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Incidents de Laâyoune: Human Rights Watch confirme la version marocaine des faits
Mohamed Aswab


© KEYSTONE | Le camp de Gdim Izik, dans la ville de Lâayoune, a subi lundi un raid meurtrier

Lundi 22 novembre 2010

Peter Boukaert, directeur des urgences de Human Rights Watch, a confirmé le nombre de décès annoncés par le Maroc dans le cadre des événements sanglants de Laâyoune, à savoir onze membres parmi les forces de l’ordre et deux civils.

Human Rights Watch (HRW) met à nu les allégations mensongères de l’Algérie et de sa création le Polisario. HRW, une ONG de défense des droits de l’Homme basée à New York, a confirmé la véracité de la version officielle rapportée par le Maroc à propos des événements sanglants de Laâyoune provoqués, lundi 8 novembre, par une bande criminelle à la solde des séparatistes. En effet, Peter Boukaert, directeur des urgences de HRW, a affirmé, vendredi 19 novembre, que l’enquête menée par cette ONG à Laâyoune confirme le nombre de décès annoncés par les autorités marocaines, à savoir onze membres parmi les forces de l’ordre et deux civils. Depuis plus d’une semaine, HRW est en train d’élaborer un rapport sur les incidents de Laâyoune. Le front séparatiste du Polisario, ne jouissant d’aucune crédibilité vis-à-vis de la communauté internationale, vient ainsi de recevoir un coup très dur. Car c’est HRW, une organisation neutre et crédible, qui a réalisé sa propre enquête sur le terrain à Laâyoune, bénéficiant du climat de liberté qui prévaut dans les provinces du Sud, pour tirer des conclusions à propos de ces événements. M. Boukaert, l’un des premiers observateurs internationaux neutres présents à Laâyoune, a souligné, dans une déclaration à l’agence de presse officielle espagnole (EFE) que le démantèlement du campement de protestation de Gdim Izik a été marqué par «la violence mais sans usage d’armes à feu, ce qui a causé plus de victimes parmi les forces de l’ordre que parmi les manifestants». Le représentant de HRW a, par ailleurs, fait part du «scepticisme de son organisation concernant le nombre de morts avancé par le Polisario». M. Boukaert a indiqué que «de fausses rumeurs faisant état d’un grand nombre de personnes mortes lors du démantèlement du campement de protestation sont à l’origine de l’éclatement de troubles dans la ville. La situation a échappé alors au contrôle. Plusieurs édifices publics ont été brûlés et la horde s’en est pris aux agents de l’ordre désarmés qu’elle a retirés de force de leurs véhicules avant de les tuer». L’agence EFE a précisé que les déclarations du représentant de HRW sont basées sur des dizaines d’entrevues avec des autorités marocaines et des civils sahraouis. Par ailleurs, M. Boukaert a affirmé, dans une interview à la télévision publique espagnole «TVE», que les revendications des populations du camp de Gdim Izik à Laâyoune étaient «à caractère social». «Jusqu’à présent, nous n’avons aucune preuve que le nombre de décès est aussi élevé comme l’affirme le Polisario. Nous avons seulement pu confirmer deux morts parmi les civils. Nous n’avons pas trouvé de familles à la recherche de disparus. De ce fait, nous avons des doutes sur ce bilan et nous ne savons pas d’où proviennent ces données», a catégoriquement tranché le représentant de HRW. «Les organisations locales des droits de l’Homme Laâyoune avec lesquelles nous avons été en contact n’ont pas confirmé ces allégations à Human Rights Watch et nous avons eu des entretiens avec elles à plusieurs reprises», a souligné M. Boukaert. Le responsable de HRW a assuré qu’il «est rare de trouver une situation d’extrême violence, avec incendie d’édifices publics et des civils acharnés qui tuent les forces de sécurité» qui, a-t-il affirmé, «n’étaient pas armées». «Plusieurs agents de sécurité ont été extraits de leurs véhicules» avant d’être assassinés par les fauteurs de troubles, a-t-il indiqué. Quant à la situation dans le camp Gdim Izik, il a souligné que les autorités marocaines «ont poursuivi une large négociation  avec la coordination du campement pour parvenir à un accord», notant que cette dernière a rejeté un accord préliminaire auquel avaient convenu entre les deux parties. Dans le cadre de sa propagande habituelle, le Polisario, soutenu par l’Algérie, a depuis le début du mouvement revendicatif à Laâyoune jusqu’à l’intervention des forces de l’ordre pour libérer les personnes prises en otage par les milices pro-Polisario au camp Gdim Izik, tout fait pour donner à ce mouvement de protestation à caractère purement socio-économique une connotation politique au service de sa thèse séparatiste. Le front séparatiste a, aussi, fait état de plusieurs morts parmi les civils dans le cadre de ces événements. Human Rights Watch, qui a discrédité la version des séparatistes, a ainsi confirmé que le Maroc a rapporté la vérité, toute la vérité et rien que la vérité à propos de ce qui s’est passé ces derniers temps à Laâyoune.

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Publié le 23 novembre 2010 avec l'aimable autorisation de Aujourd'hui le Maroc

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Source : Aujourd'hui le Maroc
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