Gaza
Malgré la trêve, les aspects de blocus n'ont pas changé
Dr.Kamil el Shami 29
juillet 2008 Depuis
plus de vingt jours, une trêve entre le mouvement du Hamas et de
l'état de l'occupation israélienne s’est mis en place dans la
bande de Gaza bien que la situation sur terrestre n'ai pas
changé. Les citoyens de la Bande de Gaza n'ont pas pu jusque là
obtenir leurs exigences primordiales
tels
que la liberté de voyage, l'obtention d'eau potable, de
nourriture, le traitement, l’électricité et le carburant d'une
quantité adéquate.
Pour la plupart des
habitants de Gaza, voyager vers l'Egypte est un rêve lointain
surtout, pour
les
patients et les étudiants.
Contrairement aux
citoyens dans des autres pays,
qui
peuvent voyager pour visiter leurs familles et rentrer dans
leurs foyers sans aucun problème,
les habitant de la bande de gaza,
eux, ne le peuvent pas .
Un de mes ami qui a
passé 3 jours au point de passage de Rafah afin d'aller à
l'Université Ain Shams pour terminer ses études m'a dit: «soyez
optimistes sauf à Gaza" ... Un autre a proclamé: "Tous les
chemins ne mènent pas à Gaza."
Le Visiteur des rues,
villes et des villages de la bande de Gaza pourrait découvrir
rapidement que les causes du siège qui ont paralysé les piliers
économiques persiste, bien que la situation a changé dans
certain autres domaines.
Les stations qui
importaient avant l'imposition de siège
2,2
milliards de shekels de différents types de carburant, restent
encore fermées.
Un des propriétaires des
stations de carburant a affirmé que la quantité obtenue
actuellement ne répond qu'à 10% seulement des besoins de la
population.
Un grand nombre de véhicules privés et publics ne bougent pas en
raison de pénuries de carburant. Les gens doivent attendre de
longues heures
pour prendre un taxi afin d’arriver
à leur but.
L'odeur de l'huile à
frire utilisée par les chauffeurs de taxi est encore dans l'air
des villages et des villes, ce qui cause des nausées à la
population.
De petites quantités de gaz de cuisson ont
commencer a arrivé aux stations de distribution de gaz, mais
l'accès aux bouteilles à gaz est encore très difficile.
D'autre part, des
grandes quantités de fruits ont conquis
les
marchés de Gaza importés en provenance d'Israël. En effet, les
agriculteurs israéliens produisent spécialement des fruits pour
les marchés de la bande de Gaza, et ces fruits ne peuvent être
vendus ni en Israël ni dans d'autres marchés mondiaux, en raison
d'être conservés de nombreux mois au réfrigérateur israéliennes
. Avant le siège, 70000 tonnes par an environ, soit l'équivalent
de 15% de la production annuelle de fruits d'Israël on été
importés à la bande de Gaza.
Il n'y a plus d'aliments, notamment les
produits laitiers qui se font de plus en plus
rare. La bande de Gaza consommait une valeur de 600
millions de shekels par an avant le blocus. Mais à cause du
renforcement des mesures de sécurité qui accompagnent les
marchandises à l’entrer de Gaza et en raison des fermetures
successives des passages entre la bande de Gaza et Israël cette
valeur a diminué à moins de 250 millions de shekels.
Le secteur de la construction souffre aussi
du blocus, en effet, le marché est vidé de toutes sortes de
matériaux. Depuis le début de la trêve, seulement 400 tonnes de
ciment sont importés alors que la bande de Gaza a besoins de
3500 tonnes par jour environ, pour que le secteur de la
construction
puisse revenir à travailler
efficacement. Notons l'absence d'autres matières
ayant
un rapport avec le secteur de la construction.
Le blocus a détruit
complètement ce secteur, il
a
conduit plus de 40000 travailleurs au chômage. De plus, il a
contribuer à la fermeture de plus de 3500 atelier qui était
exploité. En effet, les gazaouis
importaient
tous leurs besoins en matière de construction
d'Israël,
d'une
valeur de 2 milliards de shekels par an environ.
On ne voit aucune
amélioration quant à l'électricité fournit par Israël ou celle
produit par la centrale électrique de la bande de Gaza. Ainsi,
Israël fournit deux tiers d'électricité la bande de Gaza, estimé
à environ 1,3 milliards de kilowatts par heure par an. Mais les
quantités ne sont pas suffisantes en raison de l'augmentation de
la demande d'électricité, ce qui conduit à des pannes de courant
de sept heures chaque jour dans les villages et les villes de la
bande de Gaza de part une pression énorme sur la ligne
principale de courant. Tandis que l'Égypte fournit 17 millions
de kilowatts à la bande de gaza puis le reste est produit de la
centrale électrique de Gaza qui souffrent d'une pénurie de fioul
et de
pièces détachés, ce qui mène à une production moins de 30% de sa
capacité habituelle.
Le secteur agricole souffre d'un déficit
total à l'exportation de produits agricoles pour Israël, ou à la
Cisjordanie, ou même à l'étranger avec l'intermédiaire de la
société israélienne Ajrickso. Les exportations de légumes et
d'agrumes depuis le début du siège ont baissées de 1,5 milliards
de shekels par an après l'imposition du blocus, causant de très
lourdes pertes dans le secteur agricole.
Il y a encore des
difficultés à obtenir de l'eau potable de part le manque de
carburant nécessaire au fonctionnement des puits qui pompent
l'eau à la population.
La bande de Gaza importe de la société des
eaux israélienne, 5 millions de mètres cubes d'eau potable d'une
valeur d'environ 12 millions de shekels par an. Mais les
consommateurs ne sont pas fournis régulièrement, en effet ils
reçoivent de l’eau une fois tous les 3 jours.
En ce qui concerne les
plages de la bande de gaza, elles sont polluées par l'afflux de
grandes quantités d'eaux usées sur les rives de la mer, ce qui
les rend dangereuses pour les milliers de vacanciers qui ne
trouvent pas autre refuge que la plage polluée . Bien que
certaines institutions essaient de réduire le risque de
catastrophe en confirmant que la pollution existe dans certaines
plages seulement.
En général les problèmes persistent à cause du siège, avec plus
de 60% des magasins fermés, faute de manque de marchandises. La
souffrance des hôpitaux continue sans cesse à connaître une
grave pénurie de médicaments et de matériel. Une congestion
inhabituelles des patients afin d’avoir des remèdes en raison de
maladies causées par la canicule de cette année.
Dr.Kamil el Shami
Professeur à l'université et écrivain à la Bande de Gaza
shamikamil@yahoo.com
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