Opinion
L'armée syrienne
libère Qousseir des terroristes
de l'alliance américano-takfirie
Latifa
Husseïni
Lundi 10 juin 2013
Qousseir, bastion des rebelles, est
tombé aux mains de l'armée syrienne. Une
victoire réalisée à l'issue d'une
bataille lancée le 19 mai. L'armée a
déclaré Qousseir une ville sécurisée,
nettoyée des terroristes de l'alliance
américano-takifirie.
Le projet occidental a échoué dans cette
ville en dépit des importantes munitions
acheminées aux groupes terroristes sous
la couverture de la Ligue arabe et de la
communauté internationale.
L'armée syrienne est parvenue à
récupérer la plus grande ville du rif de
Homs (598,80km2).Ce fait qui lui
permettra plus tard de contrôler Homs et
Hama.
Dans les détails, l'armée y a lancé une
offensive surprise contre les
combattants de l'Armée syrienne Libre
(ASL), lesquels ont été tués, captivés
ou se sont enfuis vers les régions
avoisinantes.
Les rebelles ont reconnu les faits. Le
directeur du soi-disant Observatoire
syrien des Droits de l'homme (OSDH),
Rami Abdul Rahman, a dit à l'AFP que les
combattants de l'opposition ont lutté
jusqu'au bout, mais qu'ils se sont
retirés de la ville à cause du manque
des munitions.
Les médias israéliens ont suivi de près
l'avancée de l'armée syrienne sur le
terrain. La deuxième chaine de la
télévision israélienne a indiqué que les
réalisations de l'armée syrienne et du
Hezbollah sur le terrain, seraient une
victoire stratégique en Syrie. La chaine
a estimé que ce qui se déroule à
Qousseir empêchera les rebelles de
lancer des offensives durant plusieurs
mois.
Le professeur des Relations
internationales de l'université de
Damas, Bassam Abou Abdallah a affirmé à
Al-Ahednews que le contrôle par l'armée
syrienne de Qousseir était un coup
décisif asséné à l'opposition, dont les
combattants ont perdu plus de 40 % des
voies de ravitaillement à partir du
Liban.
«Qousseir était le principal fief des
rebelles. Cette ville renfermait une
importante structure logistique et
militaire. Avec sa chute dans la main de
l'armée, le projet américano-sioniste
commence à vaciller en Syrie, face à la
montée en puissance de l'axe de la
résistance dans la région», a-t-il
estimé.
«C'est une véritable victoire de la
résistance et de ses alliés, en prélude
aux opérations militaires dans le rif de
Hama, d'Idlib et puis dans le nord-est
de la Syrie. Cependant, selon les
sources militaires, les importantes
opérations seront menées à Alep et son
rif, afin de nettoyer le territoire
syrien des groupes terroristes inféodés
à l'étranger», a-t-il ajouté.
Selon M. Abou Abdallah, la raison de la
défaite des rebelles serait la méthode
et les tactiques militaires adoptées par
l'armée syrienne, ayant assuré de
nouvelles voies pour l'acheminement des
renforts vers la ville.
Il a dans le même contexte affirmé que
les médias israéliens s'étaient
intéressés à cette bataille, car cette
dernière visait directement la
résistance. «Israël avait activé les
dispositifs d'espionnage implantés dans
la ville, afin d'assister les
terroristes dans les combats contre le
Hezbollah et l'armée syrienne», a-t-il
conclu.
Le député syrien Khaled Abboud a pour sa
part rappelé que les confrontations de
Qousseir étaient stratégiques pour
l'ennemi, ce qui a poussé les Syriens et
leurs alliés à riposter d'une manière
stratégique.
M.
Abboud a souligné la coïncidence entre
l'annonce de la libération de Qousseir
et la tenue des négociations russo-américano-onusiennes.
Selon ses propos, les Syriens et leurs
alliés ont retiré toute carte que
pourraient utiliser les Etats-Unis
durant les pourparlers, contrairement au
passé où l'occident exploitait les
fabrications sur les massacres pour en
accuser le régime syrien. «Cette fois,
Washington est dépourvu de toutes les
cartes à la conférence de Genève».
«La nature de l'agression étrangère
contre la Syrie est basée sur le facteur
géographique, d'où l'importance du site
géographique de Qousseir. Cette ville
classée par les Américains et les
Israéliens comme une tribune pour cerner
la résistance et ses alliés au Liban»,
a-t-il expliqué.
«L'ennemi a été déçu lorsque les deux
corps militaires de l'armée syrienne et
du Hezbollah ont été unis à Qousseir.
Désormais, l'ennemi ne peut plus compter
sur les extrémistes pour frapper la
résistance».
Le député Abboud a prévu la réédition
des combats féroces dans d'autres
régions syriennes, notamment à Alep.
De ce qui précède, on pourrait déduire
que la bataille de Qousseir a plongé le
tandem occidental soutenant les
terroristes en Syrie dans la confusion.
Les mercenaires afghans, tchétchènes,
arabes et africains penseront à
plusieurs reprises avant de poursuivre
la bataille. L'effondrement des rebelles
de Qousseir se répercutera surement sur
les pays hostiles à la Syrie.
Traduit par :
french.alahednews
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