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Gilad.co
La Judée déclare la
guerre à Obama
Gilad Atzmon
Jeudi 25 mars 2010
http://www.gilad.co.uk/writings/judea-declares-war-on-obama-by-gilad-atzmon.html
La semaine dernière, nous avons vu des
informations, dans la presse, au sujet de l’offensive de l’Aipac
contre le Président Obama. Il a été rapporté que le lobby juif
américain avait ôté ses gants de velours. Ouvertement, l’Aipac
avait décidé d’augmenter sa pression sur les dirigeants
américains et, en particulier sur le Président Obama.
« Les déclarations récentes de
l’administration Obama au sujet des relations
américano-israéliennes est un sujet de grave préoccupation », a
indiqué l’Aipac dans sa
déclaration. La
réaction de l’Aipac faisait suite à un week-end de
récriminations et de demandes américaines, à la suite des
annonces provocatrices d’Israël selon lesquelles il avait donné
son approbation préalable à la construction de 1 600
appartements supplémentaires destinés à des colons juifs dans un
quartier palestinien de l’Est de la ville de Jérusalem occupée.
Contrairement au Président Obama, qui
semble apporter la priorité à des questions telles que son
projet de loi sur la sécurité sociale et à la relance de
l’économie des Etats-Unis, l’Aipac affirme savoir quels sont les
« véritables » intérêts de l’Amérique et la manière dont ces
intérêts doivent être poursuivis. « L’administration devrait
faire un effort conscient et se garder de toutes exigences
formulées publiquement et de tout ultimatum unilatéral visant
Israël, avec lequel les Etats-Unis partagent des intérêts
essentiels, fondamentaux et stratégiques ». L’Aipac a suggéré
par ailleurs que les dirigeants américains devraient se
focaliser sur une éventuelle confrontation avec l’Iran.
« L’escalade verbale des derniers jours ne peuvent que nous
détourner du travail substantiel qui doit être fait en ce qui
concerne l’urgente question de la recherche rapide, par l’Iran,
d’armes nucléaires ».
Certes, l’on sait que les lobbies juifs n’y
vont jamais avec le dos de la cuillère lorsqu’il est question de
faire pression sur des Etats, des dirigeants mondiaux et même
des superpuissances. Le comportement de l’Aipac, pas plus tôt
que la semaine dernière, m’a rappelé la déclaration de guerre
des juifs contre l’Allemagne nazie, en 1933.
Peu de gens savent qu’en mars 1933,
c’est-à-dire bien avant qu’Hitler ne soit devenu le chef
incontesté de l’Allemagne et n’ait entrepris de restreindre les
droits des juifs allemands, le Congrès juif américain annonça
l’organisation d’une manifestation de protestation massive dans
les jardins de Madison Square, appelant à un boycott américain
des produits allemands.
Il est évident que je pense qu’Obama n’a
rien de commun avec Hitler ! Il n’y a vraiment pas grand-chose
de commun entre les deux leaders, en termes de philosophie,
d’attitude vis-à-vis de l’humanisme ou de vision de la paix
mondiale [1]. Toutefois, il est difficile de fermer les yeux sur
les similarités entre le comportement de l’Aipac, la semaine
passée, et la conduite qui fut celle du
Jewish American Congress
en 1933.
Le 24 mars 1933, le Daily Express (de
Londres) a publié un article annonçant que les juifs avaient
d’ores et déjà lancé leur boycott contre l’Allemagne et qu’ils
brandissaient la menace d’une « guerre sainte » à venir sous
peu. Ce quotidien à grand tirage exhortait les juifs, partout
dans le monde, à boycotter les produits allemands et à
manifester activement contre les intérêts économiques de
l’Allemagne.
The Express indiquait que l’Allemagne était
« désormais confrontée à un boycott mondial de son commerce, de
ses services financiers et de son industrie… à Londres, à New
York, à Paris et à Varsovie, les hommes d’affaires juifs sont
unis et prêts à mener ensemble la Croisade économique contre
l’Allemagne ».
Les sources juives ont tendance à en faire
des tonnes au sujet du fait que la décision prise par Hitler le
28 mars 1933 ordonnant un boycott contre les commerces et les
produits juifs était une escalade en riposte directe à la
déclaration de guerre des dirigeants juifs mondiaux contre
l’Allemagne. De fait, la seule enclave juive qui reconnaît
l’ordre historique exact des événements ayant conduit à la
destruction des juifs d’Europe est la secte juive orthodoxe
antisioniste connue sous le nom de
juifs de la Torah.
J’imagine qu’au cas où, de manière similaire, les choses se
gâteraient entre l’Amérique et ses lobbies juifs, les idéologues
tribaux juifs seraient les premiers à oublier (volontairement)
que c’est bien l’establishment juif américain qui aura travaillé
d’arrache-pied à nourrir cette inévitable animosité.
Si vous vous demandez pour quelle raison
les politiciens juifs répètent exactement les mêmes erreurs
encore et toujours, la réponse est très simple. Les juifs ne
connaissent pas leur histoire juive, pour la bonne et simple
raison que
l’histoire juive n’existe pas !
C’est comme ça : l’histoire juive est faite
de bric et de broc, de fables ficelées à la va-vite ensemble
afin de donner une image fallacieuse de narratif victorieux.
L’histoire juive est une collection de points aveugles, reliés
entre eux par des mythes, des fantaisies et des mensonges, afin
de présenter l’illusion d’un narratif cohérent du passé et une
vague apparence de chronologie. L’universitaire israélien
Shlomo Sand nous a
appris que les sionistes, ainsi, dans une certaine mesure, que
leurs rivaux, les
Bundists, n’étaient
pas particulièrement timides lorsqu’il s’agissait d’ «
inventer » l’histoire de leur (soi-disant) nation juive.
C’est même encore plus grave : il n’est pas
jusqu’à l’holocauste, qui aurait pu être un coin illuminateur
majeur dans le rayonnement juif, a été transformé en un chapitre
sclérosé qui ne fait que pérenniser la cécité. En tant que
vision du passé, il a pour fonction de cacher et de déguiser, et
non de révéler et d’informer. Dans un livre d’histoire juive,
vous ne trouverez rien au sujet de la « déclaration de guerre de
la Judée contre l’Allemagne nazie ». Dans les textes historiques
juifs, le compteur de la chronologie n’est jamais déclenché
avant que la
souffrance juive ait commencé. L’histoire juive se transcende
elle-même, par-delà la notion de causalité. Elle veut nous
persuader du fait que la persécution contre les juifs naît de
nulle part.
Les textes historiques juifs éludent les
questions incontournables telles que les raisons pour lesquelles
l’hostilité se développe une fois après l’autre et celles pour
lesquelles les juifs se font des ennemis aussi nombreux avec une
telle facilité ?
Manifestement, les dirigeants de l’Aipac
sont en train de réitérer les graves erreurs de leurs
prédécesseurs du Congrès juif américain. Ils n’apprennent rien
de leur histoire, car il n’existe pas le moindre texte
historique juif duquel on puisse retenir quelque chose. En lieu
et place de texte historique, les juifs ont l’Holocauste, qui
est un événement ayant mûri pour finir par donner une nouvelle
religion (ce qui est une tout autre chose).
De toute évidence, la religion
holocaustique est judéo-centrique jusqu’à la moelle. Elle
définit la Raison d’être juive. Pour les juifs, elle signifie
une impuissance innocente totale de la diaspora, et elle
considère que le Goy est un assassin « irrationnel » en
puissance. La nouvelle religion juive prêche la vengeance. Elle
va jusqu’à instituer un nouveau Dieu juif. Au lieu de
l’ancestral Yehova, le nouveau Dieu juif est « le juif »
lui-même : cet être courageux et futé, celui qui a survécu au
génocide ultime, au plus sinistre des génocides, celui qui a
ressurgi des cendres et qui est allé vaillamment de l’avant,
vers un nouveau commencement…
Jusqu’à un certain point, la religion
holocaustique signale l’abandon du monothéisme par le judaïsme,
puisqu’aussi bien chaque être juif est un petit Dieu ou une
petite Déesse en puissance. Ainsi, Gilad Shalit est le Dieu
‘innocence’, Abe Foxman est le Dieu antisémitisme, Madoff est le
Dieu de l’entourloupe financière, Greenspan est le Dieu de la
« bonne économie ». Lord Goldsmith est le Dieu du ‘feu vert’,
Lord Levy est le Dieu du recueil de fonds, Wolfowitz est le Dieu
du nouvel expansionnisme américain et l’Aipac et l’Olympe
américain où les êtres humains américains élus viennent demander
la pitié et le pardon pour le fait d’être Goyim et d’oser, à de
rares occasions, dire la vérité sur Israël.
La religion holocaustique est le stade
ultime dans la dialectique juive ; c’est la fin de l’histoire
juive, car c’est la forme la plus profonde et la plus sincère de
l’ «auto-admiration ». Au lieu d’inventer un Dieu abstrait
préférant les juifs pour en faire son peuple élu, dans la
religion holocaustique, les juifs saucissonnent la moelle
divine. Le juif, tout simplement, s’élit lui-même. C’est la
raison pour laquelle l’identité politique juive ne saurait être
assujettie à des occurrences humainement contingentes. Le
nouveau Dieu juif, entendre par là « le juif », ne fait que
réécrire les fables au service de la tribu, dès que le besoin
s’en fait sentir. Cela peut expliquer pourquoi la religion
holocaustique est protégée par les lois, alors que n’importe
quel autre chapitre et n’importe quelle autre narration de
l’histoire peuvent être débattus ouvertement par les historiens,
les intellectuels et tout un chacun.
On l’aura deviné : avec une telle vision du
monde intensément autocentrée, il n’y a plus beaucoup d’espace
pour l’humanité, pour la grâce ou pour l’universalisme. Personne
ne sait, en vérité, si les juifs pourront un jour guérir de leur
nouvelle religion. Mais il est crucial que tout humaniste
résiste de toutes ses forces à la religion holocaustique, qui ne
peut que répandre le malheur, la mort et le carnage.
[1] Contrairement au Président Obama, qui a repoussé son voyage
en Extrême-Orient uniquement afin de pouvoir rencontrer le
Premier ministre israélien et qui a envoyé sa Secrétaire d’Etat
calmer ses
détracteurs juifs
en leur promettant davantage de confrontation avec l’Iran,
Hitler, lui, avait réagi avec fureur (sans jeu de mots !) contre
la pression juive.
Traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier
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