Syrie
De l'intervention
militaire en Syrie :
qui croire, BHL ou Jalili ?
Fida
Dakroub
Saïd
Jalili
Mardi 14 août 2012
Généralités
Nous avouons à nos
lecteurs que nous ne savons pas quel
éditorial écrire aujourd'hui. La guerre
impérialiste contre la Syrie
s’intensifie et les masques tombent. Le
représentant spécial de l'ONU pour
résoudre le conflit syrien, Kofi Annan,
a démissionné [1] après avoir offert aux
conjurateurs un temps précieux pour
qu’ils renforçassent leurs rangs et
lançassent une nouvelle vague d’ «
attentats catastrophiques » dans les
villes syriennes. Drôle de coïncidence,
la secrétaire d’État des États-Unis,
Hillary Clinton, avait proféré, quelques
jours auparavant, des menaces au
gouvernement syrien, précisément au
président Assad, pour qu’il démissionnât
afin d’éviter un « assaut catastrophique
» [2] ; ce qui pose un point
d’interrogation sur le vrai rôle que
joue l’Empire étatsunien dans la soi
disant « révolution syrienne ». Pour sa
part, le président étasunien, Barack
Obama, a signé un document secret
autorisant l'aide étatsunienne aux
groupes armés syriens [3].
Par d’ailleurs,
vous connaissez suffisamment les
responsables de la Sainte-Alliance
arabo-atlantique pour saisir le ridicule
de leur discours sur la liberté, la
justice, la démocratie et les droits de
l’homme. Je comprends, dans ce sens,
qu'en Arabie saoudite notamment, les
femmes n’aient pas le droit de conduire
; je comprends bien que jusqu’à présent
les émirs et sultans arabiques règnent
arbitrairement, sans constitution aucune
[4], et que leur « sérail est dans le
désordre, et qu’il est rempli de
querelles et de divisions intestines »
[5] ; je comprends aussi que les
nouveaux califs d’Istanbul, qui
dénoncent la « violation » des droits de
l’homme en Syrie, n’hésitent pas à
souffler le feu de la haine chauviniste
et religieuse contre les minorités kurde
et alaouite locales, en premier lieu, et
contre la minorité chiite dans le monde
musulman entier, en deuxième lieu ; je
comprends clairement comment à un
certain moment historique les grandes
valeurs fondamentales de l’Occident sur
la liberté, la démocratie et la loi
s’amalgament avec celles du despotisme
obscurantiste arabique et de l’islamisme
califal turc, pour créer ainsi une
Sainte-Alliance contre la Syrie.
Pourtant, ce que je
ne comprends pas dans cette comédie
burlesque intitulée « Printemps arabe »,
c’est que le principal acteur n’est pas
un arabe, évidemment, mais un philosophe
prosaïque et fastidieux, connu sous le
nom de Bernard-Henri Lévy, désormais
BHL. Derrière BHL il y a
cependant à nouveau un comité
secret qui pousse à la roue et oblige
plus ou moins ce mousquetaire «
printanier » à jouer le rôle que l’on
sait.
BHL : fantaisie, dandysme et
bombardement aérien
Le philosophe «
humaniste », BHL, considère qu'il est
temps que le chef de l'État français,
François Hollande, prenne exemple sur
Nicolas Sarkozy dans sa gestion du
conflit libyen. Le cœur brisé, BHL ne
peut plus cacher son mécontentement du
président Hollande qui, selon lui, a
oublié les promesses qu’il avait faites
pendant sa campagne électorale. BHL en
rappelle le président Hollande, en lui
demandant d’être assez courageux pour
prendre une décision ferme et historique
et pour donner le feu vert au
bombardement de la Syrie, en suivant le
scénario libyen. Après un long soupir,
BHL enfin exprime sa déception : « Je
suis déçu par Hollande », déclare-t-il
dans une interview avec Le Parisien [6].
Selon notre
intellectuel « universaliste », si les
belles paroles et les discours ne sont
pas suffisants à convaincre les Russes
et les Chinois à abandonner le président
syrien Assad, « les plans d'attaque sont
prêts », admet-il. À vraiment dire,
pendant quelques instants, j’ai eu
l’impression que c’était l’amiral
Kornilov [7] qui parlait à son
état-major à la forteresse de
Sébastopol, et non pas BHL au Parisien.
Notre philosophe « prit une physionomie
pensive, se pinça les lèvres et conserva
cette attitude jusqu’à la fin de la
partie » [8]. De sa manière habituelle à
vulgariser de grands thèmes, BHL
simplifie le conflit en Syrie en une
simple bataille entre les mousquetaires
de la liberté et le despote de Damas. En
plus, BHL présente sa vision d’une
solution concrète, mais ferme, à la
crise syrienne ; il vulgarise plutôt la
solution : « Il ne faut pas grand-chose,
chacun le sait, pour donner le coup de
grâce au régime. Il manque juste un
pilote dans l'avion. Et, même si les
avions sont turcs, le pilote peut et
doit être français ». [9]
BHL continue, avec
son dandysme habituel, à présenter ses
plans militaires, sa « vision » d’un
nouveau Moyen-Orient où la démocratie et
la liberté (sic.) règneraient : « ça
voudrait dire acter l’échec lamentable
des Nations unies. Et forger une
alliance ad hoc avec la Ligue arabe et
cette fois les Turcs » [10]. Autrement
dit, ce philosophe « humaniste,
universaliste, en soutien de toutes les
victimes de toutes les oppressions sans
exception » [11], appelle à la formation
d'une Sainte-Alliance comprenant sous sa
robe blanche la démocratie bourgeoise
occidentale, l’islamisme califal turc et
le despotisme obscurantiste arabique.
« Sois
transportée d'allégresse, fille de Sion
! Pousse des cris de joie, fille de
Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ;
Il est juste et victorieux, Il est
humble et monté sur un âne, sur un âne,
le petit d'une ânesse » [12].
En fermant à demi
l’œil droit, BHL s’interroge si le
scénario libyen a donné du bon fruit
pourquoi ne semer pas les mêmes graines
en Syrie ? Nous nous souvenons encore
des temps heureux où BHL jouait Lawrence
d’Arabie en Libye. Dans une émission
d’autrefois – l’émission « Revu et
Corrigé » de Paul Amar sur France 5,
puis sur Europe 1, le 20 mars 2011 [13]
– BHL revenait sur les derniers jours,
les dernières heures décisives qui
avaient amené le conseil de sécurité de
l’ONU à voter la résolution 1973 : « la
communauté internationale rend
simplement possible la reconquête de la
Libye par les libyens libres», dit BHL.
En plus, monsieur BHL évoque aussi les
perspectives d’une démocratie sortie des
ruines du kadhafisme : « un pouvoir de
transition assez démocratique s’est
institué (…) je crois à ces grands
emballements révolutionnaires » [14]. En
tout cas, ce dont monsieur BHL est
certain c’est que tout sera mieux que
l’ordre terroriste qui était instauré
par Kadhafi, ce terrorisme d’État.
Kadhafi, c’était un terroriste contre
ses civils, et un terroriste contre le
monde entier. Tout sera mieux que cela »
[15].
Pourtant, les
équations de la « métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie
» [16] de monsieur Panglos [17],
appliquées ici par BHL, ont
malheureusement entrainé la destruction
totale de la Libye et le retour de ce
pays à l’âge de la pierre [18]. En dépit
de l’emploi des mots qui raisonnent –
transition, démocratique, emballements,
révolutionnaires – notre philosophe
noble se soumet avec la plus grande
bonhomie du monde à l’ennuyeuse forme
discursive démocratique occidentale pour
moquer sous cette forme, et dans une
langue fluide et aisée, la démocratie et
les valeurs démocratiques de l’Occident
dans leur ensemble. En effet, au grand
dam et au grand dépit de monsieur BHL,
les « mousquetaires de la liberté » du
Conseil national de transition libyen
(CNT), après qu’ils avaient pris le
pouvoir, ont adopté la sharia islamique
comme une constitution [19]. Pourtant,
monsieur BHL insiste à prouver « qu’il
n’y a point d’effet sans cause, et que,
dans ce meilleur des mondes possibles »
[20], le château de monseigneur le «
Conseil national de transition » libyen
était le plus beau château, et madame la
« Sainte-Révolution » syrienne la
meilleure des baronnes possibles [21].
À plus forte
raison, la principale erreur de BHL est
sa certitude de la victoire. Il est si
sûr de son affaire qu’il croit tout
réglé par une bombe sur le palais
présidentiel à Damas.
Jalili : l’Iran ne permettra pas que
l'axe de résistance soit brisé
Une chose est
certaine : si nous laissons complètement
de côté la « talentueuse solution » de
monsieur BHL, les chefs atlantiques
savent bien qu’une intervention
militaire en Syrie ne sera jamais une
promenade, et que ce « pilote dans
l’avion » dont parle BHL, une fois sa «
mission » aura été accomplie, il
retournera à sa base militaire, suivi
d’une pluie de missiles balistiques à
longue portée, en provenance de la
Syrie, du Liban et de l’Iran,
c'est-à-dire de l’ « axe de la
résistance ». La preuve en est que
l’adjoint du chef de l’état-major des
forces armées iraniennes, le général
Massoud Jazayeri, a déclaré que l’Iran «
ne permettra pas à l'ennemi d’avancer »
en Syrie. Il a ajouté que « pour
l'instant il n'est pas nécessaire que
les amis de la Syrie entrent en scène et
notre évaluation est qu'ils n'auront pas
besoin de le faire » [22]. Quelques
jours plus tard, monsieur Saïd Jalili,
l'émissaire du Guide suprême iranien,
l’ayatollah Ali Khamenei, a répété les
déclarations de Jazayeri en confirmant,
à l’occasion de sa réception à Damas par
le président syrien Assad, que « l’Iran
ne permettra pas que l’axe de
résistance, dont la Syrie est un élément
essentiel, soit brisé en aucune façon »
[23].
Franchement, en
tant que chercheur, je trouve que les
déclarations de monsieur Jalili et du
général Jazayeri sont plus fiables pour
mes recherches que les fantaisies de
monsieur BHL.
Il suffit de faire
le parallèle avec ce que le quotidien
israélien Haaretz avait rapporté en
février dernier. Selon Haaretz, le
commandant des forces spéciales de la
Garde révolutionnaire iranienne, Kassam
Salimani, était arrivé à Damas pour
prendre sa place parmi les membres de
l’état-major du régime syrien [24].
Haaretz ajoute que les forces spéciales
iraniennes, baptisées Force al-Quds,
comptent 15, 000 combattants. Si ce
rapport est correct, cela entraine à
dire que les déclarations continues des
responsables iraniens à propos de la
Syrie sont plus sérieuses que nous le
croyons, et que Téhéran considère la
Syrie comme une partie intrinsèque de sa
sécurité nationale. Cela veut dire aussi
que si le « pilote dans l’avion », dont
parle BHL ci-devant, bombarde Damas, les
Iraniens réagiront comme s’il avait
bombardé Téhéran.
De surcroît, selon
une source exclusive au quotidien
libanais al-Akhbar, monsieur Jalili,
lors de sa dernière visite à Damas, a
confirmé au président syrien que la
sûreté de la Syrie fait partie de « la
sûreté nationale, régionale et
internationale de l’Iran ». Monsieur
Jalili ajoute que « si la situation
s’aggrave, nous ne nous tiendrons pas
les bras croisés. Nous réagirons contre
toute intervention militaire une fois
une force étrangère aura franchi la
frontière syrienne. À l’intérieur, nous
sommes confiants que vous reprendrez
contrôle de la situation et que vous
dépasserez la crise » [25] (T.d.A).
De Maizière : l’intellectuel de bistrot
ne décide pas de la guerre
Quelqu’un pourrait
protester, le poing levé, en disant que
« les Iraniens ne sont que des
haut-parleurs », et qu’une intervention
militaire en Syrie mènera certainement à
une victoire totale contre le régime de
Damas. Dans ce cas, nous ne pouvons que
nous reculer quelques mois en arrière,
laissant l’arène à ceux qui croient
encore et se font croire à
l’intervention militaire, pour jeter un
coup d’œil sur ce qu’un responsable
atlantique disait d’une telle
intervention.
Le ministre
allemand de la Défense, Thomas de
Maizière, a critiqué, dans une interview
au quotidien allemand Die Tageszeitung,
les voix qui appelaient à une
intervention militaire en Syrie : « Je
trouve extrêmement pénible que n’importe
quel intellectuel de bistrot dans le
monde exige l’engagement de soldats sans
jamais avoir à rendre des comptes par la
suite » [26] (T.d.A). Il a ajouté aussi
que « la xyloglossie [27] répandue par
des personnes qui n’ont aucun sens de
responsabilité crée de grandes
espérances dans des régions comme la
Syrie, ce qui entraîne plus tard à des
désappointements » [28] (T.d.A).
À ce jour, monsieur
de Maizière ne change pas de position.
Dans une interview au journal Welt am
Sonntag, il s'est opposé, une nouvelle
fois, à l’intervention militaire : «
L’échec de la diplomatie ne doit pas
automatiquement mener au début de
l’option militaire » [29]. Il souligne
qu’une zone d’interdiction aérienne ne
suffirait pas à pacifier le pays mais
que des dizaines de milliers de soldats
étrangers devraient être envoyés sur
place. Une option qui n’est pas
envisageable logistiquement et
politiquement pour monsieur de Maizière.
La selle de Djeha-Hodja Nasreddin
Djeha-Hodja
Nasreddin perdit sa selle dans la ville
où il s'arrêta pour passer la nuit. Il
dit alors aux gens du village :
- Ou vous trouvez
ma selle ou je sais ce que je ferai.
Alarmés par ces
propos, les paysans cherchèrent partout,
sans rien trouver. Ils revinrent à
l'hôtel de Djeha-Hodja Nasreddin et le
virent en train de seller son âne. Avant
qu'il ne quitte la ville, ils lui
demandèrent :
- Qu'aurais-tu fait
si ta selle n'avait pas été retrouvée ?
- J'ai une vieille
sacoche à la maison, répondit-il. Je
l'aurais découpée et j'en aurais fait
une nouvelle selle.
En guise de
conclusion, il reste à dire que depuis
le début de la guerre impérialiste
contre la Syrie, les chefs de la
Sainte-Alliance arabo-atlantique ne
cessent pas de proférer des menaces au
président syrien Assad :
- Ou tu
démissionnes ou nous interviendrons !
- Et si je ne
démissionne pas, que feriez-vous ?
répond Assad.
- Nous t’avertirons
de nouveau, ou tu démissionnes ou nous
interviendrons !
- Et si je ne
démissionne pas ? répond Assad ; ainsi
de suite, jusqu’à la fin des jours !
Fida Dakroub, Ph. D
Pour communiquer
avec l'auteure :
http://bofdakroub.blogspot.com/
Notes
[1] Russia Today.
(3 août 2012). “Kofi Annan resigns as
Special Envoy to Syria”. Récupéré le 6
août 2012 de
http://www.rt.com/news/kofi-annan-steps-down-syria-envoy-704/
[2] Reuters. (8
juillet 2012). “Clinton: Syria must end
violence to avoid "catastrophic assault"”.
Récupéré le 6 août 2012 de
http://uk.reuters.com/article/2012/07/08/uk-syria-crisis-clinton-idUKBRE8670AP20120708
[3] Le Monde. (2
août 2012). « Syrie : Obama a signé une
directive secrète de soutien aux
rebelles, selon CNN ». Récupéré le 8
août 2012 de
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/08/02/syrie-obama-a-signe-une-directive-secrete-de-soutien-aux-rebelles-selon-cnn_1741289_3218.html
[4] Russia Today.
(9 août 2012). السعودية تصدر احكاما
بالسجن ومنع السفر ضد النشطاء المطالبين
بحقوق الانسان. Récupéré le 11 août 2012
de
http://arabic.rt.com/news_all_news/news/591835/
[5] Dans « Lettres
persanes » de Montesquieu ; lettre LXV.
[6] Le Figaro. (3
août 2012). « BHL “déçu” par François
Hollande sur le dossier syrien ».
Récupéré le 6 août 2012 de
http://www.lefigaro.fr/politique/2012/08/03/01002-20120803ARTFIG00325-bhl-decu-par-francois-hollande-sur-le-dossier-syrien.php
[7] Vladimir
Alekseïevitch Kornilov (1806 – 1854) est
un vice-amiral russe qui fut chef
d'état-major de la Flotte de la mer
Noire, héros de la Guerre de Crimée, et
créateur de la guerre de position.
[8] Le directeur des
postes dans « Les Âmes mortes » de
Gogol, première partie.
[9] Le Figaro,
loc.
cit.
[10] Le Parisien.
(3 août 2012). Syrie : « Bernard-Henri
Lévy déçu par François Hollande ».
Récupéré le 6 août 2012 de
http://www.leparisien.fr/politique/syrie-bernard-henri-levy-decu-par-francois-hollande-03-08-2012-2112205.php
[11] BHL. (s.d).
Ses combats. Récupéré le 7 août 2012 de
http://www.bernard-henri-levy.com/category/ses-combats
[12] Zacharie (9 :9).
[13] Europe1. (20
mars 2011). « Tout sauf Kadhafi »,
entrevue avec BHL. Récupéré le 8 août
2012 de
http://www.dailymotion.com/video/xhq1xb_bhl-europe-1-20-mars-2011_news
[14] BHL, « Tout
sauf Kadhafi »,
loc.cit.
[15] loc. cit.
[16] Une science fantaisiste mentionnée
dans « Candide ou l’Optimisme » de
Voltaire ; ch. 1.
[17] Panglos est un professeur de
métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie,
précepteur de Candide et de Cunégonde
dans « Candide ou l’Optimisme » de
Voltaire.
[18] Russia Today.
(19 octobre 2011). ‘NATO has bombed
Libya back to Stone Age’. Récupéré le 8
août 2012 de
http://www.rt.com/news/nato-libya-machon-former-219/
[19] Fox News. (22
août 2012). “Libyan Draft Constitution:
Sharia Is 'Principal Source of
Legislation'…”. Récupéré le 8 août 2012
de
http://nation.foxnews.com/undefined/2011/08/22/libyan-draft-constitution-sharia-principal-source-legislation#ixzz22yZUt1j7
[20] Phrase tirée de « Candide ou
l’Optimisme » de Voltaire, ch. 1.
[21] Production pastichienne d’un
passage tiré de « Candide ou l’Optimisme
» de Voltaire, ch. 1.
[22] L’Orient-Le
Jour. (1 août 2012). « L’Iran “ ne
permettra pas à l’ennemi d’avancer ”en
Syrie ». Récupéré le 7 août 2012 de
http://www.lorientlejour.com/category/Moyen+Orient+et+Monde/article/771233/L'Iran_%3C%3C+ne_permettra_pas_a_l'ennemi_d'avancer+%3E%3E_en_Syrie.html
[23] Radio-Canada.
(7 août 2012). « Téhéran veut jouer un
rôle pour résoudre la crise syrienne ».
Récupéré le 8 août 2012 de
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2012/08/07/007-syrie-iran-rencontre-mardi.shtml
[24] Zvi Bar’el.
(6 février 2012). “Report: Top Iran
military official aiding Assad's
crackdown on Syria opposition”. Publié
sur Haaretz. Récupéré le 8 août 2012 de
http://www.haaretz.com/news/middle-east/report-top-iran-military-official-aiding-assad-s-crackdown-on-syria-opposition-1.411402
[25] Chalhoub,
Élie. (9 août 2012). “Iran Conference:
Setting the Stage for Dialogue in Syria”.
Publié sur al-Akhbar. Récupéré le 11
août 2012 de
http://english.al-akhbar.com/content/iran-conference-setting-stage-dialogue-syria
[26] Hurriyet. (11
juin 2012). “German minister says no to
Syria military intervention”. Récupéré
le 11 août 2012 de
http://www.hurriyetdailynews.com/german-minister-says-no-to-syria-military-intervention-.aspx?pageID=238&nID=22871&NewsCatID=351
[27] Figure de rhétorique consistant à
détourner la réalité par les mots. C'est
une forme d'expression qui, notamment en
matière politique, vise à dissimuler une
incompétence ou une réticence à aborder
un sujet en proclamant des banalités
abstraites, pompeuses, ou qui font appel
davantage aux sentiments qu'aux faits.
[28] loc. cit.
[29] RFI. (6 août
2012). « L'Allemagne toujours opposée à
une intervention militaire en Syrie ».
Récupéré le 11 août 2012 de
http://www.rfi.fr/moyen-orient/20120806-allemagne-toujours-contre-une-intervention-militaire-syrie-maiziere
Docteur en Études françaises (UWO,
2010),
Fida Dakroub est écrivaine et
chercheure, membre du « Groupe de
recherche et d'études sur les
littératures et cultures de l'espace
francophone » (GRELCEF) à l’Université
Western Ontario. Elle est militante pour
la paix et les droits civiques.
Publié sur
Mondialisation.ca
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