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Opinion
Le nucléaire ou la fuite en avant :
Plaidoyer pour un développement durable
Chems Eddine Chitour
Mercredi 16 mars 2011
«On ne choisit pas entre la
peste et le choléra»
Jacques Duclos
Ces mots de Jacques Duclos, ancien premier secrétaire du Parti
communiste français, s’appliquent aux atermoiements concernant
les miracles du nucléaire et ses pendants, les énergies
fossiles. L’opportunité nous est donnée de traiter du nucléaire
à propos du Japon. Le puissant tremblement de terre et le
tsunami qui ont dévasté hier le Nord-Est du Japon ont déjà fait
près de 2000 morts et disparus, un bilan qui s’alourdit d’heure
en heure selon les données fournies à la mi-journée par la
police. Au moins 1800 personnes ont péri et / ou sont disparues
dans différentes régions du nord et de l’est du Japon. Par
ailleurs, plus de 215.000 personnes ont été évacuées vers des
abris dans le Nord et l’Est du pays. Le très violent séisme
pourrait déclencher de graves catastrophes industrielles.
L’économie du Japon risque de souffrir du séisme destructeur car
les industries du Nord-Est et du secteur énergétique vont peiner
à redémarrer, et l’important effort budgétaire qui sera
nécessaire à la reconstruction risque d’alourdir la dette de
l’archipel. Nombre d’activités côtières ont été réduites à néant
et les infrastructures ravagées par une vague de dix mètres de
haut dans la métropole de Sendai.
Plusieurs centrales nucléaires ont été arrêtées et des complexes
pétrochimiques sont en feu. Six mille habitants des environs
d’une centrale nucléaire de la préfecture de Fukushima
(nord-est) ont été appelés à évacuer une zone de trois
kilomètres de rayon autour de la centrale Fukushima n°1. Les
eaux de refroidissement de l’installation nucléaire ont baissé à
un niveau inquiétant, Le séisme a été ressenti jusqu’à Pékin,
située à 2500 kilomètres à l’ouest, ont rapporté des habitants.
Il s’agit du plus violent séisme dans le pays depuis 140 ans.
Selon l’Institut américain de veille géologique (Usgs), le
tremblement de terre a atteint une magnitude de 8,9. Il dépasse
en intensité le grand séisme de Kanto, d’une magnitude de 7,9,
qui fit 140.000 morts dans la région de Tokyo le 1er septembre
1923. Le séisme au Japon aurait déplacé de près de 10 cm l’axe
de rotation de la Terre, a indiqué l’Institut italien de
géophysique et de vulcanologie aujourd’hui.(1)
La maîtrise de la science des tremblements
de terre
Le Japon est un pays à très hauts risques sismiques...toujours
en attente de son «Big One». Il est situé au carrefour de trois
grandes plaques tectoniques. On appelle cela un point triple.
Les plaques Pacifique, eurasiatique et philippine se chevauchent
ainsi les unes les autres dans un assemblage complexe à
analyser. Surtout la plaque Pacifique glisse sous le Japon à une
vitesse de 8 cm par an. D’après Rolando Armijo (Institut de
physique du globe de Paris), les spécialistes pensent désormais
que le dernier grand séisme survenu à cet endroit remonte à
1896, avec une magnitude probable de 8,7 et un tsunami qui
aurait fait 27.000 morts. (1)
Le Japon est sans conteste, le pionnier dans la parade contre
les tremblements de terre. Ce qui est humainement possible de
faire et d’imaginer a été fait. Il n’empêche qu’il n’est
toujours pas possible de prévoir l’occurrence d’un tremblement
de terre même si on fait appel aux roulements de billes ou aux
animaux. Malgré cette récurrence des secousses, ce n’est
qu’après le violent séisme de Kobe, qui a fait 6000 victimes
dans la région le 17 janvier 1995, que le Japon a mis en place
des systèmes de protection antisismique et des plans de
prévention. Depuis près de cinquante ans, le gouvernement nippon
a mis en place un programme d’exercices de prévention. (1)
Un système d’alerte aux raz-de-marée perfectionné a été mis en
place et amélioré au fil des années, avec des capteurs avancés
en haute mer. Il doit signaler les régions menacées, via la
télévision et la radio notamment, dans un délai ne dépassant par
les quatre minutes après un séisme. Mais le phénomène reste
encore difficilement prévisible avec exactitude. Pour tenter de
protéger des rivages, des millions d’arbres ont aussi été
plantés et des digues de 10 à 20 mètres de hauteur élevées à des
endroits sensibles Les Japonais sont aussi les plus avancés dans
le domaine des techniques d’amortissement des chocs sismiques
pour les bâtiments. Plus de 2000 grands immeubles japonais sont
équipés de ces systèmes «isolants», contre moins de 400 dans le
reste du monde. Les autorités avaient imposé, pour tout permis
de construire, une validation des plans par un organisme
homologué. Des milliers d’entreprises, de bâtiments publics, de
gares ou de trains sont aussi équipés de dispositifs permettant
de déceler les premiers frémissements du sol. «Nous avons
beaucoup appris de l’analyse des dégâts à Kobe», estimait pour
sa part en 2010, Satoru Saito, expert au cabinet de recherche
Nomura. De magnitude 7.2, le séisme de Kobe qui s’est produit en
1995, avait fait plus de 140.000 victimes ou disparus; «Le Japon
a le système d’alerte le plus évolué du monde, même s’il n’est
pas parfait», affirmait en 2009 Hiroshi Inoue, de l’Institut
national de recherche pour la prévention des désastres. (1)
Les séismes les plus coûteux en milliards de dollars depuis 1980
dans le monde sont, notamment celui de Kobé (100) du Sichuan le
12.05.2008 (85), les plus meurtriers sont celui d’Haïti (316.000
morts) et celui de l’Asie du Sud (210.000 morts)
Tchernobyl ou pas Tchernobyl?
«Alors que les militants antinucléaires écrit Olivier Cabanel,
se préparent à commémorer l’anniversaire de la catastrophe de
Tchernobyl, le tremblement de terre japonais nous ramène à la
triste réalité des dangers que représente l’industrie nucléaire.
La liste des 1500 victimes, ou disparus, déjà annoncées par les
agences de presse japonaises pourraît s’allonger sous peu, car
au sujet des centrales nucléaires touchées par le séisme du 11
mars 2011, la situation est loin d’être sous contrôle: le
refroidissement de certains réacteurs touchés n’est pas encore
assuré, et l’on pourraît peut-être assister à la fusion de l’un
d’entre eux, tout comme à Tchernobyl il y a un quart de siècle
exactement.»
Pour cette catastrophe, si l’on a su bien trop tard, à cause de
la désinformation gouvernementale française, la pollution
nucléaire subie, avec d’autres peuples d’Europe, on connaît
maintenant, seconde après seconde, de quelle manière le «nuage»
invisible s’est déplacé. On sait aussi, malgré les efforts de
minimisation tentés par le lobby nucléaire, et grâce au rapport
publié en janvier 2010 par l’Académie des sciences de New York,
que le nombre de morts suite à la catastrophe de Tchernobyl est
de l’ordre d’au moins 985.000, et que le bilan financier de la
catastrophe a dépassé les 500 milliards de dollars. Or, le
séisme qui vient de se produire au Japon doit être regardé de
plus près, car 3 réacteurs nucléaires posent des problèmes de
refroidissement, et si un seul réacteur ne peut plus être
contrôlé, ce ne sont pas quelques centaines de victimes qui
pourraient être à déplorer, mais vraisemblablement beaucoup
plus. (...) Aux dernières nouvelles, la centrale d’Onagawa est
en feu, et il semble qu’il n’était plus possible d’empêcher la
fusion du réacteur, bien que les informations soient
manifestement filtrées afin de ne pas affoler les populations.
C’est toujours le même syndrome, celui de Tchernobyl, qui
consiste à dissimuler le danger, afin de ne pas créer la
panique. (...) Le pire scénario est peut-être à venir, car si un
seul réacteur ne peut être refroidi, un «Tchernobyl» japonais
est possible, avec les conséquences que l’on imagine. Si les
manoeuvres désespérées pour refroidir le réacteur échouent, on
aura, comme à Tchernobyl, fusion du coeur, explosion, et
dissémination dans l’atmosphère de particules radioactives, qui,
portées par les vents, viendront polluer nos poumons et le sol,
au gré des pluies. Alors, pourquoi s’inquiéter, car comme dit
mon vieil ami africain: «Il faut attendre d’avoir traversé toute
la rivière avant de se moquer du crocodile.»(2)
«Le Japon est-il menacé d’un accident nucléaire majeur
comparable à celui de Three Mile Island, la centrale américaine
dont le coeur avait, le 28 mars 1979, partiellement fondu? Le
risque d’une fusion du coeur du réacteur n°1 de la centrale de
Fukushima restait, samedi 12 mars, la préoccupation principale
des autorités nucléaires japonaises et internationales. Même à
l’arrêt, les réacteurs doivent continuer à être refroidis par un
liquide réfrigérant. Dans le cas contraire, les cartouches de
combustible nucléaire (contenant de l’uranium et du plutonium)
peuvent être endommagées et fondre. A Fukushima, il semble que
se soient produites à la fois une perte d’alimentation
électrique, ne permettant plus le refroidissement du coeur du
réacteur, et une perte d’alimentation en eau de mer
ordinairement injectée dans le circuit de refroidissement (..)
L’armée de l’air américaine avait fourni dans la nuit des
liquides spéciaux de refroidissement qui n’avaient pas eu
l’effet souhaité.»(3)
La sécurité discutable des
réacteurs nucléaires japonais
Une question récurrente est relative à la sureté nucléaire. Il
semble que l’entreprise japonaise chargée de gérer le nucléaire
n’a pas fait dans le passé preuve de transparence. «Est-il
possible de sécuriser les centrales nucléaires dans un pays à
forte activité sismique comme le Japon où se produisent 20% des
secousses supérieures à une magnitude de 4 enregistrées à
travers la planète? Après un tremblement de terre en juillet
2007 dans le département de Niigata (mer du Japon) d’une
magnitude de 6,8, plusieurs incidents s’étaient déjà produits à
la centrale de Kashiwazaki-Kariwa (sept réacteurs) dont des
fuites radioactives. Tepco, qui avait par le passé dissimulé des
problèmes, avait tardé à reconnaître les faits: sa centrale
n’était pas conçue pour résister à un séisme d’une telle
violence et l’alerte avait été donnée trop tardivement, avait
reconnu le Premier ministre de l’époque, Shinzo Abe. L’enquête
avait révélé une cinquantaine d’anomalies et de
dysfonctionnements et des falsifications de documents sur des
résultats de tests d’étanchéité. Tepco avait adopté de nouvelles
normes. Pays disposant de faibles ressources naturelles, le
Japon dépend à 40% de la filière nucléaire pour produire
l’électricité dont il a besoin. Il compte plus de cinquante
centrales nucléaires situées généralement à proximité de ses
côtes.»(4)
«Sur place, la radioactivité reçue en une heure par personne
correspond à la limite à ne pas dépasser annuellement.
Jean-Mathieu Rambach, ingénieur expert en génie civil à l’Irsn,
a expliqué à l’AFP que l’explosion n’est donc pas comparable à
celle de Tchernobyl: «A Fukushima, les installations sont
principalement constituées de métal: cela peut fondre, cela peut
permettre des fuites radioactives. Selon un porte-parole de
Greenpeace joint par Rue89: «On est exactement dans le même cas
de figure qu’à Tchernobyl. L’explosion a été causée par
l’hydrogène, c’est une explosion mécanique qui a soufflé le
réacteur. Ce qu’on cherche à vérifier maintenant, c’est si la
fusion a été totale ou partielle.»(...) Tepco a admis une
augmentation de la pression à l’intérieur du réacteur. C’est ce
qu’on appelle un accident majeur.»(5)
Pour ajouter à la difficulté, l’opérateur d’une centrale
nucléaire du nord-est du Japon a déclaré dimanche qu’un deuxième
réacteur donnait des signes de problèmes, avec un risque
d’explosion (réacteur N°3 de la centrale Fukushima n°1) «Toutes
les fonctions pour maintenir le niveau du liquide de
refroidissement sont en panne», a déclaré un porte-parole de
l’opérateur. Le réacteur a finalement explosé.
Sortir du nucléaire et aller vers
le développement durable
Sommes-nous dans une configuration de Tchernobyl, accident du 26
avril 1986 qui, rappelons-le, aurait fait entre 600.000 et
900.000 morts des suites des radiations? Pour le Réseau «Sortir
du nucléaire», c’est bien un accident nucléaire majeur
gravissime qui se déroule actuellement au Japon, d’une gravité
comparable à celle de l’accident de Three Mile Island et de
celui de Tchernobyl. Selon l’agence japonaise de sûreté
nucléaire, l’incident qui a affecté la centrale de Daiichi est
moins grave que ceux de Three Mile Island en 1979 et de
Tchernobyl en 1986. Il a été classé au niveau 4 alors que celui
de Three Mile Island, aux Etats-Unis, avait été classé au niveau
5 et l’accident de Tchernobyl, en Ukraine, au niveau 7, le plus
élevé. Aux dernières nouvelles le classement a évolué d’après
l’Autorité de Sureté Nucléaire, l’accident au niveau 6, cela
veut dire que nous sommes entrés dans un scénario qui ferait
vraisemblablement des dégâts humains. Le gouvernement japonais
parle maintenant de zones à étendre au-delà de 30 km !
Selon une dépêche de l’AFP, de samedi 12 mars environ 60 000
personnes ont formé une chaîne humaine pour protester contre
l’énergie nucléaire, dans le sud-ouest de l’Allemagne, selon un
collectif écologiste alors que la menace d’un accident nucléaire
planait au Japon. «Angela Merkel et Stefan Mappus (chef du
gouvernement régional du Bade-Wurtemberg) vont comprendre que
celui qui prolonge la durée de vie des centrales (nucléaires)
raccourcit sa propre durée de vie gouvernementale», selon Jochen
Stay. Le Parlement allemand a voté à l’automne 2009
l’allongement de l’exploitation des centrales nucléaires,
reniant ainsi l’arrêt progressif qui avait été décidé sous le
gouvernement social-démocrate/écologiste de Gerhard Schröder
(1998-2005). L’Allemagne après avoir annoncé le démantèlement de
ses centrales nucléaires d’ici à 2021 s’est, en définitive,
récusée en août 2010 et a prolongé encore jusqu’en 2035 la durée
de vie de ces centrales. Résultat des courses Angela Merkel
parle de stopper le nucléaire. Est-ce un calcul politique ou une
réelle volonté de sortir du nucléaire à dix jours d’élections ?
En France si les tremblements de terre sont bien moins fréquents
qu’au Japon et moins forts, les centrales sont aussi bien moins
"protégées" contre les séismes. Et la possibilité d’un accident
nucléaire grave en France dont près de 80% de l’électricité est
produite par 58 réacteurs à eau pressurisée (PWR) n’est pas une
lubie des antinucléaires, les officiels l’admettent depuis
longtemps même si ce n’est guère répercuté par les médias. Le
parc nucléaire français est en effet toujours aussi dangereux :
Pour le risque sismique : Il y a 42 réacteurs sur 58 qui sont
menacés ! Il y a eu perte du refroidissement (les 2 voies d’eau
obstruées simultanément) d’un des réacteurs de Cruas... La
double défaillance des circuits de secours sur 34 réacteurs Le
risque inondation : 16 sites sur 19 sont concernés. . Des
scénarios de gestion existent depuis quelques années pour la
phase d’urgence pendant et juste après l’accident (confinement,
prise d’iode stable évacuation) et exercices de crise dans les
localités proches des réacteurs en distribuant, notamment des
pastilles d’iode …. (6) Le gouvernement français sera amené dans
les semaines qui viennent à revoir fondamentalement la sureté de
ses réacteurs et peut être même redessiner sa politique
énergétique
On dit que les centrales nucléaires dégagent très peu de CO2 que
le charbon, le pétrole ou le gaz, Ceci est vrai si on ne compte
pas l’énergie et le CO2 dégagés par les quantités de béton et
d’acier qu’il a fallu pour les construire. On oublie aussi que
le risque zéro n’existe pas et que les déchets radioactifs (
notamment plutonium) ont une demie-vie très élevés, d'autres
sont aussi dangereux comme le césium et l'Iode radioactif . Il
n’y a toujours pas de solution définitive quant au traitement
des déchets.
Sans être naïf, l’addiction au pétrole lamine toutes les
possibilités d’aller vers les énergies douces. Il est vrai que
chaque alternative énergétique a ses inconvénients au minimum
environnementaux. Quand bien même certaines solutions seraient
plus efficaces d'un point de vue
environnemental et énergétique, les gains réalisés seront
annihilés par la croissance de la demande. L'exemple des
véhicules à carburant pétrolier est édifiant : bien que les
modèles actuels consomment deux fois moins que dans les années
70, le quadruplement du parc automobile a finalement augmenté la
pollution par deux.
Il faut d'urgence réduire nos consommations énergétiques (et pas
seulement) tout azimut, donc entre autre relocaliser les
productions, ce qui aurait en outre l'avantage d'infléchir la
courbe du chômage. Dans tous les cas, à la croisée des chemins,
les humains (en particulier ceux qui ont quelque choses à
consommer) vont devoir très rapidement apprendre à gérer les
ressources disponibles, à cesser les gaspillages et changer tant
collectivement qu'individuellement leur style de vie.
Le recours aux énergies vertes est plus qu’une option, une
nécessité. Le Japon dispose de sources géothermiques importantes
qu’il peut exploiter. Cependant, il ne pourra pas assurer au
japonais Lambda 10.000 kWh par an. A moins, à moins de changer
de paradigme et de faire la chasse au gaspi, de se défaire de
l’addiction au pétrole...Un rapport du Parlement européen pense
qu’il faudra dépenser au total entre 60 et 80 milliards d’euros
sur une période de 50 ans, avant qu’il soit envisageable de
produire de l’énergie avec la fusion nucléaire. Ces accidents
nucléaires seront peut-être un choc et permettront aux pays
industrialisés de se tourner vers les énergies vertes Ils
passeront de l’ébriété énergétique actuelle à la sobriété
énergétique seule garante, d’un développement durable.
Faut il choisir entre la peste nucléaire et le choléra de
l'addiction aux énergies fossiles responsables de la débacle
climatique? La seule réponse à l'ébritété énergétique est
d'aller à marche forçée vers les énergies non carbonées.
L'augmentation des prix du baril de pétrole est peut être une
chance dans la mesure où elle rend compétitive les énergie
renouvelables. Ceci dit , il faut une réelle volonté pour
changer de paradigme. C'est toute l'histoire de l'énergie.
1.Nantro Seize: Séisme de magnitude 8,9 et
tsunami dans le nord-est du Japon:
http://www.catnat.net/index.php?option=com_content&view=article&id=12028:03-seisme-de-magitude-89-et-tsunami-dans-le-nord-est-du-japon&catid=23:actualites-catastrophes-monde&Itemid=185
11 Mars 2011
2.Olivier Cabanel: Tchernobyl: drôle d’anniversaire Agoravox
12/03/2011
3.Philippe Pons et Pierre Le Hir: Menace nucléaire au Japon. Le
Monde.fr 13/03/11
4.La centrale de Fukushima aurait été gravement endommagée
L’Express 12/03/2011
5.Séisme au Japon: risque de catastrophe nucléaire Rue89
11/03/2011
6. L’accident nucléaire est aussi possible en France à tout
moment, aujourd’hui, ce soir, demain matin ! Infonucléaire
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article114814 14 mars 2011
Pr Chems Eddine CHITOUR
Ecole Polytechnique Alger enp-edu.dz
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