Jeudi 4 mars 2010
http://www.gilad.co.uk/writings/bowing-to-jewish-pressure-by-gilad-atzmon.html
Le Premier britannique Gordon Brown a
annoncé aujourd’hui sa détermination à mettre fin au débat sur
les mandats d’arrêts à l’encontre de responsables étrangers,
tels que Tzipi Livni, Ehud Barak et autres criminels de guerre
israéliens qui ont dû annuler des visites programmées à Londres
après que de tels mandats eurent été lancés contre eux. Selon
les recommandations de Brown, ce serait le Procureur de la
Couronne britannique qui serait dorénavant chargé de la
responsabilité de poursuivre les crimes de guerre et les autres
violations du droit international. Actuellement, ce sont encore
les magistrats qui doivent étudier le cas, avant qu’un mandat
d’arrêt puisse être émis.
Un mandat d’arrêt contre Mme
Livni avait
été lancé par un tribunal britannique en décembre de l’année
dernière (2009), à la suite du massacre perpétré par Israël dans
la bande de Gaza, voici de cela un an. En conséquence de quoi,
elle avait dû renoncer à une visite prévue en Angleterre.
Mr Brown a écrit, dans le quotidien Daily
Telegraph : « Comme nous l’avons vu, il existe actuellement un
danger indéniable qu’une telle mesure judiciaire soit exploitée
par des organisations ou par des individualités politisées qui
ne se manifestent qu’afin de faire les manchettes des journaux,
car ils savent que leur procès n’a aucune chance réaliste
d’aboutir à un succès, c’est-à-dire à une condamnation ».
Le Premier ministre Brown doit expliquer à
la nation en quoi le fait d’arrêter des criminels de guerre tels
que les Livni, Olmert ou autre Barak serait un « acte motivé
politiquement ». Il doit aussi nous expliquer la raison pour
laquelle il est convaincu qu’un procès contre Livni n’aurait
aucune chance d’être gagné. Pour ce qui concerne le
juge Goldstone, le procès contre Israël et ses dirigeants
tient d’ores et déjà parfaitement la route.
D’après le quotidien
Daily Mail,
Colin Powell, ancien secrétaire d’Etat américain
et acteur de tout premier plan dans la guerre contre l’Irak,
aurait lui aussi, dit-on, fait état de ses inquiétudes au sujet
de sa possible arrestation en Grande-Bretagne. Pourtant,
personne, dans le monde politique britannique, ne s’est
précipité chez l’homme politique américain pour le rassurer ou
pour amender les lois britanniques de compétence
juridictionnelle universelle tout spécialement à son intention.
Manifestement, le lobby pro-israélien est beaucoup plus influent
au sein du cabinet britannique qu’aux Etats-Unis. Cela ne
devrait pas nous surprendre outre-mesure, sachant que notre
secrétaire aux Affaires étrangères David Miliband est couché sur
une liste d’« auteurs de
Hasbara (propagande israélienne).
Brown a reconnu qu’il « y a d’ores et déjà
des raisons croissantes de penser que certaines personnes ne
sont pas prêtes à venir dans notre pays de peur qu’un tel mandat
d’arrêt privé – motivé uniquement par une gesticulation
politique – ne soit diligenté à leur encontre ». C’est là, en
n’a pas douter, une bonne nouvelle. Des criminels comme Livni ou
Barak devraient ne plus jamais oser mettre les pieds dans un
avion. En lieu et place, ils devraient rester dans leur ghetto
juif et contempler les murs de ségrégation qu’ils ont érigé tout
autour d’eux.
Le Premier ministre a indiqué vouloir que
la législation plaçant la juridiction des crimes de guerre et
des contraventions assimilées sous l’autorité du CPS soit
adoptée « aussi rapidement que possible ». C’est là en effet ce
à quoi l’on pouvait s’attendre de la part d’un gouvernement
aussi lourdement financé par le lobby juif. Une telle initiative
permettrait à des procureurs tels que
Lord ‘feu vert’ Goldsmith d’ouvrir toutes grandes les portes
de la Grande-Bretagne aux criminels génocidaires israéliens.
Mais Brown a sans doute oublié de dire aux Britanniques ce qui
peut bien empêcher les magistrats d’adopter les décisions
adéquates, en ce qui concerne les criminels de guerre. Regardons
la réalité en face : si Brown ne fait pas confiance aux
magistrats britanniques, il devrait les laisser prendre leur
retraite. Il pourra toujours louer les services de quelques
rabbins pour veiller sur le système légal britannique. Si la
Grande-Bretagne est effectivement sur le point de renoncer à ses
lois de juridiction universelle, il vaudrait mieux la préparer à
ce que ce soient quelques
experts tribaux qui veillent, dorénavant, à son intégrité
éthique.
Brown a par ailleurs déclaré : « Je suis
persuadé qu’un amendement portant sur une mise en application
plus satisfaisante de la législation existante contribuera à
renforcer le prestige de la Grande-Bretagne aux yeux du droit
international, de l’opinion publique mondiale et de
l’Histoire ».
Je n’ai jamais entendu parler des « yeux » du droit
international, ou de ceux de l’« opinion publique mondiale »,
mais je puis assurer Brown que son initiative est plus que
saluée par le Jewish Chronicle et par ses financeurs juifs. Ou
avais-je la tête : nous sommes bien en période électorale, non ?