Afrique noire
Non à la
balkanisation de la République du Congo
par les impérialistes !
Djimadoum Ley-Ngardigal
Lundi 27 août 2012
PCN-SPO avec
ACTUS-PRPE / 2012 08 25 /
(les intertitres sont de la Rédaction)
Action Tchadienne pour L'unité et le
Socialisme / Parti Révolutionnaire
Populaire et Écologique (notre
Parti-frère tchadien)
Message de
Condamnation de la balkanisation de la
RD Congo par les impérialistes.
Soutien au peuple congolais pour sa
souveraineté.
C’est avec vive
indignation et amertume que notre Parti,
ACTUS/prpe a appris par les dépêches des
agences de presse du vendredi 6 juillet
2012, la progression fulgurante du
mouvement rebelle M-23. Ce dernier
contrôlerait plusieurs localités du Nord
Kivu de la RD Congo.
Notre Parti, ACTUS/prpe
adresse ici solennellement, son soutien
militant au peuple congolais qui
s’oppose à la nouvelle agression
rwandaise. Nous condamnons sans retenue
aucune cette guerre contre la RD Congo,
commanditée par les puissances
impériales occidentales. En effet, le
génocide du peuple congolais est
savamment entretenu par les
multinationales occidentales dans le
Kivu, province orientale de la RD Congo
frontalière avec le Rwanda et l’Ouganda.
Pourquoi ces crimes contre l’humanité ne
suscitent-ils pas de compassion de la
prétendue « communauté internationale »
si soucieuse des droits de l’Homme
et de la démocratie ? Pourquoi
Les auteurs de cette tragédie humaine
jouissent d’une impunité absolue voire
confortés dans leur abjection? Pourquoi
certains africains ou états doivent-ils
servir de bras armés de l’impérialisme
occidental pour défendre les intérêts
des colonisateurs.
Le silence de
l’Union Africaine (UA), son manque de
réactivité adéquate comme à l’accoutumée
est déconcertante. Cela ne risquerait-il
pas d’hypothéquer l’avenir de notre
continent et celui des générations
futures ?
LE GENOCIDE DES
POPULATIONS DE LA RD CONGO ET L’APPETIT
INSATIABLE DES IMPERIALISTES POUR LES
RESSOURCES NATURELLES D’AFRIQUE.
La RD Congo est un
« véritable scandale géologique ». Son
sol et sous-sol renferment les
ressources naturelles et minières jamais
observées en concentration dans un seul
pays. Les richesses minières : cuivre,
or, diamant, niobium, pétrole, uranium,
charbon, manganèse, zinc, plomb, cobalt,
étain, germanium, gaz méthane…aiguisent
les appétits insatiables des
multinationales des puissances
impérialistes occidentales. Certains
minerais rares dont sont friandes les
industries de pointe (armement,
aéronautique, électronique,
télécommunications…) par exemple le
coltan utilisé dans la fabrication des
téléphones portables, des ordinateurs,
des consoles de jeux… est concentré dans
le Kivu à l’est de la RD Congo. Cette
région
renfermerait à elle seule plus de
la moitié des réserves mondiales
estimées entre 60 et 80% [Cf. Direct.cd
du 13 juin 2012]
Ces richesses
minières ont attiré les multinationales
prédatrices et leur bras armé le
gouvernement du Général Paul Kagamé du
Rwanda qui sécurise les zones minières
afin de faciliter les pillages des
minerais du Kivu. Grâce à ces guerres de
rapine et le contrôle des mines par le
pouvoir de Kigali et les rebelles
congolais,
le Rwanda est devenu exportateur
de l’or, du diamant, du coltan… pillés
en RD Congo au profit des
multinationales occidentales. Certaines
de ces richesses minières n’ont jamais
été prospectées sur le territoire
rwandais, où il n’existe par ailleurs
aucune exploitation connue. La leçon du
pillage des richesses d’autres états,
dispensée par les impérialistes
capitalistes, est bien assimilée et
appliquée à la lettre par le régime de
la bourgeoisie tutsie au pouvoir à
Kigali.
Ceux qui font
l’apologie de la minorité bourgeoise
tutsie au pouvoir au Rwanda affirment
que ce pays possède quelques mines et en
exporte. Cependant, le rapport de Global
Witness du 18 mai 2012 stigmatise le
pillage des minerais congolais par le
Rwanda : «…en croire les informations
réunies auprès de représentants de
l’industrie à Kigali. Une entreprise
impliquée directement dans le commerce
de transit de minerais a ainsi affirmé à
Global Witness que jusqu’à 80 % des
exportations rwandaises de minerais
étaient en réalité congolaises.»
Cette prédation
organisée par les multinationales
impérialistes, leurs acolytes rwandais
et renégats congolais font perdre au
trésor de la RD Congo des milliards de
dollars : « Après plusieurs rapports des
experts nationaux et internationaux sur
les pillages des minerais de la RDC par
la finance internationale, en complicité
avec une élite politique congolaise
corrompue, le député Emery Okundji a
révélé dans son intervention à la
plénière consacrée à l’examen du projet
de loi des finances un manque à gagner
dépassant les 4,6 milliards de dollars
au trésor public suite à une série des
ventes durant les 18 derniers mois d’un
total de 6 actifs miniers au bénéfice
des entreprises écrans basées dans les
îles vierges britanniques » [Cf. Le
Phare du 26.06.2012]
UNE NOUVELLE GUERRE
POUR LE PETROLE ET LES MINERAIS
La recrudescence
des guerres à l’est de la RD Congo
depuis l’annonce de la découverte des
réserves colossales de pétrole, n’est
donc pas fortuite. Le précédent nigérian
nous rappelle cette tragédie : en effet,
la guerre civile du Biafra
(province pétrolière) au Nigeria a causé
plus d’un million de morts entre 1967 et
1970. Au demeurant, rappelons que les
sécessionnistes biafrais étaient
soutenus par le gouvernement français
pour le compte de la compagnie Elf
aquitaine. On ne dira jamais assez à
tord ou à raison que le pétrole a
généralement provoqué les malheurs en
Afrique pour la majorité des
populations. Cependant, une minorité des
dirigeants alliés des impérialistes et
les multinationales profitent des
milliards de dollars que rapporte la
vente de l’or noir et des autres
minerais.
Selon diverses
sources émanant du Kivu et du pays de
mille collines, certains dirigeants
rwandais auraient le monopole de la
commercialisation de ces minerais. Ils
sous-traiteraient pour le compte des
multinationales anglo saxonnes [Barrick
Gold Corporation (BGC) deuxième
producteur mondial d’or, Tenfields
Holdings Limited, Littlerock Mining Ltd,
Kenrow International of Gaithersburg,
Sapora Mining Ltd, I'Anglo American
Corporation (AAC) d'Afrique du Sud, la
plus importante compagnie minière du
monde, Consolidated Eurocan Ventures
filial du Lundin Group, Banro ressources
corporation…]. D’autres officiers
supérieurs rwandais détiendraient de
surcroît des intérêts dans plusieurs
compagnies minières parmi lesquels
figure le bras droit du président
Kagamé, le Général James Kabaré ancien
chef d'état-major et depuis le 10 avril
2010, ministre de la défense du
gouvernement rwandais. (Cf. Daily Mail
du 14 janvier 1999).
Les conflits
d’intérêts entre certaines
multinationales minières et les
dirigeants politiques occidentaux, la
corruption des agents véreux de
l’administration congolaise empêchent
l’arrêt de cette guerre de rapine. Cette
dernière est largement financée par ces
mêmes multinationales. Les
gesticulations cyniques et hypocrites de
l’Onu qui s’oppose à des mesures
énergiques contre l’agression rwandaise,
trouvent leurs racines dans ces conflits
d’intérêts. Citons le cas notamment de
l’ancien président étatsunien Georges
Bush qui est actionnaire de la compagnie
minière Barrick Gold Corporation
susmentionnée.
DERRIERE LE M-23,
C’EST LE RWANDA QUI EST LE MAITRE A
PENSER, GUIDE A SON TOUR PAR LES
PUISSANCES IMPERIALISTES ANGLO-SAXONNES
On sait désormais
que, derrière le M-23, c’est le Rwanda
qui est le maître à penser, lequel est
guidé à son tour par les puissances
impérialistes anglo-saxonnes notamment
les Usa et la Grande Bretagne. L’ancien
premier ministre de ce dernier pays,
Tony Blair est même devenu l’un des
conseillers spéciaux du Général Paul
Kagamé et ce malgré la dictature
implacable exercée par ce despote sur le
pays de mille collines.
L’Union européenne
(UE), bien consciente par anticipation
de la nature tyrannique de ce dirigeant
qui s’autoproclamerait incontestablement
président avec un score fleuve de
presque 100% à la dernière élection de
2010, n’a pas osé envoyer une mission
d’observateurs pour surveiller le
scrutin. Elle justifie sa complicité, sa
duplicité et dérobade pour des raisons
de « Manque de ressources budgétaires ».
Mieux encore, l’UE n’a pas émis la
moindre condamnation contre cet hold up
électoral, elle n’a pas décrété une
quelconque sanction à l’égard de ce
régime qui viole systématiquement depuis
1994 les droits de l’Homme. Ces
violations sont pourtant régulièrement
stigmatisées par les Ong (Hwr, Amnesty
international, Fidh…).
Les puissances
impérialistes occidentales (USA et UE,
qui s’autoproclament défenseurs des
droits de l’Homme et de la démocratie,
font ici preuve d’une imposture
intellectuelle déconcertante. Elles
protègent leur gardien et féroce
dictateur Kagamé dans la région des
Grands lacs, l’encourageant ainsi à
commettre les crimes contre l’humanité à
l’encontre du peuple congolais du Kivu.
LE SYSTEME KAGAME :
LA TYRANNIE DU DICTATEUR
GENERAL-PRESIDENT PAUL KAGAME
Au sujet de la
tyrannie du dictateur Général-Président
Paul Kagamé, le Journal Du Dimanche du 7
août 2010 résume à merveille sa nature.
Le masque est
donc tombé : « Mais de nombreuses
ONG, comme Human Rights Watch, signalent
aussi la restriction de la liberté
d’expression et "la répression
persistante des droits civils et
politiques". A l’approche de la
présidentielle, le climat s’est
d’ailleurs considérablement dégradé.
Mi-juillet, le corps quasi décapité d’un
opposant était ainsi découvert dans un
marais. Le 24 juin, un journaliste était
tué par balles à Kigali.
Le Rwanda n’en
reste pas moins sous coupe réglée. Le
système Kagame, c’est avant tout celui
du parti qu’il dirige, le FPR. Le
mouvement, né dans les camps de réfugiés
tutsi en Ouganda en 1988, est décrit
comme un "parti-Etat" qui a fait main
basse sur le pays après le génocide de
1994. Avec une ligne claire, le refus de
"l’ethnicisme (…) Tout-puissant, le FPR
dispose de solides relais financiers,
grâce à sa holding Tristar, et
médiatiques, tel l’unique quotidien, The
New Times. Les médias d’opposition sont
bâillonnés. Le FPR a également la haute
main sur les services de renseignements,
et dispose de matériel sophistiqué
fourni par les Etats-Unis.
Aujourd’hui,
l’opposition hutu semble moins menaçante
pour le FPR que les rivalités au sein du
pouvoir tutsi, avec en arrière-fond
certains clivages claniques qui datent
de la royauté. Il ne se passe plus une
semaine sans qu’un officier de haut rang
ou un directeur d’agence étatique,
pourtant membre du Front, ne soit arrêté
ou muté. Dès qu’un individu semble
acquérir trop de pouvoir ou d’ascendant,
il devient suspect. Malgré tout, les
Européens, qui traînent comme un boulet
leur inaction durant le génocide,
semblent fascinés par Paul Kagamé et
continuent à travailler la main dans la
main avec le régime. Certains
ambassadeurs participent même
ouvertement à l’entreprise pour
décrédibiliser l’opposition, en avançant
qu’il n’y a pas d’alternative à Kagamé.
Tout comme Tony Blair, devenu l’un de
ses conseillers, ou Bill Clinton, qui a
lancé des projets dans le pays…»
7 MILLIONS DE
PERSONNES MORTES SUITES A CES GUERRES
INTERMINABLES DE RAPINES INITIEES ET
ENTRETENUES PAR LES PUISSANCES
IMPERIALISTES
Depuis 1996, selon
les rapports des différents Ong des
droits de l’Homme, on estime entre 5 à 7
millions de personnes mortes suites à
ces guerres interminables de rapines
initiées et entretenues par les
puissances impérialistes (notamment les
Usa et la Grande Bretagne) et leurs
multinationales prédatrices. A ces
morts, viennent s’ajouter environs 1,6
millions de déplacés selon OCHA,
plusieurs milliers de femmes violées
selon HWR, des centaines de milliers
d’enfants meurent chaque années suites
aux conséquences des guerres… Ces crimes
contre l’humanité sont passés sous
silence par les puissances impérialistes
pour cause de leur implication liées à
leurs intérêts sordides. La vie des
africains n’a aucune valeur à leurs
yeux. La vision raciste est indéniable
eu égard à cette indifférence et mépris
notoire.
La bourgeoisie
tutsie au pouvoir au Rwanda, dirigée par
le Général Paul Kagamé, est devenue
l’alliée fidèle et le bras armé des
impérialistes occidentaux. L’armée
rwandaise et ses supplétifs du M-23
perpétuent des crimes contre l’humanité
dans le Kivu. L’honnêteté intellectuelle
pour peu soit elle, reconnaîtrait
l’implication militaire du Rwanda dans
les guerres à l’Est de la RD Congo avec
l’appui tacite des Usa et de la Grande
Bretagne.
Face à cette vérité
insupportable et ce malgré l’opposition
des Usa pour sa publication, le dernier
rapport de l’Onu du 4 juillet 2012
accuse nommément le Rwanda de soutenir
la mutinerie armée du M-23 dans l’est de
la RD Congo. Le groupe d’experts de
l’ONU affirme que les forces armées
rwandaises « fournissent du matériel
militaire, des armes, des munitions et
des fournitures diverses aux rebelles du
M-23 » et octroient soutien et
protection au général félon Bosco
Ntaganda, recherché par la Cour pénale
internationale pour crimes de guerre.
Cette croisade du Rwanda contre la RD
Congo a été aussi confirmée par le
rapport de l’Ong étatsunienne HWR. Les
faits ainsi relatés font tombés les
masques et l’hypocrisie des puissances
impérialistes et leur soutien
inconditionnel au Général Paul Kagamé.
LA PARTICIPATION DU
RWANDA A LA GUERRE
Voici quelques
extraits et preuves de la participation
du Rwanda à la guerre : [« Des anciens
combattants des FDLR ou d’autres anciens
combattants ont été invités à participer
à des réunions pour les combattants
démobilisés au camp militaire à Kinigi
au Rwanda. Dans ce camp militaire, des
militaires rwandais ont fourni des armes
et des munitions aux nouvelles recrues
avant de les répartir en groupes de 40 à
75 hommes. Portant les armes et les
munitions, les recrues ont ensuite été
obligées à marcher à travers le parc
national jusqu’à la frontière
congolaise, escortées par des militaires
rwandais. À la frontière, les escortes
militaires rwandaises ont remis les
nouvelles recrues aux forces de Ntaganda
qui les attendaient et qui les ont
conduites jusqu’à Runyoni en RD Congo ».
Un civil rwandais
recruté à Musanze vers le 19 mai a
expliqué à Human Rights Watch : « Nous
avons aussi vu beaucoup d’autres
militaires de l’armée rwandaise [à
Runyoni]. Je ne sais pas combien.
Lorsqu’ils sont arrivés, ils ont enlevé
leur uniforme de l’armée rwandaise et
ont mis l’uniforme des mutins. » Il a
été en mesure d’identifier un des
militaires rwandais par son nom car il
le connaissait pour être un officier qui
avait servi dans son village au Rwanda
»].
L’État major
rwandais planifie l’exécution cyclique
des guerres contre la RD Congo.
Prélude à leur
mutinerie, certains Officiers félons de
l’armée congolaise (FARDC) avaient
intensifié les rencontres avec les
Officiers supérieurs rwandais. C’est
ainsi que selon les récits des soldats
congolais à HWR, le Général Bosco
Ntaganda s’était rendu le 26 mai 2012 au
Rwanda. Ce pèlerinage de la bande des
criminels a été effectué par la suite
par les colonels Makenga, Ngaruye,
Innocent Zimurinda et Innocent Kayna. Au
sujet de ces Officiers traîtres
congolais, le rapport de HWR du 4
juillet 2012
dit : « ils ont des antécédents
d’atteintes graves aux droits humains
dans l’est de la RD Congo. Human Rights
Watch, les observateurs des droits
humains des Nations Unies et les
organisations locales de défense des
droits humains ont documenté des
massacres à caractère ethnique, des
tortures, des enlèvements, des violences
sexuelles généralisées et le recrutement
forcé d’enfants, commis par ces
individus alors qu’ils étaient
commandants de groupes rebelles ou
officiers de l’armée congolaise »
Les rencontres
entre les Officiers félons congolais et
rwandais seraient confirmées par le
rapport des experts de l’Onu, sur la
guerre déclenchée par le M-23 en avril
2012.Ce document mentionne explicitement
dans son annexe les noms de certains
officiers de l’armée rwandaise,
impliqués dans la création de
l’organisation terroriste congolaise
M-23: « Parmi les noms cités dans
l'annexe figurent des personnalités clés
du régime rwandais, dont le ministre de
la Défense, le général James Kabarebe,
le chef d'état-major des armées, le
général Charles Kayonga, et aussi le
général Jack Nziza, secrétaire permanent
du ministre de la Défense et ancien
patron du DMI (Department of Military
Intelligence), les services de
renseignements militaires rwandais »
(Cf. Le Potentiel du 10 juillet 2012).
Dans une
déclaration du 5 juillet 2012, le
ministre Lambert Mende Omalanga,
porte-parole du gouvernement congolais a
accusé sans détours la participation des
militaires rwandais dans la création du
M-23 : «Nous exigeons que les autorités
rwandaises arrêtent, cessent de laisser
leurs officiers continuer à alimenter la
guerre au Congo». Ces preuves
indéniables ne seraient-elles pas
suffisantes pour que le gouvernement
congolais prenne des mesures énergiques
contre les agresseurs de la RD Congo
au nom de la légitime défense?
Déjà 7.000.000
congolais sont morts, cela est
insupportable. Il faut stopper ce
génocide déclenché depuis 1996 par le
Rwanda et
ses multitudes petites
créatures de mouvements rebelles
terroristes (CNDP, M-23…) lancés comme
des chiens enragés contre la RD Congo.
Dans tout pays en
période de guerre, la justice militaire
fait toujours preuve d’une sévérité
exemplaire : les militaires félons et
autres collabos reconnus d’intelligence
avec l’ennemi seraient par conséquent
sont passibles de la peine
capitale. Il appartient au gouvernement
congolais avec l’appui du peuple de
prendre ses responsabilités
historique afin de mettre fin
définitivement à ce génocide programmé.
CRIMES CONTRE
L’HUMANITE
Ces crimes contre
l’humanité n’ont jamais suscité une
mobilisation de compassion des
puissances impérialistes qui
s’autoproclament défenseurs des droits
de l’homme et leur machin dénommé « CPI
». L’ONU dispose à l’est de la RD Congo
de 18000 casques bleues de la mission (Monusco).Ces
soldats sont des témoins oculaires des
crimes commis par ces Officiers félons
qui se pavanent en toute liberté dans
cette région et ce malgré les mandats
d’arrêt internationaux lancés contre eux
par la CPI. Nous sommes en présence
d’une abyssale imposture, un déni de
crime contre l’humanité dont font preuve
la CPI et les puissances impérialiste
occidentales qui n’ont aucune volonté
d’arrêter leurs chiens de garde et de
les juger. Si un tel procès avait
lieu, il prouverait à la face du
monde les dessous sordides de ces
guerres de rapine et ses commanditaires.
Avec cynisme, les multinationales
capitalistes préfèrent défendre leurs
pillages des ressources naturelles du
Kivu
que d’épargner les vies humaines
congolaises.
L’Ong Global
Witness basée à Londres, qui mène des
campagnes pionnières contre les conflits
et la corruption liés aux ressources
naturelles ainsi que contre les
violations des droits environnementaux
et des droits de l’homme qui y sont
associées,
a confirmé dans son article de
juin 2012 l’implication militaire du
Rwanda en RD Congo : «Ces deux
principaux soutiens du Rwanda doivent
user de leur influence pour que Kigali
cesse de soutenir les groupes armés
opérant en RDC». Au demeurant rappelons
que les Usa et la Grande Bretagne ont
accordé en 2011 au Rwanda leur allié des
aides évaluées à plus 350.000.000 $.
L’ATTITUDE
HYPOCRITE DES USA
De plus, c’est à
Kigali la capitale du Rwanda que réside
Barrie Walkley, le Conseiller spécial du
département d’Etat américain pour les
Grands Lacs. Ce qui traduit l’importance
du Rwanda pour les USA qui s’opposent
par ailleurs à toutes sanctions du
conseil de sécurité de l’ONU contre ce
pays agresseur de la RD Congo. Dans sa
récente visite à Kinshasa M. Barrie
Walkley a exprimé hypocritement la
volonté des USA de pousser leur allié
rwandais d’arrêter son soutien au M-23.
Cette déclaration n’est-elle pas une
reconnaissance tacite et une preuve de
l’alliance stratégique entre les deux
pays dans l’agression de la RD Congo ?
L’attitude des USA
à l’égard du Rwanda est similaire à
celle qu’ils ont inconditionnellement
adoptée à l’égard des gouvernements
d’Israël sur la question des territoires
palestiniens occupés par l’état hébreu
en 1967. Depuis 64 ans, Israël refuse
l’application de la résolution 194 de
l’ONU sur le droit au retour dans leur
pays des réfugiés palestiniens chassés
pendant la guerre de 1948. Cette
pertinente résolution fut réaffirmée une
centaine de fois par l’Onu, cependant,
impunément et systématiquement
violées par l’état hébreu,
fort du soutien
inconditionnel des Usa qui usent
de leur droit de véto en s’opposant aux
condamnations et sanctions onusiennes.
Le gouvernement de
la bourgeoisie tutsie au Rwanda,
encouragé par le parapluie étatsunien,
jouerait les mêmes rôles en Afrique
centrale dans la stratégie des Usa à
l’instar de celui
assumé par Israël dans la région
du Moyen Orient pour la domination des
autres états arabes.
La question
palestinienne, vieille de 64 ans n’a pas
été résolue à ce jour par la seule
volonté des USA allié inconditionnel
d’Israël. Partant de ce constat, ne
faudrait-il pas craindre à moyen terme
l’annexion des territoires orientaux (Le
Kivu) de la RD Congo par le Rwanda avec
le soutien et la complicité des USA ? Ce
qui créerait une seconde zone
d’instabilité endémique en Afrique à
l’instar de celle du moyen orient.
UNE « INTERVENTION
MILITAIRE ILLEGALE » SELON LES CRITERES
DE LA CIJ
Le soutien
inconditionnel, multiforme étatsunien au
régime du Général Paul Kagamé, est total
et ce malgré sa dictature implacable, la
chape de plomb qu’il a posée sur le pays
et l’agression militaire permanente de
la RD Congo. Ce parapluie étatsunien
permet au Rwanda et à ses dirigeants
d’échapper aux sanctions et
condamnations de la Cour internationale
de justice (CIJ). Rappelons que cette
région à l’Est de la RD Congo, avait été
occupée par le Rwanda et l’Ouganda entre
août 1998 et juillet 1999. Kinshasa qui
avait alors saisi la Cour internationale
de Justice pour la première fois en
1999, soutenant que ces pays avaient
envahi son territoire illégalement,
avait obtenu partiellement gain de cause
contre l’Ouganda. La CIJ a qualifié les
actes de l'Ouganda dans d’« intervention
militaire illégale », condamnant ce pays
à des réparations.
« L'Ouganda a violé
la souveraineté et aussi l'intégrité
territorial » de la RD Congo par son «
occupation militaire », selon la
décision de la Cour, qui a été adoptée à
16 voix contre une par les 17 juges du
tribunal et qui a qualifié
l'intervention de l'Ouganda de « grave
infraction » au droit international.
[Cf. AP du 20/12/2005]. Le pays de
Yoweri Kaguta Museveni, condamné se
retira. Le Rwanda du Général Kagamé qui
a commis les mêmes crimes fut blanchi.
Réconforté et ragaillardi par les Usa,
le pays de mille collines continue
d’occuper, de piller les territoires
orientaux congolais en perpétuant les
massacres des populations du Kivu par le
truchement de ses supplétifs de M23.
LES IMPERIALISTES
APHONES ET AVEUGLES FACE AUX CRIMES DE
KAGAME
Les impérialistes,
si « soucieux » de la « défense des
droits de l’homme » et de la «
démocratie », demeurent sciemment
aphones et aveugles face à la tyrannie,
aux graves violations des droits de
l’homme, aux crimes contre l’humanité…
commis par leur poulain le Général Paul
Kagamé.
A l’intérieur du
pays une terreur implacable est exercée
par ce dernier :
l’opposition
démocratique, les journalistes, les
défenseurs des Droits de l’Homme, des
sympathisants de l’opposition sont
muselés ou embastillés sans
procès, subissent des tortures, des
traitements dégradants et humiliants. De
nombreux Leaders (Hutus et Tutsis) des
partis de l’opposition démocratique qui
ont survécu croupissent dans des
prisons, ou plus exactement
des véritables mouroires. Parmi
les
prisonniers politiques et
d’opinions on y trouvent
l’ancien président Pasteur
Bizimungu, Victoire Ingabire Umuhoza,
présidente des FDU-Inkingi , Déo
Mushayidi, ancien journaliste, président
du PDP-Imanzi…[ Cf. Communiqué de presse
du Centre de Lutte contre
l’Impunité et l’Injustice au Rwanda
(CLIIR), et la Fédération internationale
des associations rwandaises (FEIDAR) ,
Bruxelles, 1er juillet
2012]
Au niveau
africain :
les violations des
droits de l’homme, les crimes attribués
à ce dernier et à son redoutable
appareil répressif politico-militaire,
ont été unanimement établis par de
nombreux rapports des enquêtes spéciales
commandées par l’ONU (Rapports Degni-Segui,
Gersony, Garreton, Del Ponte ) et ceux
des ONG des droits de l’homme (HWR,
Amnesty international, Global Witness…).
À ces rapports, vient s’ajouter celui du
Tribunal Pénal International pour le
Rwanda(TPIR) sis à Arusha en Tanzanie,
qui confirme les crimes du FPR
au pays de mille collines en
1994.
Parmi cette
pléthore de rapports qui accablent le
dictateur Général Président Kagamé,
citons notamment celui
de Robert Gersony. En effet, en
septembre 1994, le HCR mandate le
consultant Robert Gersony, qui avec ses
enquêteurs, sillonnent le Rwanda. Après
avoir visité 41 communes, le constat est
accablant pour les nouvelles autorités :
les militaires du FPR sous la conduite
du Général Paul Kagamé se livraient à
des massacres systématiques sur des
civils Hutus. Le lourd bilan macabre est
de 30.000 personnes identifiées. Sous la
pression des USA, le rapport fut alors
mis sous scellé afin de ne pas les
embarrasser mais aussi afin
d’absoudre leur protégé Paul
Kagamé de la justice.
ET L’ONU ?
La complicité des
impérialistes à l’égard des crimes du
Président rwandais contre son propre
peuple, conduirait à affirmer que le
génocide perpétré par ce dernier au Kivu
demeurerait à plus forte raison sans
suites de l’ONU. Cependant, le peuple de
la RD Congo
devrait
par conséquent compter que sur
ses propres forces
par des actions légitimement
énergiques contre les agresseurs.
Ce qui pourrait obliger l’Onu à forcer
Kigali de cesser son agression de la RD
Congo.
Le peuple congolais
doit faire preuve
d’un patriotisme sans faille face
à l’ennemi. Aucun pays, quelle que soit
sa puissance, ne pourrait vaincre la
volonté et la détermination d’un peuple
uni qui défend sa souveraineté, sa
dignité et son honneur. Mettre hors
d’état de nuire le gouvernement
belliqueux du Général Kagamé, c’est de
la légitime défense. Cela devrait être
aussi un devoir national car 7.000.000
de morts congolais, l’occupation et la
déstabilisation permanente de la RD
Congo
sont l’œuvre de ce despote. Cela
est insupportable.
SOUVENONS-NOUS DU
GENOCIDE DE 1994 AU RWANDA
Rappelons que le
génocide de 1994 au Rwanda a fait
environ 800000 morts Tutsis et Hutus
modérés. Ce crime est abominable et doit
être condamné fermement par tout être
humain. Cependant, l’objectivité humaine
conduirait aussi tout africain à se
poser certaines questions récurrentes et
troublantes : une partie des rescapés,
descendants des victimes (Tutsis du
Général Kagamé), devraient-ils
s’approprier exclusivement de cette
tragédie nationale en continuant à
entretenir la haine ethnique, les
rancœurs, la vengeance contre les Hutus
dont est issu l’ancien président
Habyarimana?
Tous les Hutu
seraient-ils comptables de cette
tragédie ? Pourquoi tous les
morts des deux ethnies n’auraient-ils
pas la même valeur ? Ne serait-il pas
une négation de cette tragédie nationale
que de se livrer à un décompte
macabre raciste uniquement des Tutsis ou
Hutus ? Qui se seraient livrer à
l’identification ethnique des milliers
d’ossements des charniers découverts et
pour quels autres objectifs? Les Hutus
modérés opposants n’auraient-ils pas
payé suffisamment le prix fort de leur
insoumission? Peut-on construire un
nouveau pays, une nation sur base de
haine ethnique endémique? Les rescapés
Tutsis du génocide ont-ils le droit
d’infliger aux autres peuples(Hutus) les
mêmes exactions, viols et autres crimes
qu’ils avaient subis dans le passé ? En
quoi le peuple congolais du Kivu
serait-il responsable du génocide ou de
l’épuration ethnique de 1994 au Rwanda ?
En agissant
avec esprit de vengeance
et de haine contre
les Hutus, le despote Kagamé ne
porterait-il pas préjudices contre sa
propre ethnie
tutsie en anéantissant le capital
de confiance et de compassion pour les
Tutsi suscitée après ce génocide.
LES USA VOUDRAIENT
ACCELERER LA BALKANISATION DE LA RD
CONGO
Les Usa voudraient
accélérer la balkanisation de la RD
Congo. En effet, une coïncidence
troublante est à noter : pendant que la
secrétaire d’Etat Hilary Clinton était
en tournée dans cette région d’Afrique,
les rebelles du M23 ont pris du poil de
la bête, ils progresseraient et
occuperaient plusieurs localités.
Parallèlement, un nouveau front rebelle
est ouvert au nord Kivu avec la prise de
la ville de Kasindi à la frontière avec
l’Ouganda. Les nouveaux rebelles du RCD
/ K-ML de l'ex-ministre congolais des
Affaires étrangères et actuel membre du
parlement Antipas Mbusa Nyamwisi,
seraient appuyés par les Forces de
défense d’Ouganda [Cf. AfroAmerica du 3
Août, 2012]. Selon cette même source,
les concertations auraient eu lieu entre
les autorités militaires et civiles du
Rwanda, de l’Ouganda et les officiers
félons congolais.
L’Union Africaine
va-t-elle encore rester impuissante face
à la volonté stratégique des puissances
impérialistes via le Rwanda? Les
7.000.000 millions de morts congolais
seraient-ils insuffisants aux yeux des
prédateurs occidentaux et leur tête de
pont rwandais? L’Afrique et la RD Congo
ont besoin de cet élément indispensable,
en l’occurrence la paix sans laquelle le
moindre frémissement du développement
économique est impossible.
AFFAIBLIR PUIS
ANNEXER LE KIVU AU RWANDA AFIN DE CREER
UN MICRO ETAT VASSAL DES IMPERIALISTES
Affaiblir la RD
Congo, ce géant au cœur de l’Afrique
centrale est un programme des
impérialistes pour l’asservissement
économique de notre continent. Est ce un
hasard si le groupuscule terroriste, le
M23 a déclenché la guerre au moment où
le pays connaît néanmoins un
balbutiement de normalisation économique
? Rappelons qu’en 1993, le pays a connu
un taux d’inflation de 23000% et que
depuis cinq ans (5ans), malgré les
guerres endémiques de rapine à l’Est,
les difficultés politiques sociales,
nous assistons néanmoins à une légère
amélioration de la situation
socio-économique.
Cet embryon d’une
légère embellie de l’environnement
macroéconomique de la RDC est contraire
aux cyniques desseins des prédateurs
pour la RD Congo. Le gouverneur de la
Banque centrale de la RD Congo, M.
Jean-Claude Masangu
a confirmé ce progrès économique
: par une croissance qu’il évalue « au
beau fixe » comprise « entre 5% et 7% »
depuis cinq ans, le taux de change reste
« remarquablement stable », «
l’inflation s’est établie à 15,4% contre
une cible projetée de 17,0%., sur le
marché des changes, il s’est dégagé une
appréciation de 0,5% du Franc Congolais
par rapport au dollar américain de plus
». [Cf. Rfi du 01juillet 2012, Groupe
avenir du mardi 7 août 2012].
La lutte contre la
dollarisation de l’économie avec la
consolidation du Franc congolais par
rapport au dollar américain se traduit
aussi par la mise en circulation des
nouvelles coupures de monnaie. Cette
émancipation économique, n’est pas du
goût des impérialistes qui utilisent le
dollar surévalué pour payer (plus
exactement pour piller) les produits
miniers de la RD Congo et de l’Afrique.
Au demeurant, rappelons que l’une des
causes de l’assassinat du Guide Mouammar
Kadhafi par les impérialistes, est sa
lutte pour l’indépendance financière de
l’Afrique. Dans son projet de création
des Etats-Unis d’Afrique, il avait tout
mis en œuvre pour la fondation de la
future banque centrale africaine
qui aurait son siège à Yaoundé.
Les autorités
étatsuniennes voudraient imposer à
l’opinion internationale leur projet de
balkanisation de la RD Congo. A cet
effet, ils apportent leur soutien
inconditionnel, multiforme au régime du
parti unique, le Front patriotique du
Rwanda (FPR), mono ethnique appartenant
à la petite bourgeoisie tutsie au
pouvoir à Kigali.
A l’instar du
remodelage du grand Moyen-Orient, les
Usa refaçonnent la « nouvelle Afrique
étatsunienne » dont la région des Grands
Lacs sous leur supervision via le Rwanda
du Général Paul Kagamé. Ce fait a été
explicitement confirmé par Dr. Herman
J.Cohen ancien Sous-secrétaire d’Etat
américain aux Affaires étrangères: « De
1996 jusqu’aujourd’hui, le gouvernement
rwandais dirigé par les tutsi, a
contrôlé dans les faits, les provinces
orientales du Congo, du Nord et Sud
Kivu. Ce contrôle a été maintenu à
travers les occupations militaires avec
interruptions et la présence des milices
congolaises financées et entretenues par
l’armée rwandaise. Pendant ces 12
années, ces provinces riches du Congo se
sont intégrées économiquement avec le
Rwanda. »
[Cf.New-York Times du 16.12.2008], [Can
Africa Trade Its Way to Peace ?, NYT,
16.12.2008, (nytimes.com)].
SARKOZY, ALLIE ZELE
DE L’IMPERIALISME AMERICAIN, APPUYA CE
PROJET DE BALKANISATION ETATSUNIEN
En France, l’ancien
président Nicolas Sarkozy, allié zélé de
l’impérialisme américain, appuya ce
projet de balkanisation étatsunien en
déclarant en février 2009 que pour
résoudre la tension dans la région des
Grands lacs, il proposa un dialogue
politique et le redécoupage des
frontières en partageant les richesses
naturelles entre les deux pays. C’est
ainsi qu’il qualifia le Rwanda comme
étant un « pays à la démographie
dynamique et à la superficie petite »,
et la RD Congo «un pays à la superficie
et aux richesses immenses».
Le président
français accepterait-il d’amputer son
pays en rattachant l’Alsace au profit à
l’Allemagne ou de léguer la région de
Paca à l’Italie? Tout responsable
politique quel qu’il soit ne saurait
accepter une telle haute trahison à
l’égard de son peuple et de son pays. Ce
mépris permanent est un déni d’existence
d’un état africain souverain et de son
peuple. La logique de la recolonisation
par les puissances occidentales de notre
continent, est mise en exergue dans
leurs déclarations successives mais
aussi en pratique par l’atomisation de
nos
Etats.
Empêcher
par tous les moyens la
réalisation du projet phare du Guide
Kadhafi, en l’occurrence les Etats-Unis
d’Afrique (EUA) prospères et puissants,
tel est le
cynique dessein
des puissances impérialistes pour
l’Afrique.
LES PATRIOTES
CONGOLAIS ET AFRICAINS DOIVENT SE
MOBILISER
Les patriotes
congolais et africains doivent se
mobiliser pour mettre en échec ce plan
diabolique des Usa et des autres
puissances impérialistes occidentales
dans la région des Grands lacs afin de
balkaniser
la RDC.
A qui demain le
tour si nous laissons faire
cette amputation
d’un état souverain africain?
Dans leur dessein de recoloniser
l’Afrique, les puissances prédatrices
occidentales mettent tout en œuvre pour
briser d’abord l’unité des états
existants hérités de la colonisation, en
appuyant les sécessions territoriales.
Elles créent des micro-états vassaux ou
des futures régions autonomes qui
seraient gérées par les ministères de
l’intérieur respectifs occidentaux. Les
impérialistes iraient
alors se servir comme dans leurs
réfrigérateurs de toutes les richesses
existantes
dans
leurs nouveaux départements
africains.
Un sursaut national
des congolais est la meilleure garantie
de l’indépendance et de l’intégrité du
pays.
Le peuple congolais
continuerait-il d’assister impuissant
face à cette agression permanente
impérialiste caractérisée via le Rwanda
?
La déstabilisation
de la RD Congo, ce grand et riche pays
au centre de l’Afrique, a commencé avec
les assassinats par les impérialistes de
Patrice Lumumba, le 17 janvier 1961
suivi de celui de Mzé Laurent-Désiré
Kabila le 16 janvier 2001. Ces crimes
ont contribué incontestablement à
l’affaiblissement général de l’Afrique.
Ce qui accélérerait de facto la
recolonisation du continent déjà amorcée
en Côte d’Ivoire et en Libye.
Nous assistons
cependant, ce dernier temps à une montée
en puissance d’un sursaut national en RD
Congo par la mobilisation populaire
contre le démembrement du pays. Ce
réveil de conscience inquiète Kigali,
qui, afin de berner l’opinion congolaise
et briser son élan patriotique
salutaire, va multiplier des
déclarations lénifiantes. C’est
suivant cette logique sédative
que Madame la Ministre
des Affaires Etrangères et de la
coopération
du Rwanda Mme Louise Mishikiwabo,
a signé un communiqué conjoint avec son
homologue congolais Raymond Tshibanda
Ntungamulongo , publié le 19 juin 2012.
Ledit document mentionne : « Après une
discussion franche et enrichissante, les
deux délégations ont réaffirmé la
volonté de continuer à œuvrer ensemble
pour la paix, la stabilité et le
développement dans la sous-région.
(…)
Elles ont ainsi renouvelé leur
détermination à poursuivre les efforts
jusqu'à l'éradication totale du groupe
terroriste FDLR et de tous les autres
groupes armés écumant la sous région.
(…) Par ailleurs, les deux parties ont
exprimé le vœu de poursuivre et
d'intensifier la collaboration actuelle,
en redynamisant tous les mécanismes
bilatéraux de concertation existants. La
réunion s'est déroulée dans un esprit
constructif et empreint de sincérité.»
QUI POURRAIT UN
SEUL INSTANT FAIRE CONFIANCE AU REGIME
KAGAME ?
Qui pourrait un
seul instant faire confiance au régime
du Général Kagamé, qui depuis 1994 viole
systématiquement
tous les accords de bon voisinage
passés avec la RD Congo ?
Qui pourrait espérer que ce bras
armé de l’impérialisme étatsunien
renoncerait à la guerre de rapine, en
d’autres termes faire échouer la
stratégie des Usa dans cette sous-région
africaine? Il est évident que
le Général Kagamé maintenu au
pouvoir grâce au soutien de Washington
ne saurait refuser
d’exécuter
la
volonté de ce dernier.
La subtilité et/ou
la puissance
oppressive des agresseurs
rwandais aurait permis d’omettre de
mentionner
le groupe M23 dans le communiqué
final, alors que le FDLR, résidu de l’ex
armée rwandaise est
indexé.
Cette concession du gouvernement
congolais démontrerait-elle sa bonne foi
et sa volonté à rétablir la paix ?
Pourrait-on instaurer une paix
durable avec un partenaire tenu en
laisse et près à mordre à
tout instant quand le maître le
lui demande?
Si le gouvernement congolais
lâchait les troupes du FDLR
réfugiées en RD Congo, attaquer
le Rwanda comme le fait ce dernier avec
son caniche de M23
contre le Kivu, alors comment
expliquer l’absence des plaintes de
Kigali contre Kinshasa
ou l’absence des rapports de la
Monusco, des dépêches des agences de
presse
relatant ces opérations
militaires
qui auraient été téléguidées par
le président Joseph Kabila?
DE MULTIPLES
MANIFESTATIONS POPULAIRES CONTRE LES
AGRESSIONS RWANDAISES
Les multiples
manifestations populaires contre les
agressions rwandaises sont un soutien
patriotique au gouvernement pour
la reconquête de l’intégrité du
territoire
national par le gouvernement de
la RD Congo. Il appartient
par conséquent au pouvoir
politique
de réaliser cette volonté
pressante du peuple qui ne souffre
d’aucune ambigüité.
- le Parti
communiste congolais (PCCO) dans son
pertinent communiqué de presse de
juillet 2012, signé par son Secrétaire
Général BOSWA ISEKOMBE Sylvère, appelle
à une mobilisation générale patriotique
en ces termes : « Notre Parti se
chargera de mobiliser les chefs des
partis politiques pour que chaque
organisation puisse envoyer 2.000 à
3.000 jeunes militants de leurs partis
pour la défense de la nation. Car, à
l’heure actuelle, l’implication de la
population pour la défense de la patrie
à côté de l’armée s’avère nécessaire et
indispensable pour empêcher la
balkanisation de notre pays par les USA
».
- Le 1er août une
marée humaine a déferlé sur le pays. A
Kinshasa, capitale de la RD Congo,
Bukavu, capitale du Sud-Kivu, Kikwit
(Ouest), Kisangani (Nord-est),
Lubumbashi (Sud-est)… des milliers de
Congolais ont massivement manifesté leur
farouche opposition contre le
dépeçage
de la patrie
pays et l’agression militaire
dirigée par le dictateur Général
Président
Paul Kagamé du
Rwanda. Les manifestants très
remontés ont proclamé unanimement leur
volonté à maintenir l’unité et
l’intégrité de la RD Congo.
- Toutes les
confessions religieuses n’étaient
pas du reste dans cette mobilisation. A
cet effet, l’Eglise catholique s’était
vertement prononcée lors
de la Conférence Episcopale
Nationale du Congo (CENCO) à l'issue de
sa 49ème Assemblée Plénière. Les Evêques
avaient publié le 6 juillet 2012, un
communiqué sur la situation de guerre
dans le pays intitulé: «Non à la
Balkanisation de la RD Congo!». L’église
catholique stigmatise la guerre dans le
Kivu et réaffirme son attachement à
l’indivisibilité de la RD Congo dans ses
frontières reconnues par la Communauté
internationale à son indépendance le 30
juin 1960. [Cf. Le Potentiel du 23
juillet 2012].
- Dans une
déclaration à la presse transmise par la
Radio Africa N°1 du 16 Août 2012, le
représentant de l’église du Christ,
Monseigneur Pierre Marini Bodho a
réaffirmé la position de toutes les
confessions religieuses confondues
opposées aux guerres dans le Kivu. Il
dirigera une délégation des religieux
qui se rendra bientôt à New York afin de
plaider contre les agressions militaires
de la RD Congo par le Rwanda et
l’Ouganda a-t-il conclu.
- Les femmes
congolaises, premières victimes des
guerres d’occupation rwandaises
(assassinats, esclavage, viols…), ont
exprimé leur condamnation de la barbarie
du pays de mille collines.
- Dans un
communiqué du 31 juillet 2012, issu de
la réunion du Cadre permanent de
concertation de la femme congolaise
(CAFCO), les femmes de la RD Congo
s’opposent à la balkanisation du pays:
«Nous réaffirmons avec détermination le
principe selon lequel, la République
démocratique du Congo est Une et
indivisible dans sa diversité et son
immensité. Disons halte à toutes
tentatives visant la balkanisation et le
démembrement de la RDC». Dans leur
démarche, les femmes du CAFCO exigent du
Rwanda, signataire de différents
instruments de la Conférence
internationale sur la région des Grands
Lacs et membre des Nations unies, le
retrait sans conditions de ses troupes
du territoire congolais. [Cf. Le
Congolais du 2 août 2012]
TCHAD – LIBYE –
CONGO : NON A LA RECOLONISATION !
Notre parti, ACTUS-prpe
soutient ce sursaut patriotique du
peuple congolais contre le projet de
balkanisation de la RD Congo par les
impérialistes via leur bras armé, le
Rwanda du Général-président Paul Kagamé.
Les patriotes africains ont le devoir de
s’opposer par tous les moyens à la
balkanisation et à l’annexion de la RD
Congo par le Rwanda. En effet, les
récentes humiliations infligées à
l’Afrique par les impérialistes
resteront à jamais gravées dans notre
mémoire collective, après la
recolonisation rampante par ces derniers
de la Côte d’Ivoire et de la Libye.
Le Kidnapping du
président légitime Laurent Gbagbo suivi
de sa déportation à la Haye par l’armée
d’occupation française puis l’assassinat
du Guide Mouammar Kadhafi par les forces
impérialistes de l’OTAN du trio criminel
Sarkozy-Obama-Cameron et leurs collabos
du CNT en avril et octobre 2011, sont
autant des preuves humiliantes et de
mépris à l’égard de l’Afrique. Cela est
insupportable.
Qui oserait encore
occulter ou réfuter l’asservissement du
Rwanda en sa qualité de bras armé des
USA en RD Congo? En effet, l’ancienne
secrétaire d’Etat sous l’administration
Clinton de 1996 à 2001, Madeleine
Albright, a été plus explicite à ce
sujet : elle qualifia alors le pays de
mille collines de «prunelle des yeux»
des USA.
NON A L’HYPOCRISIE
DIPLOMATIQUE !
L’hypocrisie
diplomatique au service de la
balkanisation de la RD Congo a repris le
haut du pavé.
Dans sa résolution
du 02 août 2012 sur la reprise des
combats en RD Congo par le M23, le
Conseil de sécurité de l’Onu a renouvelé
sa ferme condamnation du groupe armé M23
et des attaques qu'il a commises en
République démocratique du Congo (RDC).
Il réitéra son exigence que ce mouvement
mette immédiatement fin à toute activité
de déstabilisation, notamment à toute
avancée vers la ville de Goma.
L’Onu dispose
pourtant en RD Congo d’une mission
permanente au Kivu, la Mission des
Nations Unies pour la Stabilisation du
Congo (Monusco), forte de 19000 casques
blues. Cet organisme onusien a contribué
à la rédaction du rapport annuel du
Comité des sanctions de l’ONU de juin
2012 sur la RD Congo. Ce dernier accuse
nommément le Rwanda de soutenir le M-23.
À la lumière dudit document produit par
les mêmes experts de l’Onu, la dernière
résolution du Conseil de sécurité a été
alors une véritable imposture un
blasphème pour la mémoire de 7.000.000
morts congolais de cette guerre de
l’Est. En effet, cette brumeuse
résolution sous la supervision des
impérialistes, a omis sciemment de
condamner fermement, d’exiger
réparations et dommages de guerre au
Rwanda pour crimes de guerre,
occupation, pillages, soutien aux
terroristes du M23.
Pourquoi le Conseil
de sécurité refuse de distinguer la
victime, l’agressée en l’occurrence, la
RD Congo de l’agresseur, le Rwanda du
dictateur Général-Président Paul Kagamé?
Afin d’humilier davantage l’Afrique et
le peuple frère congolais, ladite
résolution appelle au dialogue entre la
RD Congo, le Rwanda et l’Ouganda dans la
résolution des guerres dans le Kivu. Les
agresseurs permanents de la RD Congo
seraient-ils subitement et
volontairement métamorphosés en
pacifistes ? Sauraient-ils sans mesures
coercitives du Conseil du même conseil
de sécurité abandonner leurs guerres de
rapine tant lucratives en la RD Congo ?
Le Rwanda évoque
systématiquement la présence des forces
négatives celles des Forces
démocratiques pour la Libération du
Rwanda ( FDLR) en RD Congo pour y mener
des opérations militaires. Il est de
notoriété publique que les FDLR issues
de l’ex armée rwandaise (majoritairement
constituée d’Hutus), fidèle au président
Habyarimana, ont été évacuées en 1994
par l’Armée française au Kivu face à
l’avancée du Front Patriotique Rwandais
(FPR) des rebelles Tutsis.
LA RESPONSABILITE
DU GOUVERNEMENT FRANÇAIS EST ENGAGEE
Il convient de
rappeler ici
que dans les années 90, les
militaires français ont assuré la
formation de l’armée rwandaise proche de
l’ancien président et que dès 1994, la
France a mené sa guerre contre le FPR du
Président Kagamé [Cf. Raphaël Granvaud «
Que fait l’armée française en Afrique»,
Collection des Dossiers noirs, n°23 de
l’Association Survie, Paris
2009,Editions Agone]
La responsabilité
du gouvernement français dans cette
situation est donc engagée en
constituant un sanctuaire à leurs alliés
de l’Ex armée rwandaise dans le Kivu. Le
dictateur Général Président Paul Kagamé
devrait interpeller la France. Pourquoi
le Gouvernement Congolais et son peuple
eux-mêmes victimes des dégâts
collatéraux du génocide rwandais,
seraient-ils responsables d’avoir
hébergé les réfugiés rwandais parmi
lesquels les ex militaires pro
Habyarimana? Est-il raisonnable de
considérer tous les réfugiés civiles
Hutus (y compris les jeunes ayant grandi
en RD Congo) plus d’une décennie après,
comme étant des ex militaires Hutus?
Pourquoi le régime rwandais fait-il
abstraction des assassinats, viols et
autres crimes commis sur les populations
congolaises par certains militaires du l
FDLR ? La sécurité de la RD Congo ne
serait-elle pas aussi menacée par le
FDLR
aux yeux du tyran de Kigali?
QUI EST
L’AGRESSEUR ?
Les rapports de
l’Onu et ceux des Ong des droits de
l’homme ont unanimement indexé les
agressions rwandaises contre la RD
Congo. En revanche, aucun de ces
documents accusent le gouvernement
congolais d’agression contre le Rwanda
par son soutien au en FDLR. Si Kinshasa
était l’agresseur et complice du FDLR,
alors pourquoi Kigali n’a-t-il
jamais présenté les preuves
de ces guerres ? Quelles sont les
villes ou les territoires rwandais
attaqués ou contrôlés par les rebelles
Hutus ? Quand et combien de fois ont eu
lieu les agressions Congolaises-Fdlr ?
S’il y a agressions congolaises
contre le Rwanda,
alors comment expliquer l’absence
de plaintes officielles du gouvernement
Kagamé contre Kinshasa
auprès de l’Onu ou de l’Union
Africaine?
Le gouvernement
congolais qui a autorisé de surcroît des
opérations militaires conjointes avec
l’armée rwandaise contre le FDRL dans le
Kivu, ne devrait pas être accusé de
complicité ou en odeur de sainteté avec
les résidus de l’ex armée rwandaise.
Inversement les différents rapports y
compris ceux de l’Onu stigmatisent les
incursions de l’armée rwandaise et sa
créature terroriste du M23 contre la RD
Congo.
LE LAXISME DE
L’UNION AFRICAINE
Sur le plan
continental, l’Union Africaine (UA) a
aussi fait preuve d’un laxisme
déconcertant au sujet de la guerre
rwando-ougandaise et leurs alliés
respectifs du M23 et RCD/K-ML contre la
RD Congo.
Quelles sont ces
forces occultes qui œuvrent en sous
marin au sein de l’UA pour défendre les
intérêts et exécuter systématiquement
les décisions et projets des
impérialistes? Les exemples ivoirien et
libyen sont encore frais dans nos
mémoires.
Le 19ème sommet de
l’UA du 9 au 16 juillet 2012 à Addis
Addis-Abeba (Ethiopie) a décidé de créer
la « Force neutre internationale » à
l’Est de la RD Congo. Sa principale
mission sera de combattre les mutins du
M.23 ainsi que toutes les « Forces
négatives » qui y entretiennent
l’insécurité. A l’instar de la
résolution du Conseil de sécurité de
l’Onu, celle de ce sommet n’a pas
condamné fermement et nommément le
Rwanda et l’Ouganda, véritables
géniteurs et États-majors des mouvements
rebelles ou « Forces négatives » : le
Congrès national pour la défense du
peuple (CNDP), le M23 , le RCD/K-ML) qui
sèment la désolation dans le Kivu en RD
Congo.
La Minusco forte de
19000 casques blues, bien équipée n’a
jamais voulu rétablir la sécurité dans
le Kivu par absence de volonté
politique. En effet, les impérialistes
s’opposent à l’émergence d’une RD Congo
stable, puissante et riche. De plus,
l’inféodation du Rwanda et de l’Ouganda
à l’impérialisme étatsunien qui projette
de démembrer la RD Congo, ne laisse
aucun espoir d’espérer que la «Force
neutre internationale» de l’UE pourrait
anéantir les «Forces négatives», et que
de surcroît ces deux mêmes pays
agresseurs feront partie. Quelle drôle
de « neutralité ». Le mépris du peuple
congolais continue par les relais des
impérialistes au sein de l’UA.
Les patriotes
africains doivent rester lucides et
mobilisés car la création d’une n-ième
structure n’est qu’un faux-fuyant pour
endormir le peuple congolais et de
perpétrer la domination impérialiste de
la RD Congo.
LE CYNISME
DIPLOMATIQUE DU CONSEIL DE SECURITE ET
DE L’UE
Un autre constat de
ce cynisme diplomatique est que les
résolutions du Conseil de sécurité et de
l’UE se félicitent des contacts entre
les deux agresseurs (Rwanda et Ouganda)
et l’agressée (RD Congo), toujours sans
condamner les premiers pour crimes
contre l’humanité commis dans le Kivu.
Ces contacts à
l’occasion des sommets de la conférence
internationale sur la région des Grands
Lacs (CIRGL) n’ont pas non plus permis
une avancée significative sur
l’éradication de l’instabilité au Kivu
car le Rwanda et l’Ouganda, membres de
cette structure n’ont aucune volonté
politique à instaurer la paix à l’Est de
la RD Congo, suivant ainsi les
recommandations de leurs maîtres
impérialistes étatsuniens.
La déstabilisation
permanente de l’Est de la RD Congo,
initiée par les impérialistes n’est pas
fortuite car les alliés rwandais et
ougandais frontaliers exécutent déjà le
projet de balkanisation en cours.
LES AGRESSEURS DE
LA RD CONGO SONT
IDENTIFIES ET CONNUS
Les agresseurs de
la RD Congo sont
identifiés et connus. Ils doivent
être sévèrement sanctionnés.
Il, est clairement
établi que le Rwanda et l’Ouganda sont
responsables de la guerre endémique à
l’Est de la RD Congo. Les instruments
juridiques internationaux existent. Il
suffisait de les appliquer contre les
auteurs de leurs violations. Cependant,
hélas nous assistons à un manque
caractérisé de volonté politique des
impérialistes. Est-il encore besoin de
rappeler la pertinence de quelques
extraits de ces documents:
►Considérant la
charte des Nations Unies, Chapitre
Premier, aux termes de laquelle, les
buts des Nations Unies sont :
En son Article 1,
1. Maintenir la
paix et la sécurité internationales et à
cette fin : prendre des mesures
collectives efficaces en vue de prévenir
et d'écarter les menaces à la paix et de
réprimer tout acte d'agression ou autre
rupture de la paix, et réaliser, par des
moyens pacifiques, conformément aux
principes de la justice et du droit
international, l'ajustement ou le
règlement de différends ou de
situations, de caractère international,
susceptibles de mener à une rupture de
la paix.
[…]
Et en son Article
2,
4. Les Membres de
l'Organisation s'abstiennent, dans leurs
relations internationales, de recourir à
la menace ou à l'emploi de la force,
soit contre l'intégrité territoriale ou
l'indépendance politique de tout État,
soit de toute autre manière incompatible
avec les buts des Nations Unies.
Au niveau africain,
les forces occultes et dirigeants
inféodés aux puissances occidentales
prédatrices des richesses de la RD Congo
et celles du continent, bloquent toutes
résolutions de sanctions contre le
Rwanda et l'Ouganda. Les violations et
crimes contre l'humanité commis par le
dictateur Général-président Paul Kagamé
et les Officiers supérieurs
susmentionnés de l'Armée rwandaise en RD
Congo, devraient les conduire
incontestablement à être traduits et
sévèrement condamnés par la cour
africaine des droits de l'homme de
l'Union Africaine.
Quant aux Officiers
supérieurs félons des Forces Armées de
la RD Congolaise (FARDC), ces traitres
qui ont collaboré avec les puissances
étrangères ennemies contre l'intégrité
de leur pays, doivent être traduits
devant un tribunal militaire
exceptionnel de la RD Congo. La peine
capitale serait proportionnelle à la
gravité des crimes commis. Dans le cas
échéant pour cause de leur sanctuaire au
Rwanda et en Ouganda, la CPI doit faire
preuve de son impartialité en demandant
l'extradition de ces terroristes et
collabos à ces deux pays pour être
jugés. A ce sujet, un rappel de quelques
extraits de la Charte africaine des
droits de l'homme et des peuples,
incriminent ces officiers criminels :
►Considérant la
Charte africaine des droits de l'homme
et des peuples, aux termes de laquelle
l'individu a en outre le devoir :
En son Article 29,
[…]
2. De servir sa
communauté nationale en mettant ses
capacités physiques et intellectuelles à
son service.
3. De ne pas
compromettre la sécurité de l'Etat dont
il est national ou résident.
4. De préserver et
de renforcer la solidarité sociale et
nationale, singulièrement lorsque
celle-ci est menacée.
5. De préserver et
de renforcer l'indépendance nationale et
l'intégrité territoriale de la patrie
et, d'une façon générale, de contribuer
à la défense de son pays, dans les
conditions fixées par la loi.
En son Article 20,
[...]
2. Les peuples
colonisés ou opprimés ont le droit de se
libérer de leur état de domination en
recourant à tous moyens reconnus par la
Communauté internationale.
En son Article 21,
[...]
2. En cas de
spoliation, le peuple spolié a droit à
la légitime récupération de ses biens
ainsi qu'à une indemnisation adéquate.
[...]
5. Les Etats,
parties à la présente Charte, s'engagent
à éliminer toutes les formes
d'exploitation économique étrangère,
notamment celle qui est pratiquée par
des monopoles internationaux, afin de
permettre à la population de chaque pays
de bénéficier pleinement des avantages
provenant de ses ressources nationales.
UN CERTAIN MALAISE
…
Après le rapport
accablant du Conseil de sécurité contre
le Rwanda, lequel fut par ailleurs
corroboré par ceux des Ong (HWR, Global
Witness), un certain malaise aurait
heurté la conscience des Usa et des
autres pays du nord, qui avaient décidé
timidement de bloquer ou de suspendre
leurs aides à Kigali. Une porte-parole
du Département d'État, Darby Holladay, a
déclaré que son ministère « avait décidé
qu'il ne pouvait plus continuer à
fournir le financement approprié pour
l'aide militaire (au Rwanda) durant
l'année fiscale actuelle» [Cf. Afp du 22
juillet 2012].
Eu égard aux crimes
contre l’humanité commis par le Rwanda
au Kivu, cette décision de Washington
(une simple banale suspension de l’aide
militaire pendant quelques mois), est
une insulte à la mémoire des millions de
victimes congolaises.
Dans la foulée du
département étasunien, la Suède, les
Pays-Bas et l’Allemagne ont également
suspendu tout ou en partie leurs aides
dans l’attente d’«éclaircissements» sur
l’implication du Rwanda dans la guerre
au Kivu. De quels autres «
éclaircissements », Washington et ses
alliés attendent-ils ? Le rapport établi
par les experts de l’Onu qu’ils
contrôlent, n’est-il pas suffisant comme
preuves irréfutables contre Kigali?
Kigali n’est pas
lâché par les Usa car ces prétendues «
suspensions d’aides » ne seraient qu’une
réponse ponctuelle face à l’indignation
internationale
suscitée par les rapports contre
le Rwanda. Une fois la tempête passée,
le robinet d’aides serait grand ouvert
afin de rattraper le temps perdu. Kigali
ainsi dopé, s’efforcerait de parachever
le plan de morcellement de la RD Congo.
Il est grand temps
que cette imposture intellectuelle et
l'hypocrisie politique cessent.
L’agression caractérisée de la RD Congo
par les impérialistes et leur nervi est
bien réelle et son auteur s’appelle
Rwanda.
L’Ouganda qui a
soutenu un autre mouvement rebelle le
RCD/K-ML peu de temps après l’offensive
du M23, mérite les mêmes sanctions.
La concurrence pour
le dépeçage de la RD Congo par ses deux
voisins a repris le haut du pavé. La
journaliste Colette Braeckman du
quotidien belge Le Soir, dans un article
d’octobre 1999 intitulé : « La
République démocratique du Congo dépecée
par ses voisins » écrivait déjà : « Des
provinces entières sont passées sous
contrôle étranger tandis que se
multiplient les exactions ».
En conclusion, les
deux rapports des experts de l’ONU de
2008 et 2012, auxquels viennent
s’ajouter ceux des deux Ong de surcroît
anglo-saxonnes, HWR des USA et Global
Witness de Grande Bretagne,
respectivement publiés en avril 2012 et
juin 2012, soulignent l’implication
irréfutable du Rwanda dans les guerres
déclenchées contre la RD Congo à l’est
du pays(Kivu). L’impunité des dirigeants
du pays de mille collines, alliés des
USA et de la Grande Bretagne, est un
permis de génocide contre la RD Congo.
En effet, si ce
pays n’était pas le protégé des
USA, il va sans dire qu’il aurait subi
dès 1996 des sanctions contraignantes du
Conseil de sécurité de l’ONU comprenant
entre autres des dédommagements pour
crimes de guerre commis en RD Congo.
LA PRIMAUTE DU
DROIT DE LA FORCE DES PUISSANCES
IMPERIALISTES SUR LA FORCE DU DROIT
INTERNATIONAL
La primauté du
droit de la force des puissances
impérialistes sur la force du droit
international est insupportable. Après
les humiliations infligées récemment par
les puissances impérialistes en Côte
d’Ivoire, Libye et en RD Congo… ne
serait-il pas légitime que l’Afrique
pose le problème de sa participation à
l’ONU?
Démissionner d’une institution
internationale qui humilie en permanence
l’Afrique, qui ne défend que les
intérêts des impérialistes occidentaux
en maintenant dans la servitude
coloniale notre continent, ne serait-il
pas plus logique et sensé ? Ces
injustices infligées à l’Afrique sont
insupportables.
De ce qui précède,
notre parti ACTUS/prpe, fidèle à la
doctrine anti-impérialiste, convaincu
de la nécessité du panafricanisme
et de la création des Etats-Unis
d'Afrique (EUA) :
►apporte sa
solidarité militante sans retenue aucune
au peuple frère de la RD Congo dans sa
légitime lutte contre les agressions
permanentes impérialistes.
►demande à l’ONU et
à l’Union Africaine d’être impartiales
en appliquant strictement les chartes
existantes. La justice doit être rendue
au peuple congolais martyr
humilié, agressé, spolié, occupé.
►demande
l’application
stricte des sanctions adéquates,
proportionnelles aux actes gravissimes,
posés par les dirigeants rwandais,
ougandais et les Officies félons
congolais, tous agresseurs de la RD
Congo :
·
Contraindre par tous les moyens
le Rwanda et l’Ouganda à procéder au
retrait immédiat, inconditionnel de
leurs troupes d’occupation
du territoire congolais, ainsi
que l’arrêt de leur soutien multiforme
aux mouvements terroristes
des ex-Officiers renégats des
FARDC.
·
Restitution de tous les biens
volés et transférés au Rwanda et Ouganda
avec indemnisation des victimes
congolaises.
·
Sanctions économiques contre les
deux pays jusqu'à application intégrale
des décisions des de la CIJ à leur
encontre.
·
Jugement de tous les dirigeants
politiques, militaires occidentaux,
rwandais et ougandais responsables des
crimes de guerres et économiques commis
en RD Congo.
·
Dédommagements intégral de la RD
Congo par le Rwanda, l'Ouganda et leur
sponsor les Usa pour crimes de guerre,
crimes environnementaux, pillages des
ressources naturelles, destruction des
biens et infrastructures...
·
Embargo total sur les armes à
destination du Rwanda et l’Ouganda.
·
Exiger immédiatement sans
conditions, la libération de tous les
prisonniers politiques rwandais détenus
dans les
prisons.
·
Contraindre le gouvernement
rwandais de cesser immédiatement
les exactions, arrestations
arbitraires, les
traitements dégradants et
humiliants commis à l’encontre des
militants de l’opposition démocratique
et leurs sympathisants.
Le 20 Août 2012
ACTUS / prpe
Action Tchadienne
pour l’Unité et le Socialisme / Parti
Révolutionnaire Populaire et Écologique
Chadian Action for Unity and
Socialism/Popular and Ecological
Revolutionary Party
Le Secrétaire
Général
Dr Djimadoum
LEY-NGARDIGAL
http://www.facebook.com/notes/pcn-ncp-press-office-service-de-presse-du-pcn/-actus-non-a-la-balkanisation-de-la-republique-du-congo-par-les-imperialistes-1%C3%A8/411657165565908
http://www.facebook.com/notes/pcn-ncp-press-office-service-de-presse-du-pcn/-actus-non-a-la-balkanisation-de-la-republique-du-congo-par-les-imperialistes-2%C3%A8/411653932232898
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