Opinion
Où va le monde ? :
Appel aux vivants
Chems Eddine Chitour
Jeudi 15 septembre
2011
«Puissent tous
les hommes se souvenir qu'ils sont
frères! Qu'ils aient en horreur la
tyrannie exercée sur les âmes, comme ils
ont en exécration le brigandage qui
ravit par la force le fruit du travail
et de l'industrie paisible!»
Voltaire (Prière à Dieu)
Dans un texte remarquable qui date de
plus de trois siècles mais n'a pas pris
un pli, Voltaire appelait à la tolérance
entre les hommes. Il écrivait: «Ce n'est
donc plus aux hommes que je m'adresse;
c'est à toi, Dieu de tous les êtres, de
tous les mondes et de tous les temps. Tu
ne nous as point donné un coeur pour
nous haïr et des mains pour nous
égorger; fais que nous nous aidions
mutuellement à supporter le fardeau
d'une vie pénible et passagère; que les
petites différences entre les vêtements
qui couvrent nos débiles corps, entre
tous nos langages insuffisants, entre
tous nos usages ridicules, entre toutes
nos lois imparfaites, entre toutes nos
opinions insensées, entre toutes nos
conditions si disproportionnées à nos
yeux, et si égales devant toi; que
toutes ces petites nuances qui
distinguent les atomes appelés hommes ne
soient pas des signaux de haine et de
persécution; que ceux qui allument des
cierges en plein midi pour te célébrer
supportent ceux qui se contentent de la
lumière de ton soleil; que ceux qui
couvrent leur robe d'une toile blanche
pour dire qu'il faut t'aimer ne
détestent pas ceux qui disent la même
chose sous un manteau de laine noire;
(...) que ceux dont l'habit est teint en
rouge ou en violet, qui dominent sur une
petite parcelle d'un petit tas de boue
de ce monde, et qui possèdent quelques
fragments arrondis d'un certain métal,
jouissent sans orgueil de ce qu'ils
appellent grandeur et richesse, et que
les autres les voient sans envie: car tu
sais qu'il n'y a dans ces vanités ni
envie, ni de quoi s'enorgueillir».(1)
Les
fondements de cette «machine du diable»:
la mondialisation néolibérale
Comment peut-on expliquer l'anomie du
monde actuel sur tous les plans: débâcle
monétaire, guerre de tous contre tous,
appauvrissement du monde, richesse
insultante d'une oligarchie financière-
on dit par exemple qu'en France, les
«élus du Cac40» ont partagé 45 milliards
d'euros en 2010, une année de disette
profonde pour tous les autres. Il nous
faudra ensuite parler de la débâcle
écologique. En ces temps de «délitement
des valeurs» que l'on pensait immuables,
beaucoup de certitudes ont été ébranlées
par le néolibéralisme. Le capital
symbolique qui a été sédimenté pendant
des lustres, s'effondre par pans entiers
sous les coups de boutoir du marché du
libéralisme, fruit d'une mondialisation
sans éthique. Les identités se perdent
sous la pression d'un Occident
néolibéral qui série, catalogue et dicte
la norme et ceci au profit d'une «macdonalisation»
de la culture. En son temps, Tocqueville
dans un texte d'une clarté et d'une
lucidité extraordinaires voire
prophétiques écrivait: «Je vois une
foule innombrable d'hommes semblables et
égaux qui tournent sans repos sur
eux-mêmes pour se procurer de petits et
vulgaires plaisirs, dont ils emplissent
leur âme. Chacun d'eux, retiré à
l'écart, est comme étranger à la
destinée de tous les autres: ses enfants
et ses amis particuliers forment pour
lui toute l'espèce humaine; quant au
demeurant de ses concitoyens, il est à
côté d'eux, mais il ne les voit pas; il
les touche et ne les sent point; il
n'existe qu'en lui-même et pour lui
seul, et s'il lui reste encore une
famille, on peut dire du moins qu'il n'a
plus de patrie.»(2)
Tocqueville ajoute que «les vices des
gouvernants et l'imbécillité des
gouvernés dominent. Je pense, écrit-il,
que l'espèce d'oppression dont les
peuples démocratiques sont menacés ne
ressemblera à rien de ce qui l'a
précédée dans le monde». C'est un
portrait impitoyable de la réalité
contemporaine, composé il y a plus de
150 ans.... On le sait, le
néolibéralisme a tout fait pour
minimiser les cris d'alarme du GIEC sur
l'imminence des changements climatiques
Un proverbe de l'Inde nous explique
comment l'homme démolit méthodiquement
la nature. «Quand l'homme aura pêché le
dernier poisson, tué le dernier animal,
coupé le dernier arbre, pollué la
dernière goutte d'eau, peut-être se
rendra t-il compte que l'argent n'est
pas comestible.» Ce que les
scientifiques désignent par le «overshoot
day», «le jour du dépassement» qui nous
alarme sur le fait que ce jour recule
chaque année. Nous vivons actuellement
comme si nous avions 1, 4 planète. Il
est normal dans ces conditions que
l'addiction aux hydrocarbures, à
l'utilisation anarchique de produits
chimiques dangereux, se traduit par les
changements climatiques de plus en plus
récurrents, imprévisibles et
dévastateurs surtout pour l'humanité du
Sud(3)
«Le monde économique, s'interroge Pierre
Bourdieu, ancien professeur au Collège
de France, est-il vraiment, comme le
veut le discours dominant, un ordre pur
et parfait, déroulant implacablement la
logique de ses conséquences prévisibles,
et prompt à réprimer tous les
manquements par les sanctions qu'il
inflige, soit de manière automatique,
soit - plus exceptionnellement - par
l'intermédiaire de ses bras armés, le
FMI ou l'Ocde. Le mouvement, rendu
possible par la politique de
déréglementation financière, vise à
mettre en question toutes les structures
collectives capables de faire obstacle à
la logique du marché pur: nation,
groupes de travail, avec, par exemple,
l'individualisation des salaires et des
carrières (...) Ainsi s'instaurent le
règne absolu de la flexibilité, avec les
recrutements sous contrats à durée
déterminée ou les intérims et les
´´plans sociaux´´ à répétition». Pour
Pierre Bourdieu, le libéralisme est à
voir comme un programme de «destruction
des structures collectives» et de
promotion d'un nouvel ordre fondé sur le
culte de «l'individu seul mais
libre».(4)
Le philosophe Dany-Robert Dufour tente
de montrer que, bien loin d'être sortis
de la religion, nous sommes tombés sous
l'emprise d'une nouvelle religion
conquérante, le Marché ou le money-théïsme.
Il tente de rendre explicites les dix
commandements implicites de cette
nouvelle religion, beaucoup moins
interdictrice qu'incitatrice - ce qui
produit de puissants effets de
désymbolisation, comme l'atteste le
troisième commandement: «Ne pensez pas,
dépensez!». Nous vivons dans un univers
qui a fait de l'égoïsme, de l'intérêt
personnel, du self-love, son principe
premier. «Destructeur de l'être-ensemble
et de l'être-soi, écrit Dany Robert
Dufour, il nous conduit à vivre dans une
Cité perverse. (...) Dépressions,
troubles de l'identité, suicides et
perversions se multiplient. Au point que
le marché ne veut plus de l'être humain
tel qu'il est.»(5)
Jean-Claude Paye abonde dans le même
sens quand il écrit: «(...) Nous ne
sommes plus dans une société de
surveillance. Il ne s'agit plus de
contrôler et de modeler les corps, afin
de les rendre aptes à la machine
économique, mais de s'attaquer à leur
être même en fixant les modalités de
jouissance des individus». Jean-Claude
Paye va plus loin, il pense que l'homme
ne s'appartient plus, il est la
propriété de l'entreprise: «(...) La
dissociation de la propriété de soi se
révèle être un paradigme de la
postmodernité. Non seulement elle
résulte de l'action de l'État qui
affirme sa nue propriété sur nos
existences, mais peut aussi prendre la
forme du contrat, comme, par exemple,
celui imposé à ses employés par la firme
chinoise Foxconn qui interdit à ses
employés de se suicider tout en leur
recommandant de «chérir leur vie». (...)
«Comme nue propriété, l'image humaine
est le patrimoine des autorités
instituées. Le malade n'a plus que
l'usus, l'usufruit de son corps et à
condition qu'il soit la transparence de
la propriété exercée par le pouvoir. La
possibilité de réduire ce dernier à une
chair sans parole permet ce
démembrement. Lorsqu'il vend sa force de
travail, le salarié, le propriétaire de
la marchandise force de travail, en cède
la valeur d'usage à l'employeur, à
charge de celui-ci d'en assurer
l'exploitation durant la journée de
travail ». (6)
Cette mondialisation qui broie tout sur
son passage, les identités et les
cultures et les traditions qui ont mis
des siècles à sédimenter. Pierre
Bourdieu parle du néolibéralisme comme
d'un système qui a pour but premier
aussi de défaire les structures
collectives. L'individu -sujet se
retrouve seul n'ayant plus de structure
organisée pour le défendre tels que les
syndicats. Il devient alors soit une
victime consentante du système soit il
se rebelle, il est alors en guerre avec
sa structure ' ( entreprise ou l'Etat)
d'où les taux de suicide importants
comme à France Télecom Jean Claude Pye
dit que l'individu ne s'appartient plus,
il appartient à la structure qui
l'emploie et le formate comme elle veut.
En Chine l'entreprise interdit à ses
salariés de se suicider non pas au nom
d'impératifs moraux mais comme une perte
de la force de travail que l'entreprise
a "acheté" en recrutant la personne.
Cela va même plus loin, Jean-Claude Paye
nous dit que même le temps après le
travail appartient indirectement à
l'entreprise en ce sens que l'employé
est toujours sous influence de son
entreprise même en dehors du travail
« Le salarié vend ainsi au patron la
jouissance de sa force de travail et en
garde formellement la nue propriété.
(...)Les travailleurs ne sont plus en
mesure de s'opposer à la détérioration
de leur force de travail, si bien que
leur nue propriété est, dans les faits,
remise en cause. La possibilité pour le
patronat de menacer l'intégrité du
travailleur résulte de l'intensification
de la dépense nerveuse et surtout de la
création d'un travail invisible qui
dépasse le cadre de la journée de
travail. Le travail visible se double
d'un travail invisible, celui qui est
nécessaire pour intérioriser les
nouvelles contraintes imposées par
l'entreprise.(...) Le développement
considérable du travail invisible est
tel qu'il tend à accaparer l'ensemble de
la vie du travailleur. (...)La
domination s'appelle partenariat et
l'exploitation se nomme gestion des
ressources humaines. (...) La propriété,
qui était barrage à la jouissance
d'autrui, devient jouissance de l'autre,
de celle, sans limite, de l'État ou de
l'entreprise».(6)
D'où
viendrait le salut?
Pouvons-nous laisser les valeurs de la
condition humaine si difficilement
élaborée au cours des siècles
précédents, se volatiliser en une ou
deux générations? Edgard Morin avec sa
lucidité coutumière écrit: «Il ne s'agit
pas de concevoir un «modèle de société»,
voire de chercher quelque oxygène dans
l'idée d'utopie. Il nous faut élaborer
une Voie, qui ne pourra se former que de
la confluence de multiples voies
réformatrices, et qui amènerait la
décomposition de la course folle et
suicidaire qui nous conduit aux abîmes.
(...) La résistance à tout ce qui
dégrade l'homme par l'homme, aux
asservissements, aux mépris, aux
humiliations, se nourrit de
l'aspiration, non pas au meilleur des
mondes, mais à un monde meilleur. Cette
aspiration, qui n'a cessé de naître et
renaître au cours de l'histoire humaine,
renaîtra encore.»(7)
Dans le même sillage de l'Appel à
l'humanité, Badi Baltazar écrit: «Ceci
est un appel à l'humanité des femmes et
des hommes du XXIe siècle.(...) Un appel
à celles et ceux qui comme moi
transpirent cette même impression
désagréable que tout se meurt, que
l'Etat de droit n'est pas, que
l'Humanité fonce tête baissée sur une
autoroute sans sortie, que notre
mauvaise foi et nos mensonges sont
infinis et que s'installe cette
insidieuse résignation à consommer du
monde qui va mal. Les mots qui vont
défiler sous vos yeux ont pour cible
votre conscience, que vous soyez proie
ou prédateur, indigné ou dignitaire.
(...) Que nous soyons Européens,
Africains, Asiatiques ou Américains.
(...) il est grand temps de réunir nos
forces, de puiser en nous le courage
d'exorciser nos peurs, de se sentir
humain parmi les humains et de se
projeter dans un avenir commun. (...) Un
monde dans lequel les citoyens
pourraient réellement prendre part aux
décisions politiques, libres de
s'exprimer, libres d'aller et venir où
bon leur semble. Un monde dans lequel
l'homme et la nature seraient enfin au
coeur des préoccupations, où les désirs
seraient subordonnés aux besoins.
L'espoir, aujourd'hui, relève du bon
sens, participe du beau et surtout, il
est plus que jamais vital. (...) Nous ne
pourrons changer le monde extérieur que
si nous changeons notre monde intérieur.
En un mot, se réaliser pour réaliser.
(..) Naturellement, cette prise de
conscience individuelle induit une
responsabilité morale.».(8)
Le dalaï-lama apporte à son tour sa
lueur d'humanité: «Le but de toutes les
principales traditions religieuses:
écrit le dalaï-lama, n'est pas de
construire de grands temples à
l'extérieur, mais de créer des temples
de bonté et de compassion à l'intérieur,
dans nos coeurs. Toutes les grandes
religions ont cette faculté. Plus nous
aurons conscience de la valeur et de
l'efficacité des autres traditions
religieuses, plus profonds seront le
respect et la vénération que nous leur
porterons. Voilà le bon chemin à suivre
si nous voulons promouvoir une
compassion véritable et un esprit
d'harmonie entre les religions.
J'appelle à une révolution spirituelle.
La révolution spirituelle que je
préconise n'est pas une révolution
religieuse. Il s'agit plutôt d'une
réorientation radicale de nos
préoccupations égoïstes habituelles au
sein de notre communauté, d'une conduite
prenant en compte les intérêts d'autrui
autant que les nôtres. (...) Cela ne
signifie pas qu'il suffirait de cultiver
nos valeurs spirituelles pour qu'ils
disparaissent automatiquement. Au
contraire, chacun d'eux appelle une
réponse spécifique. Mais quand la
dimension spirituelle est négligée, il
est inutile d'espérer une solution
durable. Transformer son esprit, telle
est selon moi la spiritualité. (..) La
révolution spirituelle doit naître de
l'intérieur, du désir profond de se
transformer pour devenir un meilleur
être humain. C'est à cela que nous
devons travailler, c'est de cette façon
qu'une révolution spirituelle pourra
advenir. (...) Il y a un passage
magnifique dans la Bible qui nous engage
à transformer les épées en socs de
charrue.(...) C'est la compassion qui
est le fondement de la paix. Et la paix
ne signifie pas simplement l'absence de
violence ou de guerre. La paix est bien
plus que cela. La paix, la vraie paix,
est, je crois, le fruit de la
compassion.»(9)
Justement à propos du «changement de
l'intérieur», on peut citer le verset du
Coran: «Dieu ne transforme une société
qu'autant [que ses membres] se
transforment eux-mêmes.»» (Sourate n°13
Le Tonnerre- -Verset 11), Dans ses
écrits, l'Emir Abdelkader prend
nettement ses distances avec la nouvelle
vision «séculariste» du monde selon
laquelle les affaires humaines relèvent
du domaine exclusif de la raison. Dans
une vision prophétique, l'Emir écrivait
dans El Maoukef: «Plutôt que
d'interroger, nous nous interrogeons sur
l'avenir de l'homme en général et sur
celui de l'Occident en particulier
puisque c'est lui qui dominera le monde
matériel. Cet Occident est malade de son
intelligence. Il a beau être savant il
n'arrive pas à saisir une vérité
essentielle tant il est vrai qu'il est
assoiffé de pouvoir et de conquête
aveugle par l'illusion de sa puissance
prônant l'argent pour Dieu. Il oublie
pourtant de privilégier l'essentiel, à
savoir l'esprit. S'il parvient à guérir
son intelligence, s'il admet que ce
monde est le plus parfait de tous les
mondes, alors, il parviendra à la
perfection absolue. Son bonheur sera
alors à la mesure de sa science,
c'est-à-dire une science qui illumine
tous les états de l'être. Dans le cas
contraire, son malheur sera à la mesure
de son ignorance. Et c'est son esprit
sourd et aveugle qui l'aura fait
atteindre ce but.»(10)
Le monde va mal que la matière domine
l'esprit et que nous ne devons pas nous
anathématiser comme l'écrit Voltaire
dans sa "Prière à Dieu" que j'ai cité en
préambule. Le monde se « marchandise »
de plus en plus. Le néolibéralisme
s'attaque à tout ceux qui lui résiste.
Il veut fabriquer "l'homme nouveau",
l'automate qui ne résiste qu'aux
pulsions matérielles de consommation
multiforme ( nourriture, multimédias
changeants de plus ne plus vite pour
créer de nouveaux besoins; un portable
qui peut valablement durer cinq ans est
changé au bout de deux ans ou moins,
créant un gaspillage éffrénée en terme
d’énergie et d’aggravation des
changements climatiques) Le
néolibéralisme ne s'adresse qu'au
consommateur pas à celui qui fait
travailler ses neurones ( Ne pensez pas,
dépensez ! tel est le slogan de cette
Doxa de la mondialisation- laminoir)
C'est toute la mondialisation sans
éthique, «le moneytheisme»: la religion
de l'argent, ainsi pointée du doigt. Il
faut réhabiliter l'homme et l'inviter à
se transformer de l'intérieur. L'Emir
Abdelkader qui le premier avait pointé
du doigts le dilemme de l'Occident au
fait de sa puissance matérielle mais qui
a écrasé l'humanité de l'homme en ne
s'occupant que de son « extérieur » mais
pas de son intérieur. L'homme saura-t-il
comme l'invitent ces sages, à surmonter
sa dimension matérialiste pour aller
vers l'absolu? Se trouve ainsi posée la
problématique de l'éthique en matière de
progrès, qui est au centre des débats en
ce début de XXIe siècle.
1.Voltaire, Traité
sur la tolérance, Chapitre XXIII
2.Alexis de Tocqueville: De la
Démocratie en Amérique. Livre I, vol II
(4ePartie,Chap. VI).
3.Chems Eddine Chitour. Le
Néolibéralisme: destruction du collectif
et atomisation de l'humain
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=19532
4.Pierre Bourdieu: L'essence du
néolibéralisme. Le Monde diplomatique
Mars 1998
5.Dany-Robert Dufour: Les désarrois de
l'individu-sujet. Le Monde diplomatique
02 2001
6.Jean-Claude Paye: La fin de la
propriété de soi
http://www.mondialisation.ca/index.php?
context=va&aid=26413 Le 6 septembre 2011
7.Edgard Morin: Ce que serait «ma»
gauche. Le Monde. 22.05.10
8.Badi Baltazar
http://www.legrandsoir.info/ appel-a-l-humanite.
html12 septembre 2011
9.Sa Sainteté le dalaï-lama
http://chemincharme.over-blog.com/article-des-temples-de-bonte-dans-nos-coeurs-73903830.html
15 mai 2011
10.L'Emir Abdelkader «El Maoukef», «Les
Haltes».
Professeur
Chems Eddine Chitour
Ecole Nationale Polytechnique enp-edu.dz
Publié le 12
septembre 2011 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
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