Opinion
La nationalisation
ou la privatisation
quelles solutions
pour l'économie africaine ?
Moctar le Panafricain
Vendredi 10 février
2012 AREVA ,Total
,Elf ,Orange ,Shell, le pétrolier russe
Lukoil, le gazier russe Gazprom, la
société de textiles brésilienne
Coteminas ou le fabricant chinois de
matériel électronique TCI ,Exxon Mobil
,Texaco , SORAS ,SOMINA… ceux sont
aujourd’hui de milliers de
multinationales étrangères qui se sont
installés sur le continent africains
pour soit l’exploitation des ressources
naturelles africain (or, diamant,
pétrole, uranium, gaz, charbon,
phosphore, bois, cacao, coton...),ou
pour la vente des hydrocarbures, de
l’électricité ou de l’eau,…les
ressources sont exploitées par des
compagnies étrangères qui réalisent de
gros bénéfices au profit de leur pays
d’origine et au fur et à mesure que les
sous-sols africains sont vidés et c’est
au fur et à mesure que l’économie
africaine s’effondre .Malgré toutes ces
ressources naturelles l’Afrique reste
économiquement pauvre. Quelles solutions
alors pour relancer l’économie africaine
? Définit comme un
transfert de la propriété privée à
l’État, la nationalisation ou
étatisation a été l’un des principaux
facteurs de relance de l’économie de
beaucoup de grandes puissances qui font
aujourd’hui la pluie et le beau temps.
Après la première et la seconde guerre
mondiale, l’Europe a connu une vague de
nationalisation des secteurs
stratégiques comme les banques,
automobiles, les grandes industries
d’électricité, de gaz, les compagnies
d’assurances, les compagnies de
télécommunications,…Ça été aussi le cas
des pays communistes comme la Russie
Bolchévique qui a confisqué beaucoup de
propriétés privées, des banques, des
industries pétrolières sans compensation
, il y a aussi la Chine qui a aussi
procédé à une nationalisation massive
entre 1949 et 1953.En fin ca été aussi
le cas des pays de l’Amérique du Sud
comme le Venezuela, la Bolivie,…On
constate aisément que toutes ces grandes
puissances qui dominent aujourd’hui
l’économie mondiale dans des cercles
restreint de G 20 ou G 7 ont dans le
passé procéder à une vague de
nationalisation des entreprises
appartenant au domaine privé. Et
aujourd’hui il urge pour les pays
africains de faire pareil pour relancer
l’économie africaine car la
nationalisation comporte un certains
nombres d’avantage parmi lesquels nous
avons l’accroissement du patrimoine de
l’État et de la puissance publique, la
réappropriation des ressources car de
l’exploitation des ressources minières
l’Afrique tirera plus de bénéfice et
elle reprendra le contrôle effectif des
entreprise, il y a aussi la
planification économique qui permet à
l’État d’avoir de grandes entreprises,
entreprises dans lesquelles l’État
pourra mettre en œuvre ses propres
politiques de développement et
d’orientation de la production ou même
le choix de la main d’œuvre. La
nationalisation favorise aussi l’intérêt
national car les bénéfices reviennent à
la nation et au privé qui transfert le
plus souvent ses bénéfices dans des
banques européennes, américaines, ou
asiatiques, cela permet en fin à l’État
d’avoir le monopole sur certains
secteurs sociaux comme l’eau et
l’électricité qui se trouvent être
malheureusement privatiser dans certains
pays africains.
S’agissant de la privatisation ,qui est
le transfert de propriété de la
puissance publique vers le privé, elle
apparait aujourd’hui comme étant l’un
des facteurs qui nuit beaucoup à
l’émergence économique de l’Afrique. La
privatisation se trouve aujourd’hui
d’actualité car les États africains sont
dans l’incapacité de gérer les
entreprises publiques et au risque de
faire faillite ils sont contraint de
privatiser ce qui d’ailleurs arrange
beaucoup le système capitaliste et les
puissances impérialistes qui le défende.
Nos États vont souvent jusqu’à
privatiser des secteurs importants comme
l’eau, l’électricité, la santé,
l’école,…et cela avec beaucoup de
conséquences pour les populations
africaines majoritairement pauvre. Il
est évident aujourd’hui que la politique
de la privatisation a échouée en
Afrique, et elle est quelque part
responsable du blocage économique que
connais aujourd’hui l’Afrique. Certes la
nationalisation apparait comme une
alternative à la privatisation pour
sauver l’économie africaine mais il faut
aussi des hommes courageux ,compétents
,nationalistes et patriotes pour
appliquer ou imposer la nationalisation
de ces grandes entreprises étrangères
qui réalisent de gros bénéfices sur le
dos de nos États.
Le dossier Afrique noire
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