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Opinion

Les médias algériens ne sont pas tendres
avec le Président Bouteflika
Gilles Munier


Gilles Munier

Mercredi 1er mai 2013

Brève revue de la presse algérienne par Gilles Munier.

Les principaux quotidiens indépendants francophones ne sont pas tendres avec Abdelaziz Bouteflika, toujours hospitalisé au Val-de-Grâce à Paris. Selon « un membre que sa famille » – probablement un des ses frères puisque le professeur Bougherbal, son médecin est resté curieusement à Alger - le Président algérien devrait être retour à la fin de la semaine. Il justifie son transfert par le « manque de compétences médicales » et le« manque de moyens techniques » en Algérie. Indigné, un de ses confrères - neurochirurgien à l’hôpital de Blida – a déclaré que le Président présentait peut-être autre chose que ce que le professeur Bougherbal avait diagnostiqué (El Watan- 30/4/13).

Saïd Bouteflika, frère du Président, mis en cause par le DRS dans une affaire de corruption

Dans le même numéro d’El Watan, on peur lire que le « samedi 26 avril, à midi, un «quart d’heure» avant l’AIT, l’accident ischémique transitoire, un «clash» d’une rare violence mais d’origine non contrôlée a failli emporter le Président. Que s’est-il passé au juste ? Les Landerneau algérois frétillent, supputent, tirent des plans sur la comète : «Des hommes du général Toufik étaient venus sommer le président d’écarter son frère…!!!», susurre-t-on. Des sources de l’«entourage» du Président (citées par TSA) passent aussi aux aveux. Avant son accident, le chef de l’Etat était très en colère suite la publication d’informations mettant en cause son frère Saïd dans des affaires de corruption, puis son limogeage de son poste de conseiller à la présidence de la République. «Il a été très affecté par ces rumeurs, disent les sources, il est entré dans une colère noire. Il a même demandé d’où pouvaient venir ces informations qui ciblent directement un membre de sa famille de manière violente».

Dans le quotidien Liberté (29/4/13) le chroniqueur Mustapha Hammouche, écrit : « Tant mieux si l’incident est sans gravité. Et tant mieux que ce soit enfin le professeur Bougherbal, plutôt que Cheb Mami (1), qui nous entretient de la santé du Président. Il y a là le signe d’un double progrès : concernant la diligence de l’information, d’une part, et la qualité du porteur de bonnes nouvelles, d’autre part.

Cela dit, la question de l’état politique du pays ne dépend pas de la seule question de la santé de son chef d’État. La situation d’abandon, dans laquelle dépérissent des secteurs entiers de la vie économique, sociale et institutionnelle et de larges espaces du territoire, renvoie d’abord à la nature du régime. »

L’heure est venue pour Bouteflika de « passer la main »

Dans le numéro précédent, on avait appris que le FLN avait mis en placeune « cellule de veille et de suivi des informations et commentaires en rapport avec la santé du Président … structure pour recueillir toutes les informations et commentaires publiés sur les sites Web, les réseaux sociaux, les chaînes de télé, la presse écrite nationale et étrangère sur cette question. ».

Pour Kharroubi Habib, du Quotidien d’Oran (29/4/13), l’heure est venue pour le Président « de passer la main dans des conditions sereines et démocratiques. S’il surmonte son problème de santé, Bouteflika devra accélérer le processus de révision constitutionnel mais surtout veiller à ce que son contenu réponde aux attentes populaires d’un Etat régi par les normes du droit et de la démocratie et obéissant au respect de la souveraineté du peuple ». Il faut pour cela, ajoute le journaliste, « barrer la route aux faiseurs de rois ». Autrement dit, sans doute, barrer la route aux manœuvres de son entourage et de certains membres du DRS, le service secret algérien.

(1) Cheb Mami : Célèbre chanteur de Raï, habituel soutien de Bouteflika lors de ses campagnes électorales. En novembre 2005, il avait rendu visite au Président algérien, hospitalisé au Val-de-Grâce, et avait déclaré à l’AFP que Bouteflika « allait vraiment bien », qu’il « était souriant, comme d'habitude », et « n'était pas marqué, pas du tout fatigué ».

© G. Munier/X. Jardez
Publié le 1er mai 2013 avec l'aimable autorisation de Gilles Munier

 

 

   

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Source : France Irak
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