Opinion
Le ministère de la
défense supprime un rapport sur
la mort d'un soldat canadien tué par
l'armée israélienne
David
Pugliese
Le major
Paeta Hess-von Kruedener
Mercredi 26 décembre
2012 Le crime
sioniste que le gouvernement canadien
entend faire oublier
Lors de sa
dernière agression massive contre le
Liban en 2006, l’armée terroriste
sioniste avait attaqué un poste
avancé de l’ONU, provoquant la mort
de quatre observateurs de la mission
internationale de maintien de la
paix.
Parmi ces
victimes, se trouvait un officier
canadien, le major Paeta Hess-von
Kruedener.
Comme il se doit dans
ces cas là, l’ONU avait fait un rapport
tandis que l’armée canadienne avait
aussi de son côté produit un rapport
d’enquête.
On vient cependant de
s’apercevoir que le rapport canadien,
qui avait été rendu public en 2008 sur
le site internet du ministère de la
défense en a été retiré discrètement
moins d’un an après au grand dam de la
veuve du soldat canadien et de la
rédaction du Legion Magazine, une revue
publiée à l’intention des membres de la
Royal Canadian Legion.
Parce que si le
gouvernement canadien considère
l’affaire close, il n’en va pas de même
de certains secteurs de l’opinion ainsi
que le suggère même la parution de
l’article que je vous propose.
C’est que le soldat
canadien avait trouvé la mort dans une
attaque délibérée effectuée par
l’artillerie et l’aviation sionistes en
dépit des protestations des plus hautes
instances de l’ONU et de l’officier
supérieur chargé du commandement des
forces de l’ONU au Liban.
Comme on peut le lire
dans l’article, les attaques ont non
seulement été délibérées mais
méthodiques afin de s’assurer que les
militaires de l’ONU qui s’étaient
réfugiés dans un bunker n’en
réchapperaient pas.
On peut se demander
pourquoi les terroristes sionistes ont
agi ainsi. On peut se dire, comme
Stephen Harper, le premier ministre
canadien, que l’officier canadien
n’aurait pas dû être là, parce qu’être
là signifie d’une manière où d’une autre
protéger le Liban en étant en mesure de
témoigner de l’action destructrice et
meurtrière du terrorisme sioniste.
Il y a bien entendu
beaucoup de ça : le besoin d’éliminer
des témoins potentiellement gênants car
représentant l’ONU.
Il y a aussi le
message habituel des gangsters sionistes
qui font comprendre à chacun que rien ne
saurait les arrêter.
Et, plus subtilement,
il y a là une manière se s’attacher de
manière encore plus solide le soutien de
certains dirigeants occidentaux et en
même temps d’en vérifier le caractère
indéfectible
Quelle
meilleure preuve en effet de cet
attachement que de voir un premier
ministre chercher à imputer la
responsabilité de sa propre mort à son
propre officier tué par les bombes de
son allié le plus cher
?
Et quel meilleur
moyen de solidifier une amitié que par
le sang d’un concitoyen versé
volontairement par un ami très cher.
Psychologiquement en effet, dès lors
qu’on a passé l’éponge sur ce genre de
chose on devient l’esclave de l’assassin
qu’on s’évertue à présenter comme un
«ami.»
Les Etats
Unis sont passés par le même cheminement
avec l’épisode
de l’USS Liberty,
ce navire militaire américain bombardé
par l’aviation sioniste en 1967.
Lors de la
même agression contre le Liban en 2006,
plusieurs autres citoyens canadiens,
dont
quatre enfants en bas âge,
avaient trouvé la mort sous les
bombardements sionistes sans susciter
non plus d’émotion particulière de la
part des autorités d’Ottawa, le premier
ministre déclarant même à l’époque que
les raids des terroristes sionistes «lui
semblaient justifiés et mesurés» .
Djazaïri
Le
ministère de la défense supprime un
rapport sur la mort d’un soldat canadien
tué par l’armée israélienne
Par David Pugliese, Ottawa Citizen
(Canada) 25 décembre 2012 traduit de
l’anglais par Djazaïri
Le ministère de la défense a
discrètement retiré d’internet un
rapport sur la mort d’un officier de
l’armée canadienne tué par les forces
israéliennes, une démarche qui est liée,
selon la veuve du soldat, à la réticence
du gouvernement conservateur du Canada à
critiquer n’importe quelle mauvaise
action d’Israël.
Le major Paeta Hess-von Kruedener et
trois autres observateurs des Nations
Unies avaient été tués en 2006 quand
l’armée israélienne avait visé leur
petit avant poste par des tirs répétés
d’artillerie ainsi qu’en l’attaquant
avec un avion de combat
Début 2008, le ministère de la
défense avait posté sur son site web un
rapport de 67 pages de la commission des
forces armées canadiennes chargée
d’enquêter sur cette mort. La commission
avait conclu que la mort de Hess-von
Kruedner aurait pu être évitée et était
imputable à l’armée israélienne.
Mais moins d’un an plus tard, le
rapport avait été discrètement retire du
site web du ministère de la défense et
n’est depuis plus accessible au public
via les canaux officiels.
Cynthia, la veuve de Hess-von
Kruedener a déclaré au Citizen que la
décision de retirer ce document du
domaine public a été prise par le
ministère de la défense et par le
gouvernement dans l’intention de
protéger la réputation d’Israël.
Ils ne veulent pas que les gens
lisent des choses sur ce sujet, »
dit-elle. «C’est gênant pour les
israéliens et, comme nous le savons, le
premier ministre (Stephen) Harper a
donné son soutien inconditionnel aux
israéliens.»
Les circonstances qui entourent la
mort de Hess-von Kruedener et les
démarches du ministère de la défense et
de l’armée canadienne pour restreindre
l’accès au rapport de la commission
d’enquête sont relevées dans un article
dans la dernière livraison du Legion
Magazine, une publication éditée à
Ottawa et adressée aux membres de la
Royal Canadian Legion.
Le ministère avait d’abord refuse de
transmettre au magazine le rapport
d’enquête qui était auparavant public,
en affirmant que l’obtention d’une copie
du rapport nécessitait de faire une
démarche avec la loi sur l’accès à
l’information.
Le Legion Magazine a obtenu un
exemplaire du rapport par d’autres
moyens. Il a désormais posté le rapport
sur son propre site web.
Dans un courriel envoyé au Citizen,
le ministère de la défense a confirmé
avoir retiré de son site web le rapport
de la commission d’enquête début 2009
pour des raisons de sécurité «après
avoir découvert qu’une partie de son
contenu était considéré comme de
l’information classifiée.»
Cette explication ne résiste
cependant pas à l’analyse puisque quand
le Legion Magazine a comparé une version
de 2008 et une version de 2012 obtenue
en passant par la loi sur l’accès à
l’information, il a constaté que la
version actuelle renferme plus
d’informations que la version du début.
L’article du Legion Magazine soulève
aussi des questions sur la disparition
su site du ministère de la défense d’un
rapport de l’ONU sur la mort [des
observateurs]. Ce document avait été
utilisé par l’armée canadienne pour sa
commission d’enquête et le rapport de
l’ONU est cité dans le rapport canadien.
Mais le service chargé de l’accès à
l’information au ministère de la défense
soutient avoir fait une recherche
approfondie dans ses archives et n’avoir
trouvé aucun rapport de ce genre.
Le ministère de la défense n’a pas
été en mesure de répondre à des
affirmations en provenance de sources
militaires selon lesquelles des
exemplaires papier du rapport d’enquête
de la commission ont aussi été retirés
des bibliothèques de l’armée.
La mort de Hess-von Kruedener, un
observateur de l’ONU assigné à la
frontière israélo-libanaise a été en
grande partie oubliée.
L’attaque israélienne sur le poste
avancé de l’ONU avait commence en tout
début d’après-midi le 25 juillet 2006,
incitant le secrétaire général adjoint
de l’ONU à convoquer presque
immédiatement l’ambassadeur israélien à
l’ONU pour se plaindre [de cet acte].
Quelques heures plus tard, un autre
tir de barrage d’artillerie avait touché
le poste avancé. Il fut suivi de 16
autres tirs d’artillerie qui touchèrent
la base, détruisant l’essentiel des
bâtiments en surface et soufflant la
porte du bunker souterrain où Hess-von
Kruedener et ses collègues de la force
de paix avaient trouvé refuge.
A un moment, un général chargé des
opérations de l’ONU au Liban avait
appelé l’officier israélien de liaison
et lui avait dit: «Vous êtes en train de
tuer mes hommes.» Auparavant, les
israéliens arrêtaient ce genre
d’attaques quand on leur adressait des
protestations.
Plus tard ce jour là, le pilote d’un
avion de combat israélien largua une
bombe guidée de précision à travers la
porte du bunker de l’ONU. L’explosion de
cette bombe de forte puissance tua les
quatre hommes.
Le général Reck Hillier, alors chef
d’état major, qualifiera ultérieurement
la mort du major de «tragique accident.»
Cynthia Hess-von Kruedener a déclaré
au Citizen que l’armée canadienne ne
l’avait pas informée de la mort de son
mari. Elle avait appris qu’il avait été
tué aux actualités à la télévision.
L’article du Legion Magazine observe
que les israéliens avaient visé la base
délibérément. La base avait été ajoutée
à la l liste d’objectifs» de l’armée
israélienne, qui a reconnu avoir commis
une erreur.
Cynthia Hess-von Kruedener conteste
également certains des propos tenus par
Harper au sujet de son mari. A l’époque
de sa mort, Harper avait demandé ce que
Hess-von Kruedener faisait au poste
avancé de l’ONU.
Elle avait dit que la réponse est
simple: il faisait le travail que lui
avaient ordonné l’armée et le
gouvernement du Canada. «Au lieu de
demander pourquoi cela était arrivé, il
(Harper) a cherché la responsabilité
d’un innocent soldat de la paix de
l’ONU,» dit-elle.
Le 19 septembre 2006, Ehud Olmert,
alors premier ministre israélien, avait
écrit à harper pour lui exprimer ses
profonds regrets. Harper avait répondu
le 20 novembre 2006, remerciant Olmert
pour son « expression de condoléances,
pour la rapide enquête du gouvernement
israélien sur l’incident et pour les
informations transmises aux officiels
canadiens.»
Le Legion Magazine note toutefois que
les israéliens avaient refuse de
répondre à des questions du Canada sur
l’attaque.
Les dernières mises à jour
|