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L'armée se retire de Hama et d'Idleb, mission accomplie
Louis Denghien


Soldats syriens à Hama le 10 août : ils ont combattu plus souvent des fanatiques armés que des civils réformistes !

Jeudi 11 août 2011

Un correspondant de l’AFP a confirmé, mercredi 10 août, que l’armée s’était bien retirée « partiellement » de Hama, au terme de plusieurs jours de guérilla urbaine contre des opposants armés. Les soldats procéderaient au nettoyage de rues et au démantèlement des dernières barricades. Toujours selon la même source, la plupart des commerces sont toujours fermés, mais le gouverneur de la ville, Anas Naem, assure que les produits alimentaires de première nécessité commencent à revenir chez les commerçants.

Hama, on le sait, a été en quelque sorte l’épicentre du mouvement de contestation anti-Bachar. Dans cette ville qui fut le théâtre d’une véritable insurrection armée et d’une répression sanglante en 1982 – et qui demeure une place-forte des Frères musulmans – la révolte a sans doute été plus violente qu’ailleurs : des groupes armés ont encadré, ou débordé régulièrement les manifestants plus pacifiques, et certains quartiers comme celui dominé par l’ »émir » salafiste al-Aroor sont devenus de vraies zones de non droit comme on dit chez nous. De cette réalité – niée aussi longtemps que possible par les médias occidentaux – témoignent plusieurs films diffusés sur la télévision d’Etat syrienne mais surtout sur internet. Qui rendent comptent aussi d’exactions caractérisées de la part de ces radicaux (voir la vidéo et l’article « Les opposants « pacifiques et démocrates » de Hama en pleine action » mis en ligne le 2 août et aussi l’article « Petit hommage du vice à notre vertu » mis en ligne le 5 août). C’est aussi à la demande de notables locaux, de représentants de la majorité silencieuse de Hama – pas forcément tous des Baasistes ou des « Bacharistes » – que l’armée est intervenue – le 31 juillet -, pour mettre fin à l’anarchie et – mais oui – à la terreur que certaines minorités agissantes islamistes s’appliquaient à faire régner pendant des semaines (voir notre article « Hama : chiffres invérifiables et choeur des vierges occidentales« , mis en ligne le 1er août). Parmi les nombreux exemples de mauvaise foi journalistique suscités par ces événements, on retiendra cet extrait d’un article du site de L’Express (mis en ligne le 10 août) et qui parle d’une vidéo montrant un appartement « saccagé par de nombreuses explosions et par les combats menés par les forces de Bachar al-Assad« . Sans doute, mais au fait, contre qui combattaient, en la circonstance, les hommes de Bachar : contre des squatteurs en retard de loyer ? Contre des fêtards coupables de tapage nocturne ?

Le bilan humain a certainement été élevé à Hama : le contexte de guérilla urbaine est potentiellement gros de bavures. Les « ONG » qui, avant d’être « démocrates », « humanitaires » ou « droits-de-l’hommistes », sont une émanation de l’opposition – souvent radicale et intransigeante – au régime en place, ne cessent de publier des bilans invérifiables sur le sujet : au 10 août, les cyber-dissidents avancent le chiffre d’une centaine de morts depuis le début de l’offensive de l’armée à Hama, offensive que les « ONG » du type OSDH ou « Ligue syrienne des droits de l’homme » ont aussitôt « vendue » à la presse internationale comme « massacre du Ramadan« .

Une anarchie et une terreur « citoyennes » ?

Une chose est sûre, entre les soldats tombés au combat, les fonctionnaires ou partisans locaux du régime massacrés par les activistes, et les activistes abattus par l’armée, la part des civils innocents victimes de la répression reste à établir dans ce décompte. En parlant de décompte, on sait ce que nous pensons de la vraisemblance des manifestations de « plusieurs centaines de milliers d’opposants » à Hama annoncées par les « résistants » de la toile (voir notamment notre article « Hama : chiffres invérifiables et choeur des vierges occidentales » mis en ligne le 1er août), et même la grande presse s’est fait – timidement – l’écho de nos remarques et mises en doute : même le très « journalistiquement correct » Gaétan Vannay, de la Radio Suisse Romande, très favorable aux contestataires et présent à Hama avant et au moment de l’offensive militaire, parle de « dizaines de milliers de manifestants » et non pas de centaines de milliers, on nous excusera de souligner cette petite « nuance » statistique !

Au fait, l’armée syrienne s’est aussi retirée, mercredi 10 août, de la ville d’Idleb, dans le nord-ouest du pays et à environ 80 kilomètres au nord de Hama. Des journalistes étrangers, présents sur place dans le cadre d’un déplacement organisé par les autorités, ont confirmé cette information. Là comme ailleurs, l’armée rentre dans ses casernes une fois sa mission – qui est de rétablir la sécurité et une vie normale – accomplie. On peut toujours discuter de la nature et des fautes du régime syrien : aucun pays, si démocratique soit-il, ne peut laisser ses villes livrées à l’émeute, au pillage et, a fortiori, aux crimes. Isn’t it, Mr Cameron ?

Publié le 11 août 2011 avec l'aimable autorisation d'Info Syrie

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Source : Info Syrie
http://www.infosyrie.fr/...

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