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Opinion

L'Union africaine 50 années après,
les réussites, les échecs et quel avenir ?
Moctar le panafricain

Vendredi 14 juin 2013

Crée le 25 Mai 1963 à Addis-Abeba suite à l’adoption de sa charte par 32 Etats, l’Organisation de l’Unité de l’Unité africaine deviendra Union Africaine en 2002 lors du sommet de Durban en Afrique du Sud en application à la déclaration de Syrte en Libye.  Au départ les pères fondateurs s’étaient fixés comme objectifs : la promotion de l’unité et la solidarité des Etats africains, parler d’une même voix et éradiquer le colonialisme. C’est ainsi, après l’opposition entre partisans du fédéralisme et partisans d’une Afrique des Etats, L’OUA devint un outil de coopération et d’intégration entre les Etats. De l’OUA à l’UA une nouvelle vision de l’Afrique naitra avec de nouveaux acteurs sur la scène politique et forcement avec de nouveaux objectifs. L’Union Africaine aura comme nouveaux objectifs : la promotion de la démocratie, la protection des droits de l’Homme, et le développement à travers l’Afrique. Cependant quelles sont les réussites de l’Union Africaine après 50 ans d’existence, quels sont ses échecs ? Et quel est l’avenir de cette institution panafricaine ?

Quelles sont les réussites de l’Union Africaine après 50 années d’existence ?

"L’Afrique doit s’unir ou périr" disait l’un des pères fondateurs en la personne de Nkrumah. C’est ainsi que le rêve panafricain commença avec beaucoup d’espoir pour les populations africaines encore sous le joug coloniale. La première réussite a été d’abord celle de la création de cette organisation qui a pu réunir autour d’elle la majorité des Etats africains pour un même idéal l’Union. Ensuite L’Organisation panafricaine contribua à la libération des autres pays encore sous tutelle du colonialisme d’où l’affirmation d’une nouvelle Afrique indépendante et unie. L’Union Africaine dispose aujourd’hui des institutions politiques (la Commission, le Parlement panafricain, et le conseil de sécurité et de paix), des institutions judiciaires (cour africaine de justice, cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, la commission africaine des droits de l’Homme et des peuples et la commission de l’union africaine sur le droit international) et des institutions économiques et financières (Banque Centrale africaine, Banque africaine d’investissement et le fond monétaire africain). La création de toutes ces institutions constituent pour l’Afrique un grand pas vers la réalisation des objectifs que les pères fondateurs se sont fixé au départ même leur mise en place reste encore bloqué pour certaines considérations politiques internes et externes à l’Afrique. L’Union Africaine réussit également à assurer la paix et l’ordre constitutionnel dans certains pays à travers son conseil de sécurité et de paix. Ce fut le cas au Soudan et au Comores.sp; C’est vrai qu’après 50 années d’existence le bilan aurait du être beaucoup plus important mais compte tenu de certaines difficultés auxquelles l’organisation panafricaine fait face elle ne peut que connaitre des ratés.

Apres 50 ans quels ont été les échecs de l’organisation panafricaine ?

Beaucoup d’intellectuels africains sont unanimement d’accord sur le fait que l’Union Africaine reste un syndicat des chefs d’Etats dans la mesure où les populations africaines ne sont pas associées au processus d’intégration. Malgré les différentes institutions politiques, judiciaires, économiques et financières, dans leur pratique les Etats n’arrivent pas à travailler avec ces institutions leur préférant les institutions internationales comme l’ONU, FMI, Banque Mondial…

Pendant longtemps l’Union Africaine n’a pas pu instaurer une dynamique permettant aux Etats d’avoir une vision commune de l’avenir de l’Afrique. Chaque Etat s’est renfermé sur lui-même ou à la limite s’est intégré dans des organisations sous régionales comme la CDEAO, la CEMAC, l’UEMOA,… qui ont considérablement effacé l’image de l’Union Africaine. L’Union Africaine est resté comme un syndicat des Etats d’Etats qui se réunissent à Addis-Abeba pour ne jamais de s’unir, et pour ne jamais relever ensemble les grands défis auxquels l’Afrique est confronté. Guerre civile, religieuses, ethniques, identitaire, famine, insécurité, chômage, pauvreté, manque d’eaux potables et de couverture sanitaire,…l’Afrique est malade de tous ces maux, mais les dirigeants africains restent incapables face à cela. L’Union Africaine regarde d’un regard complice l’Afrique sombrer dans le gouffre avec chaque jour de milliers de victimes innocentes. La guerre au Congo, le génocide Rwandais, la guerre en Somalie, en Libye, au Mali, en Centrafrique, en Cote d’Ivoire, aucune solution  ou prise de position concrète de l’Union Africaine violant ainsi le principe de solidarité entre Etat énoncer par les pères fondateurs à la création de l’OUA. Nkrumah avait bien raison lorsqu’il disait que l’Afrique doit s’unir ou périr car aujourd’hui le mal de l’Afrique c’est ce manque d’union, sinon comment comprendre qu’après 50 ans de panafricanisme, l’Afrique n’arrive toujours pas à régler ses conflits elle-même, comment comprendre que l’Afrique n’arrive plus à garantir l’autosuffisance alimentaire de ses populations et en fin comment comprendre que le visa coute encore 50 000fcf. Tout est ainsi mis en œuvre pour bloquer cette union politique, économique et administrative de l’Afrique. L’Union Africaine doit pouvoir se libérer du colonialisme, de l’impérialisme et du capitalisme pour en fin atteindre ses objectifs.

Quel avenir pour cette institution panafricaine ?

L’Avenir de l’Afrique réside incontestablement dans le panafricanisme et l’avenir de l’Union africaine et du panafricanisme réside dans le choix des hommes et femmes pour présider les destinés de cette organisation. Même si l’organisation se dote des meilleurs textes au monde tant qu’elle n’aura pas à sa tête des hommes et femmes capables, des hommes et des femmes  libres d’esprit et soucieux du devenir de l’Afrique, rien ne changera dans la marche actuelle des choses. Dans journal africain disait : ‘’il a fallu la détermination de plusieurs grands leaders pour que le panafricanisme prenne une forme institutionnelle, mais l’accouchement s’est fait dans la douleur’’. Sans l’engagement des pères fondateurs l’Union Africaine n’aurait peut-être jamais vu le jour, c’est pourquoi il faut encore l’engagement de tous les africains pour aller vers cet idéal qui fera de l’Afrique un contient enfin libre. L’avenir du panafricanisme est radieux et nous restons optimistes qu’aujourd’hui ou demain ce rêve de Nkrumah se réalisera un jour car l’Afrique peut au moins compter sur une jeunesse de plus en plus nombreuse sur les traces des pères fondateurs. Seulement pour arriver à cet idéal les populations africaines doivent être les acteurs principaux de cette longue marche car les chefs d’Etats africains se sont montré incapables de mettre en place une vraie intégration africaine, ou le malien se sentira chez lui au Sénégal, ou le sénégalais se sentira chez lui au Niger, ou le nigérien se sentira chez lui en Lybie, ou le Libyen se sentira chez lui au Congo, et ainsi de suite. En fin une nouvelle Afrique doit s’affirmer avec une nouvelle génération qui servira non pas les intérêts des puissances impérialistes mais les intérêts de nos pays, le panafricanisme doit s’enseigner dans nos écoles pour que les générations futures comprennent l’importance de cette marche dans laquelle réside l’avenir de l’Afrique.

 

 

   

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Source : Jeunesse africaine
http://www.jeunessafricaine.blogspot.fr/...

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