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L'hôte de la Maison-Blanche face à la question palestinienne

Obama: Un cas !
Karim Mohsen


Obama a-t-il subi un lavage de cerveau de la part du lobby pro-israélien ?

Mardi 8 novembre 2011

Voilà un homme politique, chef d'Etat de la première puissance mondiale, qui a «réussi» un improbable virage à 180°. Indigne. Lamentable.

A l'instar de ses pairs de la Maison- Blanche, l'actuel hôte du Bureau ovale, s'est essayé aux proclamation grandiloquentes, voire absurdes, sur la guerre et la paix. Mais Obama s'est fait remarquer en en faisant trop alors qu'à l'évidence il n'avait pas les moyens de sa politique. Cela apparut de manière marquante au détour de ses déclarations en rapports avec le contentieux israélo-palestinien. En fait, le président Barack (Hussein?) Obama a réussi la gageure unique dans les annales présidentielles américaines, de décrocher le prix Nobel de la paix tout en accentuant l'effort de guerre de son pays en Afghanistan. Obama parla, d'ailleurs, si bien de la paix, tout en renforçant l'effectif de guerre américain, qu'il en obtint, à la surprise générale, le prix Nobel de la paix. Il fallait le faire. Mais ce qu'il fit aux Palestiniens restera gravé dans les chroniques de la diplomatie internationale. Il y a juste un an à l'époque de l'Assemblée générale de l'ONU, le président américain, du haut de cette auguste tribune, fit le souhait de voir la Palestine siéger parmi les Etats aux Nations unies en 2011. Mais, depuis, Obama est devenu le plus déterminé pourfendeur de la Palestine; menaçant de faire usage du veto pour faire barrage à son entrée à l'ONU. Que s'est-il alors passé? Ainsi, lors de son discours du 23 septembre 2011, le président US s'est réellement surpassé tant par son cynisme que par l'aberration de ses propos sur la Palestine. Voilà un président qui fait, sans état d'âme, un virage à 180° rarement observé dans les longues annales de la diplomatie mondiale. Voilà ce que disait Obama à propos de la Palestine lors de son «fameux» discours du Caire en juin 2010 «(...) Ceci dit, il est également indéniable que le peuple palestinien, qui regroupe des musulmans et des chrétiens, a souffert en quête d'un territoire. Depuis plus de soixante ans, il connaît la douleur de la dislocation. Beaucoup attendent dans des camps de réfugiés en Cisjordanie, à Ghaza et dans des terres voisines de connaître une vie de paix et de sécurité à laquelle ils n'ont jamais eu le droit de goûter. Ils subissent au quotidien les humiliations - grandes et petites - qui accompagnent l'occupation. Il n'est pas permis d'en douter: la situation du peuple palestinien est intolérable. L'Amérique ne tournera pas le dos à l'aspiration légitime du peuple palestinien à la dignité, aux chances de réussir et à un État à lui.» Mais le 23 septembre l'Amérique a bel et bien tourné le dos aux Palestiniens. Et pour cause! On raconte que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu qui, resté dans les coulisses, n'a pas assisté au discours d'Obama, jeta un regard goguenard et méprisant au président américain sortant de l'enceinte de l'Assemblée générale, en faisant ostensiblement semblant de lire le discours que devait prononcer Mahmoud Abbas. Le lobby américain pro-israélien a bien fait son travail avec un Obama qui se l'est tenu pour dit. Quand il est question d'Israël on lui a appris que le président états-uniens n'a pas le droit d'avoir une opinion. Il a surtout à sexécuter. Ce que lui a rappelé le lobby pro-israélien. Du sénateur en campagne électorale au président bien établi à la Maison- Blanche, que de chemin parcouru et surtout que de renoncement à des idéaux en définitive peu assurés. «No one is suffering more than the Palestinians» (Aucun peuple ne souffre autant que les Palestiniens). Cette déclaration du candidat Obama avait ému et suscité un grand respect pour l'homme parmi les peuples épris de paix, notamment les peuples palestinien et musulmans. Ces propos, prononcés, il ne fait pas de doute, dans un moment de lucidité ont valu à Barack Obama une avalanche de volée de bois verts et de critiques d'Israël et de la droite US et occidentale. Il y a donc un gouffre sidéral entre l'Obama, en campagne électoral qui fit sa déclaration au journal Des Moines Register le 12 février 2008, et l'Obama président qui menace de brandir le veto US à l'admission de la Palestine à l'ONU. Entre ces deux faits il a été prix en charge par le lobby sioniste qui lui fit un lavage de cerveau en règle. Un lavage de cerveau qui fit nier au chef de la Maison- Blanche ce qu'il affirmait naguère. Il est patent qu'il existe des peuples, parmi les minorités, qui souffrent et continuent de souffrir dans le monde. Aucun toutefois n'a enduré autant que ce que supportent les Palestiniens, chassés de leurs territoires où vécurent depuis des temps immémoriaux leurs ancêtres comme aucun peuple n'a assisté au repeuplement de son pays par d'autres peuples venus de toutes les contrées de la planète sans aucun lien avec ce territoire. Il suffit que n'importe débarquant en Israël se déclare juif pour se voir illico-presto fournir logement, allocation, prime d'installation...Les Palestiniens sont parqués depuis 60 ans dans des «bantoustans», sous blocus à Ghaza, encerclés par le mur de l'apartheid en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Voilà la vérité que M.Obama ne veut plus voir, jusqu'à prononcer, aux Nations unies, le discours le plus indigne, le plus honteux prononcé par un chef d'Etat. Israël est la quatrième puissance nucléaire, les Etats-Unis sont les mieux placés pour le savoir, il occupe des territoires qui ne lui appartiennent pas, reconnus palestiniens par l'ONU, la communauté internationale, et les USA eux-mêmes. Cela n'a pas embarrassé outre mesure Obama qui mit sur un même pied d'égalité un oppresseur israélien, détenteur de l'arme atomique, et des Palestiniens opprimés et disloqués (dixit Obama au Caire). C'est celui-là le monde «juste» qu'Obama prétend vouloir construire?

Droits de reproduction et de diffusion réservés © L'Expression
Publié le 7 novembre 2011 avec l'aimable autorisation de l'
Expression

 

 

   

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Source : L'Expression
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