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Tendances de l'Orient - La Syrie

Ecraser les extrémistes et lancer les vraies réformes
New Orient News


Hama

Mercredi 10 août 2011

Les médias arabes et occidentaux se livrent à un infatigable matraquage pour inciter les Syriens à manifester en masse contre le régime. Ils évoquent un prétendu «massacre» à Hama, bastion des Frères musulmans et d’autres courants islamistes. Ils parlent de répression, avançant des bilans de dizaines, voire de centaines de morts. Leur but est d’intensifier la campagne de déstabilisation pendant le mois du Ramadan, dans l’espoir d’arracher au régime des concessions majeures sur les dossiers régionaux et de lui imposer non pas une démocratisation du système mais un partage du pouvoir avec les Frères musulmans et d’autres mouvements islamistes rétrogrades. Cependant, les manifestations du vendredi 5 aout étaient bien en deçà des expectatives des «opposants» et de leurs employeurs américains et européens. Quelques milliers seulement, en dépit des images truquées et repêchées, et des chiffres démesurément gonflés. Mais les services de renseignements des pays intéressés par ce qui se passe en Syrie, ainsi que les journalistes honnêtes, connaissent la vérité. Ils savent qu’avec une mobilisation populaire d’une telle faiblesse, il n’y a aucun moyen non pas de renverser le régime mais même de le gêner.  

C’est pour cela que les employeurs des opposants se sont rabattus, comme à leur habitude, vers les pressions internationales, via le Conseil de sécurité des Nations unies, les communiqués pompeux et les déclarations menaçantes.

Sur le terrain, le régime a pris la décision d’en finir avec les groupes armés qui terrorisent la population et prennent les villes en otage.

Depuis environ un mois, les forces de sécurité et l’armée s’étaient retirées de Hama (au centre) et de Deir ez-Zor (Est), suite à un accord entre le gouverneur, les notables, les ulémas et des représentants des manifestants. Le souci des autorités syriennes étaient, justement, d’éviter une effusion de sang. Très vite, des insurgés armés, partisans du cheikh salafiste Adnane A’rour, qui prêche la haine interconfessionnelle et lance des appels au meurtre à partir de sa télévision satellitaire al-Wissal –qui diffuse à partir d’Arabie saoudite-, ainsi que des courants extrémistes des Frères musulmans, ont pris le contrôle de Hama. A Deir ez-Zor, des bandes armées relevant d’une quelques figurent tribales proches de l’opposition ont érigé des barricades et des barrages sur les routes, ont chassé les fonctionnaires publics, provoquant la paralysie totale des administrations, et répandu un climat de terreur, obligeant les commerces à baisser rideaux, de peur qu’ils ne subissent des vexations. Près de 70% des 340 mille habitants de Hama ont quitté la ville après la prise de contrôle par les extrémistes. Les dizaines de milliers d’habitants des deux villes, réfugiés à la campagne, ont commencé à exercer de fortes pressions sur les autorités, surtout avec l’approche du ramadan. Ils souhaitent une normalisation de la situation pour passer le mois du jeûne normalement chez eux.

Les autorités ont alors décidé de sécuriser les deux villes et de retirer les barricades des rues. Les premiers soldats qui ont pénétré à Hama et à Deir ez-Zor ont essuyé des tirs nourris de francs-tireurs embusqués sur les toits. Les militaires se sont alors abrités derrière les chars et l’opération de pacification s’est poursuivie samedi et dimanche. A Hama, l’armée a découvert un charnier contenant les corps de 13 militaires sauvagement torturés avant d’être exécutés par les extrémistes.

A Deir ez-Zor, l’armée bénéficie du fort soutien des principaux chefs tribaux qui ont signé un communiqué dénonçant les actes terroristes des bandes armées.

Pendant ce temps, le président Bachar el-Assad poursuit les réformes. Il a promulgué la loi sur le multipartisme, interdisant les partis religieux, tribaux et régionalistes, ainsi que la nouvelle loi électorale. Le Parlement a commencé des séances pour voter les autres lois, et le parti Baas prépare un congrès.

Avec ou sans les opposants, les réformes auront lieu. Ceux qui pensent pourvoir miser sur les bandes armées pour améliorer leur position lors d’une éventuel dialogue avec les autorités se trompent. Car la décision a été prise d’écraser les groupes qui veulent transformer la Syrie en un second Irak.

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Source : New Orient News
http://www.neworientnews.com/news/Main.php

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