guerre contre son propre territoire.

Le 28 aout, l’Iran a mis en garde l’Otan contre toute intervention en Syrie, estimant que loin de renverser le régime, l’alliance atlantique serait prise dans un bourbier comparable à l’Irak ou à l’Afghanistan. «La Syrie est à la pointe de la résistance à Israël au Proche-Orient, et l’Otan n’est pas en mesure d’intimider ce pays par une attaque», a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, à l’agence officielle Irna.

Ces menaces coïncident avec les déclarations du secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, qui a mis en garde contre toute tentative de déstabilisation de la Syrie.

Dans le camp occidental, les difficultés politico-économiques et militaires auxquelles font face les Etats-Unis et leurs alliés arabes offrent à la Syrie de nouvelles perspectives pour bouleverser l'équilibre des forces dans la région en sa faveur.

Les Etats-Unis, en pleine faillite économique, ont connu le mois le plus sanglant depuis plus d'un an aussi bien en Irak qu'en Afghanistan. Washington fait face à une échéance en Irak, et espère obtenir un renouvellement de son mandat militaire par Bagdad. Et c'est justement pour compliquer la donne que le gouvernement de Nouri al-Maliki a annoncé que Bagdad exigera le départ des troupes américaines de son pays. Le gouvernement turc de Recep Tayyep Erdogan, qui parraine les Frères musulmans syriens, a été pris de court en aout par le soudain réveil de la guérilla kurde qui a fait plus de 30 morts dans les rangs de l'armée turque. Le spectre de la guerre n'a pas épargné Israël, ou plusieurs attentats meurtriers à Eilat et en Cisjordanie ont suscité la crainte d'un renouvellement des combats israélo-palestiniens et du déclenchement d’une troisième Intifada.

Les probabilités d'une nouvelle guerre israélo-arabe avancent au fur et à mesure que l'étau international se resserre sur la Syrie. L'équilibre des forces penche indéniablement en faveur du régime syrien. Bien que risquée, une telle guerre constituerait un dernier recours pour modifier de fond en comble l’équilibre des forces dans la région.

 

 

   

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Source : New Orient News
http://www.neworientnews.com/news/Main.php

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