Opinion
Les Femen à
Notre-Dame :
vous avez dit « extrême », madame
Fourest ?
Marc Leroy
Mardi 12 février
2013
Caroline Fourest est, avec BHL ou
Jacques Attali, une des stars
incontournables de la bien-pensance
journalistique française. Homosexuelle
militante, bouffeuse de curé, anti-Front
National viscérale, elle avait il faut
bien le reconnaître toutes les qualités
pour séduire nos chers médias de masse.
Elle vient une fois de plus de s’y
illustrer en réalisant une série «
documentaire » pour la chaine de service
public France 5. A noter
qu’elle est déjà chroniqueuse ou
journaliste sur France 2, France
Inter et France Culture
(le tout payé avec vos sous, donc).
Cette série en quatre épisodes diffusée
dans l’émission de Carole Gaessler
Le Monde en Face, et intitulée
Les Réseaux de l’Extrême va lui
permettre une fois de plus de taper sur
tout ce qui commet de près ou de loin le
crime le plus insupportable qui se
puisse être : ne pas être 100 % d’accord
avec la conception toute personnelle
qu’elle a de notre société, digne
d’ailleurs du Meilleur des Mondes
d’Aldous
Huxley. Ses cibles principales
seront donc évidemment et comme à
l’accoutumé le Front National,
mais aussi la religion (église
catholique et islam… Pour le judaïsme,
par contre, on attendra encore longtemps
!), les sceptiques de l’histoire
officielle du 11 septembre 2001, et plus
simplement tous ceux qui ont une idée
divergente de la sienne que cela soit
sur la famille, la sexualité, ou la
société en général. Une petite
visite sur son blog (oui, je sais,
c’est carrément maso, mais le devoir
d’informer impose parfois des épreuves
difficiles) permet de voir avec quelle
modestie rafraîchissante la Caroline
nous présente sa nouvelle « œuvre ». Je
cite :
« Carole Gaessler
présente, dans Le Monde en face, une
série documentaire exceptionnelle
réalisée par Caroline Fourest. La
journaliste propose une enquête en
quatre volets au cœur des mouvements
radicaux qu’elle analyse depuis quinze
ans.
Ils empoisonnent le débat public,
les forums sur Internet et détruisent le
vivre-ensemble. Eux, ce sont les
« réseaux de l’extrême », des tribus
d’internautes soumis à des mercenaires
de la propagande passés maîtres dans
l’art de désinformer pour mieux faire
monter les tensions, radicaliser les
identités et semer le soupçon contre les
médias ou la démocratie. La journaliste
Caroline Fourest, qui travaille sur les
mouvances extrémistes depuis plus de
quinze ans, a décidé de décortiquer
leurs codes, d’en dévoiler les coulisses
et de les décrypter.
Au travers de quatre
documentaires incarnés et urbains d’un
genre nouveau, Caroline Fourest mène
l’enquête : rencontres avec les
meilleurs décrypteurs, diffusion
d’images souvent inédites en télévision…
Elle démasque ainsi leurs méthodes de
propagande et se confronte à leurs
membres. »
On notera avec amusement la haute
estime en laquelle Caroline Fourest
tient… Fourest Caroline. « une série
documentaire exceptionnelle »…
Charité bien ordonnée commence par
soi-même, mais avouez qu’elle fait fort,
la donzelle ! Et à la troisième
personne, encore : Alain Delon, sors de
ce corps !
Les titres des quatre épisodes
ensuite : « LES OBSÉDÉS DU COMPLOT…
LES RADICAUX DE L’ISLAM… LES ENRAGÉS DE
L’IDENTITÉ… LES NAUFRAGÉS DE SION
»… Si le terme « radicaux » semble pour
l’un des épisodes effectivement
incontournable… Obsédés… Enragés…
Naufragés… En matière de vocabulaire, on
peut dire que la journaliste Fourest
n’hésite pas, elle aussi, à se vautrer
dans l’extrême ! Mais il n’y a bien
entendu rien à attendre en matière
d’objectivité de celle qui a d’ailleurs
déjà été condamnée deux fois pour
diffamation en à peine quelques mois
pour des allégations mensongères dans
son dernier ouvrage (1 & 2). Ce qui ne
l’a pas empêchée de recevoir en ce début
d’année la médaille de Chevalier de
l’Ordre des Arts et des lettres des
mains de la Ministre de la Culture,
Aurélie Fillipetti, et n’a bien-sûr en
rien nuit à sa carrière sur le service
public français. CQFD.
Mais il est un réseau de l’extrême
que madame Fourest ne dénoncera pas dans
ses documentaires : c’est celui des
Femen, ces soi-disant féministes
dénudées d’un mouvement d’origine
ukrainienne qui ont envahi l’espace
public français depuis quelques mois.
Ces gugusses à oualp s’étaient déjà
plusieurs fois illustrées, notamment
lors de la manifestation de Civitas
en novembre dernier contre
le Mariage pour Tous, en
arborant en cette occasion des slogans
aussi peu extrémistes que : « fuck
God », « fuck church » ou
autre « occupe-toi de ton cul »,
aspergeant les manifestants (dont des
enfants) d’un liquide laiteux à l’aide
de vaporisateurs estampillés « Holly
Sperm » (sperme béni),
j’en passe et des meilleures comme vous
pourrez le voir sur les photos
illustrant cet article. Car ces harpies
hystériques bien peu soucieuses de
l’esprit démocratique qui imposerait
pourtant de simplement respecter les
opinions de chacun, madame Fourest ne
les trouvent pas extrêmes pour un sou :
mieux, elle est leur grande copine, leur
principal soutien médiatique. Elle était
même la complice, si ce n’est
l’initiatrice de leur « coup d’éclat »
anti Civitas, comme le confirme
d’ailleurs la première des photos
ci-dessous.
Femen, le retour
Aujourd’hui mardi 12 février, les
copines de Caroline Fourest en ont donc
remis une couche dans le bon goût et la
juste mesure : pour fêter à leur manière
la prochaine démission de Benoît XVI,
huit d’entre elles ont investi la
cathédrale Notre-Dame de Paris en se
mêlant aux visiteurs et pèlerins.
Dissimulées sous de longs manteaux,
elles se sont ensuite et comme elles en
ont désormais pris l’habitude dénudées,
arborant à nouveau des slogans
antireligieux d’une grande élégance
(voir photo) et se sont mises à faire
carillonner les nouvelles cloches de la
cathédrale, entreposées au sol dans la
nef en attendant leur prochaine
installation dans les tours. Tout cela
sous l’œil bienveillant de médias
prévenus à l’avance, et donc, une
nouvelle fois, complices de cette double
profanation.
Je suggère au passage aux Femen,
pour prouver aux masses sceptiques
(auxquelles je l’avoue j’appartiens) que
leur détestation religieuse ne se réduit
pas au seul catholicisme, d’investir
pour leur prochaine action d’éclat une
mosquée, ou -bien mieux encore dans la
France d’aujourd’hui- une synagogue,
juste pour voir comment elles y seront
reçues, et surtout quel traitement
médiatique leur vaudra alors leur si «
sympathique » manifestation contre la
religion… Allez : chiche !
Vous avez dit « extrême », madame
Fourest ?
Marc LEROY – La Plume à Gratter
(1)
http://www.bfmtv.com/politique/caroline-fourest-reconnue-coupable-diffamation-envers-marine-pen-354462.html
(2)
http://counterpsyops.com/2013/01/22/nouvelle-condamnation-de-caroline-fourest-pour-diffamation/
Publié le 13 février 2013 - Source
La Plume à Gratter
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