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Opinion

Le parlement argentin dit oui
à la réconciliation avec l'Iran
Mounadil al Djazaïri


Buenos Aires: manifestation d’organisations juives qui disent non à l’accord
et non à la vérité sur l’attentat contre l’AMIA

Vendredi 1er mars 2013

Ne comptez pas trop sur la presse française pour vous parler de la ratification par le parlement argentin d’un accord conclu entre l’Argentine et l’Iran pour traiter un dossier judiciaire qui empoisonne les relations entre les deux pays depuis 1994.

La version officielle étant en France que l’Iran est un pays isolé sur la scène internationale même si on a vu récemment Mahmoud Ahmadinejad en visite en Egypte, une première depuis la chute du régime impérial, et si tout le monde avait répondu présent pour la conférence des pays Non Alignés convoquée à Téhéran en août 2012. Dans les deux cas, ces succès de la diplomatie iranienne ont fait enrager nos propagandistes bellicistes qui craignent de se voir privés d’une occasion d’en découdre avec la république islamique.

La ratification de l’accord par le parlement argentin ouvre la voie à une normalisation complète des relations avec l’Iran et donc à leur développement, chose qui sera profitable aux deux pays mais qui est peut-être surtout dans l’intérêt d’une Argentine dont la volonté d’échapper aux griffes de la finance internationale ne fait pas que des heureux.

L’accord prévoit aussi d’examiner la procédure judiciaire conduite par les magistrats et la police argentines depuis 1994. Un examen qui ne débouchera pas sur de grandes révélations pour la simple raison que ceux qui ont les clefs de l’énigme de l’attentat contre l’AMIA sont ceux-là mêmes qui se trouvent derrière la fausse piste iranienne.

L’Argentine approuve un accord avec l’Iran sur l’attentat contre l’AMIA

Le Parlement autorise une commission de juristes à examiner la procédure judiciaire qui accuse Téhéran de l’attentat

EFE , El Pais (Espagne) 28 février 2013 traduit de l’espagnol par Djazaïri

Après plus de treize heures de débat, le parlement argentin a ratifié l’accord avec l’Iran pour enquêter sur l’attentat contre l’AMIA, l’association israélite, qui avait été perpétré en 1994 à Buenos Aires.

Le projet du gouvernement de Cristina Fernandez a été approuvé par 131 voix pour et 113 contre, dans une journée tendue marquée par la mobilisation des familles des victimes de l’attentat contre l’AMIA

Des centaines de personnes ont défilé avec les organisations politiques et associatives devant le parlement argentin en rejet de l’accord avec l’Iran au cours d’une manifestation organisée par l’Association pour l’élucidation du massacre impuni de l’AMIA, avec parmi elles des proches des 85 personnes tuées dans l’attentat, avec la participation de la Délégation des Associations Israélites d’Argentine (DAIA, équivalent de la LICRA), le bras politique de la communauté juive locale

Lors d’une cérémonie devant l’entrée du parlement, les organisateurs ont lu un document pour exiger que soit mis «un terme à l’impunité dans le cas AMIA » et pour rejeter l’accord avec l’Iran, qu’ils ont stigmatisé en tant que «nouvel acte de dissimulation et d’impunité »» dont l’objectif est de fermer définitivement ce dossier. »

L’accord conclu en janvier dernier avec l’Iran, et ratifié par le Sénat, prévoit la création d’une commission de juristes pour examiner la procédure judicaire sur l’attentat et interroger à Téhéran ceux qui sont accusés d’avoir fait exploser le siège de l’AMIA à Buenos Aires, Argentine.

Selon le ministre argentin des Affaires étrangères Hector Timerman, l’accord permettra aux Iraniens d’interroger uniquement nécessaire pour la Justice pesant sur les mandats d’arrêt en Argentine avec «alerte rouge» par Interpol permettra d’interroger uniquement les Iraniens recherchés par la justice argentine et sur lesquels pèsent des mandats d’arrêt internationaux avec ‘alerte rouge’ à Interpol.

Ces personnes recherchées sont le ministre Iranien de la défense, Ahmad Vahidi ; l’ex ministre de l’information Ali Fallahijan ; l’ex conseiller du gouvernement Mohsen Rezai, l’ex attaché de l’ambassade iranienne à Buenos Aires, Ahmad Reza Ashgari

Mais l’accord exclut d’interroger l’ancien vice ministre des affaires étrangères pour l’Afrique, Hadi Soleimanpour ; l’ancien chef de l’Etat iranien, Ali Akbar Rafsanjani et l’ancien ministre des affaires étrangères Ali Akbar Velayati, recherchés par la justice argentine depuis 2006, mais sans ‘alerte rouge’ à Interpol.

L’attentat contre l’AMIA fut la deuxième attaque terroriste contre les intérêts juifs en Argentine, après l’explosion d’une bombe devant l’ambassade d’Israël à Buenos Aires qui avait tué 29 personnes en 1992.

 

 

   

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Source : Mounadil al Djazaïri
http://mounadil.wordpress.com/...

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