Gilad Atzmon, à la tribune d’Oxford
on Palestinethinktank.com, 7 avril 2009
http://palestinethinktank.com/2009/04/07/gilad-atzmon-aaronovitchs-tantrum-and-the-demolition-of-jewish-power/
Pour
entendre la déconstruction de l’antisémitisme par Gilad Atzmon,
cliquer ici (ou sur le lien conduisant au podcast, à la fin
de cet article).
Pour
écouter David Aaronovitch lisant Gilad Atzmon,
cliquer ici.
Pour
entendre le pétage de plombs d’Aaronovitch, c’est
ici !
Pour
entendre Atzmon aux prises avec un autre juif écumant,
cliquer ici.
Pour
entendre une personne désorientée, dans l’assistance,
cliquer ici.
Passe d’armes entre Aaronovitch et un juif du public.
Les
observations finales d’Aaronovitch.
La
conclusion de Gilad Atzmon.
Mercredi dernier, j’ai participé à un
colloque qui aurait pu instaurer un débat permettant d’avancer
un peu sur les questions relatives à l’ « antisémitisme ». Ce
colloque, qui s’est déroulé à l’Université d’Oxford,
s’inscrivait dans le cadre du Sunday Times Oxford Literary
Festival. Le débat était modéré par le légendaire reporter de la
BBC Martin Bell. Autour de la table, nous avions Nick Cohen et
David Aaronovitch. Ils étaient venus développer leur vision du
« nouvel antisémitisme ». Heureuse coïncidence : tant
Aaronovitch que
Cohen
furent des avocats éminents de la guerre illégale contre l’Irak,
par l’entremise de la presse britannique. Ils sont bien connus
pour leur ragots notoirement islamophobes et, au cas où cela ne
suffirait pas, ils ont été également pris la main dans le sac en
train de
soutenir l’offensive israélienne sanglante contre la bande
de Gaza. Je participais, en ce qui me concerne, à ce débat afin
de démontrer que l’antisémitisme est une vue de l’esprit, un
mythe. Mon message, extrêmement simple, était celui-ci :
l’antisémitisme, ça n’existe pas.
J’attendais ce moment avec impatience.
J’imaginais que cela risquait de ne pas être facile-facile, que
d’affronter, seul, les lobbyistes sionistes les plus tonitruants
de toute l’Angleterre. De fait, je me trompais. Cela fut du
gâteau. Dénoncer et démolir l’argumentation sioniste bancale ne
m’a coûté pratiquement aucun effort. Le sionisme n’est pas un
discours dialogique, c’est plutôt une praxis pragmatique
impitoyable, qui cherche en permanence à contrôler un
territoire, et le discours./p>
Et puis (pourquoi ne pas le dire tout de
suite ?) contrairement à Aaronovitch et à Cohen, je crois au
dialogue et je soutiens toute forme de débat bien argumenté. De
fait, je serais prêt à débattre avec tout le monde et n’importe
qui, que ce soit avec un nazi ou avec un sioniste, qu’il
s’agisse d’un suprématiste blanc ou d’un agitateur islamophobe
judéo-centrique. Dans ma vision du monde, la tribune est ouverte
à quiconque est capable de tenir une conversation policée.
Toutefois, mercredi dernier, tant Aaronovitch que Cohen ne
voulaient ni débattre, ni défendre leur argumentation. Ils
étaient persuadé que le fait de me mettre K.O. servirait leur
cause. Ce qui est marrant, c’est que non seulement ils ont
échoué pitoyablement, mais aussi qu’ils ont fini sur leur
défensive, suppliant l’auditoire d’arrêter de (m’) applaudir et
perdant à vue d’œil la sympathie dont ils bénéficiaient au
début.
David Aaronovitch
Malheureusement, le panel n’a pas été très
brillant dans ses développements sur le sujet imposé
(L’antisémitisme : vivant et bien-portant, en Europe ?)
David Aaronovitch, qui fut le premier à
prendre la parole, insista sur le fait que, plutôt de débattre
du sujet, il marquerait davantage de points en citant les bons
morceaux de mes romans publiés. Il était déterminé à convaincre
le public que j’étais le dernier des derniers et que jamais, au
grand jamais, je n’aurais dû être invité à un débat aussi
prestigieux. Non, non, je ne plaisante pas. Aaranovitch,
notoirement connu pour avoir prôné une guerre qui a causé
(jusqu’ici) la mort d’un million et demi de civils, un homme qui
est compromis dans la diffusion d’une
propagande
sionisée islamophobe et anti-gauche, est convaincu qu’il est
fondé à prêcher au public qui peut, ou non, participer au
discours public. Aaronovitch avait escompté, follement, qu’une
fois qu’il aurait lu mes propos, un haut-le-cœur de ressentiment
à mon encontre se serait répandu sous le chapiteau.
Ce pauvre homme vite désillusionné avait dû
investir une énergie énorme à réunir ces citations
interminables. Il a dû lire chacun de mes articles, relevant ce
qu’il interprétait, sionistement et stupidement, comme étant des
« pensées outrageuses ». Moi, de mon côté, j’étais plutôt
captivé et amusé. Cela n’arrive pas si souvent, que des gens
lisent mes textes avec un tel enthousiasme, à une tribune aussi
prestigieuse que celle-là. Ni moi-même, ni mes lecteurs les plus
dévoués n’auraient pu mieux présenter mes idées.
Malheureusement (pour Aaronovitch), son
plan a queuté : il n’y eut aucune réaction notable, dans
l’assistance. Il n’y eut pas le moindre soupir de
désapprobation. Et pourtant, il faut dire la vérité, Aaronovitch
est un acteur épique mélodramatique très talentueux. Il a
brillamment sur-dramatisé mes idées, il a magnifiquement
souligné les diverses nuances des différents mots commençant par
un « J ». Avant de les prononcer, il ralentissait, il me fixait
du regard avec un mépris exagérément appuyé, il gloussait,
attendant que la foule se joigne à lui.
Ce qu’à aucun moment, elle ne fit.
Pour une raison qui m’échappe totalement,
Aaronovitch et Cohen n’ont pas compris que l’Université d’Oxford
n’était pas exactement une yéshiva. Ni non plus un territoire
occupé. Ils n’ont pas compris qu’il ne leur appartenait pas, ni
au Comité de la Hasbara [propagande] Israélienne, de décidé qui
était, ou non, autorisé à participer à un débat public. Au
minimum, nos deux fomenteurs de guerres auraient du avoir
l’intégrité intellectuelle minimale leur intimant de s’exclure
de la vue du public, pour avoir prôné une guerre qui a entraîné
un génocide. Nos deux fomenteurs de guerres auraient du avoir
suffisamment d’honnêteté pour prendre conscience du fait que
s’il y a de l’antisémitisme, comme ils le disent, la cause
première d’un tel phénomène ne peut être qu’eux-mêmes.
Aaronovitch n’a pas compris que les gens
qui assistent à des manifestations littéraires sont dans une
large mesure des gens curieux, à l’esprit ouvert, des gens qui
sont bien plus intéressé à écouter des idées éclairantes qu’à
être endoctrinés ou chapitrés par un agitateur propagandiste
sioniste de droite.
Apparemment, Aaronovitch n’a pas pris
conscience du fait que les gens, là, autour de lui, lisent les
informations, de temps à autre. Ils lisent des choses à propos
de
Charles Freeman et du lobby juif, ils lisent des choses à
propos de l’escroc Madoff, de « Lord » Caisse Enregistreuse
Levy, du donateur
(au parti travailliste) par délégation
David Abrahams, des Amis Travaillistes d’Israël, d’Alan
Greenspan et de l’effondrement de la pyramide financière.
Les gens se rendent bien compte qu’il y a une flopée de juifs
sionistes éminents qui
se trouvent aujourd’hui dans l’œil de pas mal de cyclones
(Irak, finance, Gaza…) Aaronovitch, qui a lui-même reconnu
surveiller mes écrits depuis des années, aurait quand même dû
intégrer que PERSONNE, en dehors du ghetto juif, ne prend
ombrage de mes observations quant à l’excessif lobbying juif et
quant au pouvoir du sionisme. Si quelque chose a changé, c’est
au contraire le fait que ma dénonciation du tribalisme politique
m’a rendu de plus en plus populaire auprès de publics de plus en
plus larges.
Dois-je préciser ? Je n’ai moi-même jamais
recherché ce genre de notoriété. Je suis musicien de jazz, j’ai
une carrière musicale très gratifiante. Quant à mon intervention
sur l’identité juive, j’écris ce que je considère être la
vérité, en ayant bien conscience qu’il peut y en avoir
plusieurs. Je publie mes pensées tout en sachant que ma vérité
d’aujourd’hui peut, demain, être ébranlée. Ma tâche est très
simple : j’essaie d’être cohérent, ne serait-ce qu’afin de
m’assurer que je suis à même, ne serait-ce que moi-même, à
suivre le fil de mes pensées. J’ai conscience du fait que mes
écrits peuvent dévaster quelqu’un, très souvent, j’ai moi-même
été concerné par les idées auxquelles je suis parvenu.
Contrairement à Cohen et à Aaronovitch, pour moi, cela n’a
jamais été une bataille politique, cela n’a jamais tourné autour
de l’idée du pouvoir, ou autour de celle de marquer un point.
Non ; il n’a jamais été question d’autre chose que de l’éthique
et de l’intégrité intellectuelle. Apparemment, la morale et
l’honnêteté intellectuelle sont exactement ce dont les siocons à
l’Aaronovitch/Cohen sont totalement dépourvus. Apparemment,
c’est à l’évidence l’absence d’engagement éthique et d’intégrité
intellectuelle qui repousse Cohen et Aaronovitch vers ce à quoi
ils appartiennent, j’ai nommé le cyber-ghetto cachère insulaire
ségrégué.
Il est notable que tant Aaronovitch que
Cohen soient célèbres pour leur appel incroyablement trompeur à
« Libérer le peuple irakien ». Nos deux journalistes de
Jewish Chronicle
avaient clamé savoir ce que le peuple irakien « désirait ». Ils
avaient évidemment tout faux, et la défaite totale de l’Occident
en Irak en apporte la preuve indubitable. Il est évidemment
compréhensible et déductible que ces deux Londoniens sionistes
allaient échouer à piger la véritable volonté du peuple irakien.
Néanmoins, on attendrait d’Aaronovitch et Cohen qu’ils aient une
idée ou deux au sujet de la classe moyenne d’Oxford. En fin de
compte, Aaronovitch et Cohen ont grandi au Royaume-Uni, ils ont
été formés dans des universités britanniques. Même s’ils font la
promotion de la propagande sioniste dans les médias
britanniques, ils n’en sont pas moins britanniques : ils sont
d’une ignorance crasse.
Je me serais attendu, aussi, à ce qu’après
deux siècles d’ « assimilation des juifs », nos activistes
tribaux auraient appris quelque chose au sujet de l’appétit de
leurs voisins. Apparemment, ça n’est pas le cas d’Aaronovitch,
ni de Cohen. La réception enthousiaste de mon intervention a eu
pour effet de faire
péter les plombs à Aaronovitch d’une manière lamentable.
« Vous devriez avoir honte ! », criait-il à la foule rassemblée
à Osford, qui applaudissait. Cela ne tarda pas : Aaronovitch a
été enregistré en train d’accuser SON public d’être antisémite.
Très clairement, sur l’enregistrement, certains membres de
l’auditoire ont été surpris en train de ricaner devant ce
spectacle embarrassant de l’explosion névrotique d’un néocon
défraîchi.
J’ai bien conscience du fait que ma
prestation, à Oxford, fut en réalité très symbolique, de par sa
ressemblance avec le succès de la résistance irakienne : bien
que mon anglais soit plutôt hésitant, et ma grammaire
imparfaite, bien que mes ressources soient limitées, bien que je
sois traînard et légèrement bordélique, la vérité était de mon
côté, ou, devrai-je dire : la vérité est de notre côté. En ce
qui concerne le débat public, le tribalisme juif, le sionisme et
les préceptes néoconservateurs sont totalement indéfendables.
Nous remporterons toutes les batailles intellectuelles contre
ces fomenteurs de guerre, pour la simple et bonne raison que
nous sommes moraux, authentiques et cohérents. La seule chose
que nous ayons à faire, c’est survivre à leur bourrage de crâne
et à leurs diffamations sans fin.
Aaronovitch ayant fini de citer mes
« perles », Nick Cohen monta à la tribune. Il a parlé des Sages
de Sion. Et, comme Aaronovitch, il s’est lamentablement planté.
Il est clair que les lobbyistes sionistes croient réellement
qu’en se focalisant sur un texte du XIXème siècle, ils
parviendront à détourner l’attention des puissants Sages actuels
qui font du lobbying poussant à de plus en plus de conflits
planétaires et de pillage biblique. Cohen, j’imagine, doit être
convaincu que tant que les Protocoles resteront vivants dans nos
esprits, il sera à même de préconiser des guerres sans même que
nous le remarquions. Il est sûrement cinglé. Nous le voyons,
nous voyons tout ce qui se passe, et ce que nous voyons ne nous
plaît pas du tout.
« Je refuse la prémisse de ce débat »,
dis-je au public d’Oxford. L’antisémitisme est une notion
trompeuse. Il sert à donner l’impression que toute opposition à
la politique juive serait motivée par des considérations
raciales. Mais les juifs ne sont pas une race, et ils n’ont pas
non plus la moindre proximité avec un quelconque continuum
racial reconnu. Les juifs n’étant pas une race (bien qu’ils
puissent être particulièrement racistes), leur opposition, tout
au moins actuellement, n’est à aucun titre racialement orientée
ou racialement motivée !
L’antisémitisme n’est rien d’autre que du
bourrage de crâne, servant à faire taire toute critique à
l’encontre d’Israël, du nationalisme juif, de la politique et
des lobbies juifs dans le monde entier. Plutôt que de parler
d’antisémitisme, nous ferions bien mieux de parler d’une montée
de sentiments anti-juifs.
Je suis tout à fait prêt à reconnaître
qu’il y a effectivement beaucoup de preuves d’un ressentiment
croissant à l’encontre de la judaïté, et je fais référence ici à
l’idéologie juive et à la politique juive. Reste que, dans une
société libérale, la critique politique et idéologique est
supposée être un comportement entièrement légitime. Il se trouve
que l’on assiste à une colère croissante contre la politique
juive et la politique nationaliste juive en particulier, mais
cela ne doit pas nous surprendre, considérant les crimes commis
localement et mondialement par les sionistes et les néocons,
qu’il s’agisse de la politique génocidaire d’Olmert en Palestine
ou du lobbying d’Aaronovitch & Cohen en faveur d’une guerre
contre les ennemis d’Israël et les dernières poches de
résistances à ses menées.
J’étais également prêt à admettre que
certains juifs ethniques innocents sont pris au milieu de tout
cela. C’est effectivement un problème grave, et je n’ai pas de
réponse simple à proposer. Pourtant, je tiens à mentionner que
mon épouse, mes enfants, et quelques-uns des membres de mon
orchestre, qui se trouvent être d’origine juive, n’ont jamais
été confrontés à une quelconque forme d’agression antisémite. Si
nous avons relevé quelque violence, ce fut toujours, d’une
manière ou d’une autre, une violence juive contre nous, prenant
la forme de
menaces de mort, de diffamations, de calomnies et de ragots.
A la lumière de cette observation
extrêmement simple, deux questions doivent être posées.
1.
Comment se fait-il que les pourfendeurs de l’antisémitisme, tels
qu’Aaronovitch et Cohen, soient, comme par hasard, également
compromis jusqu’au cou dans de grotesques déclarations
islamophobes ?
La réponse est très simple. Ceux qui nous
font des sermons sur l’antisémitisme ne sont ni des humanistes
ni des universalistes ; ce ne sont que de banals activistes
tribaux, voués à la défense des intérêts de leur groupe ethnique
et exclusivement dudit groupe ethnique. Les très rares Gentils
qui, sporadiquement, se font les avocats de ce discours immoral
ne le font qu’exclusivement pour des raisons politiques. Dans la
terminologie juive, on les appelle les « Sabbath Goyim » [1].
Leur seule raison d’être est de travailler pour les juifs, et
ils en sont amplement récompensés.
2.
Nous avons de bonnes raisons de penser qu’Aaronovitch et Cohen
savent parfaitement que les juifs ne sont pas les descendants de
gens d’origine sémitique et qu’ils ne constituent aucun
continuum racial. Pourquoi, alors, essaient-ils de prétendre que
la négation des juifs serait motivée par des considérations
racistes ?
Encore une fois, la réponse coule de
source. Le propagandiste ethnique juif ne peut qu’inventer,
tricher et diffuser des bobards, en permanence, pour la simple
raison que l’idéologie juive (de droite, de gauche et du centre)
ne peut être défendue, ou argumentée, en termes rationnels ou
éthiques. Toutes les différentes formes que prend le discours
nationaliste politique juif sont exclusivistes, suprématistes et
racialement connotées (bien que les juifs ne constituent
absolument pas une race, toute forme de politique juive est
catégoriquement raciste, jusqu’à la moelle. Il s’agit, toujours,
de telle ou telle forme de club « réservé aux seuls juifs »).
Dans une certaine mesure, j’ai eu beaucoup
de chance, d’avoir eu à partager une tribune avec Aaronovitch et
Cohen, pour la simple raison qu’ils sont l’incarnation suprême
de l’activisme suprême et du lobbying guerrier, dans ce pays.
Aaronovitch et Cohen, parmi quelques autres protagonistes
siocons, sont la cause racinaire du ressentiment envers le
lobbying politique juif. Il était presque amusant d’entendre le
journaliste du Jewish Chronicle qu’est Aaronovitch dénier être
juif, et présenter en tout et pour tout cet argument bancal
pathétiques, à savoir qu’il n’est allé à la synagogue, en tout
et pour tout, « trois fois dans sa vie ». Aaronovitch a
certainement pensé qu’il allait s’en tirer, avec ce nouvel
argument controuvé. A l’évidence, il sait que les juifs n’ont
pas à croire en Dieu, qu’ils n’ont pas à aller à la synagogue,
il sait aussi certainement que ne serait-ce qu’une seule visite
dans une synagogue est probablement bien plus que ce dont
l’immense majorité de l’humanité ait jamais eu l’expérience.
Qu’est-ce qui fait d’Aaronovitch un
propagandiste tribal juif ? C’est, par exemple, le fait qu’il
appartienne à l’Israel
Hasbara (2) Committee, dont il est l’un des auteurs. Ce
Comité israélien à la propagande (héb. Hasbara), qui liste
Aaronovitch parmi ses écrivains, déclare qu’il a pour
mission :
« De promouvoir la compréhension du
judaïsme et d’Israël ».
Connaissez-vous un seul goy qui soit engagé
dans la « promotion » du judaïsme ET d’Israël ? Oh oui :
Aaronovitch a encore à sa disposition une piste d’entourloupe
qu’il n’a pas encore explorée. Il peut nous suggérer qu’il est,
en réalité, un « chrétien sioniste »…
Ce qui fait d’Aaronovitch un juif n’a rien
à voir ni avec son obédience religieuse ni avec sa foi. Cela n’a
rien à voir avec l’ethnicité de ses parents. Cela n’a rien à
voir non plus avec la forme de son pif ou le bout de son
robinet. Ce qui fait d’Aaronovitch un juif, et un juif sioniste,
pour être précis, c’est son affiliation avec l’école politique
nationaliste juive la plus rabique et la plus notoire. Ce qui a
fait qu’Aaronovitch a été tellement dépité et méprisé à Oxford
n’avait rien à voir avec l’origine de son père. Non, ce qui
était en cause, c’était en réalité sa politique sioniste et ses
tactiques sionisées, c’était son dévouement au bourrage de crâne
israélien, c’était le fait qu’il a fait du lobbying pour une
guerre qui a fait, de nous tous, des criminels de guerre, une
guerre qui a abouti au génocide d’un million et demi de civils
irakiens innocents.
Aaronovitch et Cohen ont peut-être appris
quelque chose, à Oxford. Aaronovitch a juré qu’il refuserait de
me rencontrer à nouveau. Quand on écoute l’enregistrement du
colloque, et en particulier son pétage de plombs, il a de bonnes
raisons pour cela. Le siocon méprisable qu’il est a été révélé
au grand jour. Toutefois, sachant qu’Aaronovitch est patenté en
tant qu’ « écrivain de la propagande » israélienne, et gardant à
l’esprit qu’il est le lobbyiste d’une guerre illégale, Môssieur
Aaronovitch n’est pas exactement ce qu’on pourrait appeler un
humaniste progressiste. Apparemment, il est davantage un
patriote israélien qu’un patriote britannique. C’est là quelque
chose que ses lecteurs, dans les colonnes du Times, doivent
garder à l’esprit, lorsqu’Aaronovitch tentera d’entraîner son
pays dans un énième conflit mondial dévastateur.
Traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier
Notes :
[1]
Sabbath Goy (urban
dictionary)
– A l’origine, un non juif qui effectue, les jours de shabbat,
les tâches qu’un juif ne peut accomplir. Aujourd’hui, il s’agit
d’un non juif flagorneur, qui s’empresse de satisfaire les
moindres désirs et caprices des juifs, en particulier en matière
politique, ou encore d’un non juif soutenant bruyamment Israël.
[2] Hasbara – terme hébreu signifiant : propagande, bourrage de
crâne.
Article complémentaire :
Dima Omar, So What Did We Learn About Anti-Semitism?
Podcast :
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