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Monde
Le terroriste nigérien Abdulmutallab prend le vol 253 de
Northwest sans passeport; fiché dans la base de données sur le
terrorisme
François Marginean
Mardi 5 janvier 2010
Le dernier épisode de terrorisme Hollywoodien vient tout juste de
se produire et déjà les critiques sont sévères. C’est que le
scénario, les effets spéciaux et la mise en scène comportent de
sérieux manques et contradictions. Voyons voir ensemble.
L’histoire officielle va ainsi: un étudiant nigérien de 23 ans,
Umar Farouk Abdulmutallab, a tenté de détoner une bombe à bord
du vol 253 de Northwest, en partance d’Amsterdam vers Détroit,
et ce, la journée de Noël même. Heureusement, l’engin explosif
n’a pas bien fonctionné. Le feu ainsi causé ainsi que l’homme
furent rapidement maitrisés.
Al Qaïda aurait revendiqué l’attentat terroriste, en revanche des
attaques américaines sur le Yémen la semaine auparavant.
Les États-Unis ont accusé
Abdulmutallab d’être lié à une cellule d’Al Qaïda
située au Yémen et en Arabie Saoudite. Vous vous rappelez quand
on nous disait qu’Al Qaïda était en Afghanistan? Nous avons
ensuite envahit. Et la fois où on nous disait que l’Irak était
devenu la nouvelle base d’Al Qaïda? Nous avons aussi envahit le
pays.
Que pensez-vous que nous risquons de
voir se produire si Obama et les médias clament que le Yémen et
l’Arabie Saoudite sont la nouvelle demeure du célèbre groupe
terroriste crée à l’origine par la CIA?
Alors quel est le problème avec cette histoire? À peu près tout. À
mesure que les informations font surface, ces dernières tendent
à indiquer qu’il y a eu un échec retentissant du renseignement
américain et un grave manque à la sécurité. Encore une fois, à
la suite des attentats du 11 septembre 2001, le gouvernement et
les médias déblatèrent en nous expliquant que tous ces
extraordinaires manques sont le produit d’une simple négligence
ou un échec de faire les liens nécessaires. Mais qu’en est-il
réellement?
Nous pourrions commencer par demander comment Umar Farouk
Abdulmutallab a pu être capable de monter à bord de l’avion qui
partait d’Amsterdam vers Détroit sans passeport. Nous savons
tous que le profilage ethnique existe, surtout envers les
musulmans. Particulièrement depuis le 11 septembre 2001 et la
subséquente guerre contre le terrorisme. Imaginez maintenant un
jeune homme provenant d’un pays musulman voyageant seul et sans
bagage,
avec un billet allez simple
en direction des États-Unis et sans passeport.
Imaginez en plus de cela que le nom de cet homme soit
fiché dans la banque de données sur le
terrorisme des États-Unis depuis deux ans. Cet homme,
qui représente exactement Abdulmutallab, ressemble à une alerte
générale ambulante qui clignote rouge lorsqu’il entre dans un
aéroport et tente de prendre l’avion en direction des
États-Unis. C’est la raison d’avoir mis en place le Homeland
Security à la suite des attaques du 9/11. On y a investi
des milliards de dollars et transformé le pays en État policier
depuis; coupé massivement dans les droits et libertés ainsi que
le droit à la vie privée.
Et pour quel résultat?
Celui qu’un
apprenti-terroriste ait pu
monter sur un avion sans passeport,
alors qu’il était sur la liste du
terrorisme des États-Unis, tout cela en transportant
joyeusement des explosifs attachés à sa jambe (ou ses
sous-vêtements, si les médias et les autorités peuvent se
brancher sur leur version officielle, qui elle, ne cesse de
changer!), alors que l’aéroport d’Amsterdam utilise déjà ces
super-scanners “on-vous-voit-complètement-à-poil” dont on parle
tant de ces jours-ci dans les médias. Dire que
le Canada planifie nous installer des
douzaines de ces charmants super-scanner XXX pour
assurer notre sécurité et celle de nos enfants, que
Abdulmutallab a pu si habilement déjoué. Ou était-ce bien lui…
Nous avons appris que
la sécurité de cet aéroport était
assurée par ICTS,
la même et identique compagnie
israélienne qui était responsable de la sécurité à tous et
chacun des aéroports desquels les terroristes du 9/11 sont
partis, apparemment en déjouant la sécurité là
encore. Pensez-y.
Et qui est cet homme d’apparente
nationalité indienne “habillé de façon élégante” et
qui a convaincu le personnel à la porte de sécurité de laisser
passer Umar Farouk Abdulmutallab sans passeport? Plus
précisément,
quelle position cet homme possédait-il
pour que le personnel de l’aéroport accède à ses souhaits?
Le journal britannique The Telegraph, ne citant aucune
source, nous dit que les explosifs étaient du même type que ceux
que Richard Reid a utilisé, soit du
PETN, l’homme au soulier
qui a fait que depuis, nous sommes parfois obligés de retirer
nos chaussures au contrôle de sécurité à l’aéroport. Si tel est
le cas, comment se fait-il que nous n’ayons pas de dispositif
mis au point depuis pour détecter ce type d’explosif?
D’ailleurs, d’où provient ce PETN, un explosif militaire? La
compagnie de sécurité qui a laissé Reid monter à bord du vol 63
de American Airlines était encore une fois ICTS
(International Consultants on Targeted Security). Les directeurs
de ICTS sont tous d’anciens officiels israéliens de la sécurité.
C’est largement ICTS qui a développé les procédures de “profilage”
des passagers utilisés à
Schiphol, Amsterdam et
ailleurs à travers le monde à travers une de ses
branches, ICTS Holland Products BV. ICTS a précédemment été lié
à de l’espionnage israélien contre les États-Unis. ICTS
International est basé à Amstelveen, en Hollande et assure une
présence majeure dans la sécurité de plusieurs aéroports du
monde, avec des contrats à
Hong Kong, Bangkok, Suva, Auckland, Singapour, Macao, Chicago O’Hare, Londres
Gatwick, Newark, Los Angeles, et Belfast. En 1999, l ‘aéroport
Détroit, a brusquement annulé leur contrat de sécurité avec
Argenbright Security Inc et les ont remplacé avec
Huntleigh of St-Louis. Huntleigh a récemment été racheté
par ICTS.
Revenons donc à Abdulmutallab: comment a-t-il pu monter à bord d’un
avion en direction de Détroit? Son nom figurait sur la liste
noire du terrorisme des États-Unis après que son propre père ait
averti des officiels hauts placés du Département d’État qu’il
était inquiet à propos des croyances radicales et des connexions
que son fils partageait avec des extrémistes. Si son père avait
été un plombier, pas certain que cela aurait laissé eu un grand
impact. Mais la réalité est que son père, Dr. Umaru
Mutalla, est un ancien directeur d’une importante banque
nigérienne, un ministre, tête de l’industrie nationale de
l’armement, un proche associé de l’ambassadeur américain et une
des personnes la plus riche du monde. Il s’est donc fort
probablement directement adressé à l’ambassadeur lui-même, en
place à Abjua, Nigeria. Il est aussi confirmé que Mutallaha a
rencontré le chef de la station de la CIA de son pays.
Umaru Mutalla a ainsi donc mené l’industrie nationales de
l’armement (DICON) en partenariat
avec Israël et particulièrement le
Mossad. Il était en contact avec eux quotidiennement.
Ils dirigent presque tout au Nigéria, de la production
d’armement en passant par le contre-terrorisme. La piste ne
s’arrête pas là. Notre ami Abdulmutallab est passé au Yémen pour
rencontrer quelques copains à la tête de la cellule Al Qaïda que
Bush avait libéré de Guantanamo
et remis à l’Arabie Saoudite en 2007. Il est rapporté par
SITE Intelligence Group que des groupes se disant être de
l’Al Qaïda au Yémen, que l’attaque contre le vol vers Détroit
était en réponse des attaques militaires américaines sur leurs
bases dans ce pays. Mais le gouvernement du Yémen,
tel que rapporté par BBC,
soutient que les terroristes Al Qaïda, mené par ceux relâchés
par Bush, sont en fait des agents israéliens. Le président
yéménite, Ali Abdullah Sale, a déclaré que les forces de
sécurité ont arrêté un groupe de militants dit musulmans,
liés au service secret israélien.
(Source)
SITE Intelligence Group est géré par une
“ancienne” membre des Forces de la défense israélienne, Rita
Katz, qui a un long passé de propagande favorable à l’agenda
israélien.
Al Qaïda n’existe pas vraiment, selon
la BBC. En réalité, ce groupe existe peut-être, mais
il n’est pas ce que nous sommes induit à en penser, et surtout,
pas dirigé et financé par ceux qu’on pointe du doigt de la part
des autorités et des médias.
Le plus qu’on lit sur ce dernier attentat terroriste, plus on sent
que c’est du tout faux, du préfabriqué.
La débâcle pour couvrir cette histoire va en crescendo. Chaque
nouveau mensonge crée de nouveaux problèmes et contradictions,
requérant de nouveaux mensonges, qui créent de nouvelles
contradictions, etc. Plus on apprend au sujet du terroriste
islamique Umar Farouk Abdulmutallab, plus l’absurdité de cette
entière situation nous crève les yeux parce que non seulement
cet incident aurait-il pu être prévenu, mais aussi parce que
chacune des agences et autorité impliquées se sont comportées
avec la plus complète incompétence.
Et pour palier à tout cela, on
nous dit qu’il va falloir augmenter la sécurité dans les
aéroports, se soumettre à des fouilles à nu virtuelles, faire du
profilage ethnique à fond, attendre en file des heures, le temps
de nous créer de nouveau une illusion de sécurité et de nous
faire frire
aux rayons X potentiellement mutagènes
et cancérigènes.
Publié le 9 janvier 2010
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