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Opinion

Déstabiliser l'Algérie par un «Printemps» via la Tunisie ?
Djerrad Amar


Louiza Hanoun

Mercredi 20 mars 2013

Depuis quelques jours, des informations font état d’une officine privée américaine liée à la CIA qui s’emploie, à partir de la Tunisie, à recruter des Algériens pour en faire, après une « formation », des acteurs et animateurs d’un « Printemps arabe » projeté en Algérie. Il s’agit bien de cette vitrine de la CIA, l’ONG « Freedom House » qui se déclare aider à la défense des droits humains, les libertés et la démocratie, dans les pays en déficit dans ce domaine. Sur le site de cette ONG apparait, en effet, une annonce intitulée « Directeur de projet – Tunisie » où l’on relève que celui-ci sera chargé de développer et mettre en œuvre des programmes visant à soutenir la démocratie et les militants des droits humains ; gérer le programme du point de vue stratégique, financier, ressource humaine, communication, surveillance et évaluation ; entretenir des relations avec des organisations locales des droits de l'homme et leurs militants ; identifier les opportunités et élaborer, en coordination avec le directeur régional, des programmes de financement et d’organisations. Pour ce faire, « Freedom House » prend en charge les militants de première ligne qui luttent pour la « propagation de la liberté et de la démocratie dans le monde entier, dont la liberté de la presse, la liberté sur le Net ». Elle possède 13 bureaux extérieurs et 02 bureaux aux États-Unis.

Louiza Hanoun n’a pas manqué, à l’occasion d’un meeting à Annaba, d’alerter à ce sujet et d’appeler à être vigilant en mettant en échec toute velléité qui mettrait en danger l’Algérie. Des journaux tunisiens en ont fait état pour la formation de 200 Algériens qui résident en Tunisie, mais certains parlent de 350 dont 150 seraient des Tunisiens qui auraient participé à la « déstabilisation de la Tunisie et de l’Égypte ». Ces « cybers-collabos » comme on les dénomme en Tunisie ont contribué à cette « révolution des jasmins » sous la vigilance de «Freedom House » qui désormais a officiellement un bureau à Tunis pour « accompagner les Tunisiens dans leur magnifique mutation démocratique ». Selon ‘‘Tunisie-secret’’ : « l’Algérie devait tomber en même temps que la Tunisie. En seulement deux mois (janvier et février 2011), il y aurait eu en Algérie près d’une vingtaine d’immolations par le feu. Selon nos informations, les studios d’Al-Jazeera étaient déjà installés à Oujda, au Maroc, dès le 23 janvier 2011 pour filmer des scènes d’insurrection jouées par des figurants marocains, à faire passer comme des scènes se déroulant réellement dans des villes algériennes. Exactement comme cela s’est passé dans le cas de Benghazi et de Tripoli » ; pour conclure ainsi : « le gouvernement usurpateur de la Troïka ne se contente pas seulement d’envoyer des centaines de djihadistes mercenaires en Syrie. Il complote aussi contre l’Algérie selon un agenda américano-qatari ».

« Freedom House », selon Wikipédia, se déclare organisation non gouvernementale qui aiderait au « développement des libertés dans le monde. La liberté n'est possible que dans un système politique démocratique où les gouvernements sont responsables devant leur propre population ; où la loi est respectée ; et où les libertés d'expression, d'association, de culte et le respect des droits des minorités et des femmes sont garantis… Nos conseils d'administration sont unanimes pour dire que la prédominance américaine dans les affaires internationales est essentielle pour la cause des droits de l'homme et de la liberté » précise-t-elle. Mais beaucoup sont unanimes, aussi, pour dire que cette organisation est une imposture ; créée pour défendre les intérêts américains et rien d’autre. Justin Raimondo (cet écrivain et libertarien américain rédacteur en chef du site web antiwar.com), peint l'organisation ainsi : « Les normes de Freedom House sont élastiques, et se plient aux ordres de la politique extérieure des États-Unis ».

En effet quand on voit ses sources de financement (gouvernement des EU, les groupes privés tel Georges Soros) et les personnalités qui ont défilé dans son conseil d’administration (tels James Woolsey, ex-directeur de la CIA ; Samuel Huntington, l’auteur du ‘Clash des civilisations’ ; Zbigniew Brzeziński ,ex-conseiller à la sécurité nationale US ; Donald Rumsfeld, ex-secrétaire à la Défense des États-Unis et Paul Wolfowitz, ex-secrétaire adjoint à la Défense US) on est en droit de douter fortement sur les objectifs « humanistes » de cette fondation ! Si l’on ajoute Zainab Al-Suwaij - cette Irakienne qui s’est rangée du côté des agresseurs contre Saddam pour ensuite fuir son pays et devenir citoyenne américaine – membre dirigeante de ‘Freedom House’ et directrice de l’AIC (l’American Islamic Congress) on comprend parfaitement la stratégie, la tactique et les buts de cette organisation et de ses semblables dans cette offensive sur la partie choisie du monde arabe à déstabiliser.

« Freedom House » est bien installée en Tunisie. Son objectif maintenant serait l’Algérie pour la mettre dans leur giron. Le programme y afférent cette fois est baptisé «nouvelle génération de militants pour la démocratie en Algérie » après avoir échoué en janvier et septembre 2011. Il serait supervisé, selon le quotidien « Alfadjr », par le ministre tunisien des droits de l’homme et cadre au mouvement Ennahdha, Samir Dilo. Le cheval de Troie serait une formation politique islamiste, dite « modérée » en Algérie.

Ces blogueurs algériens impliqués travailleraient à déterminer les restrictions sur les libertés en Algérie et à définir les besoins sociaux de la population ainsi que se documenter sur la décennie dite « noire » et les « abus de pouvoir » durant ces années. En y combinant tout cela avec les conditions socio-économiques quelque peu difficiles des régions du sud, il est facile d’ériger une stratégie et des tactiques pour déclencher une révolte contrôlée et recomposer ensuite selon les objectifs souhaités.

C’est, bien sûr, sans compter sur la vigilance et la méfiance acquise durant la colonisation et l’expérience forgée durant cette décennie de feu et de sang. La méfiance étant devenue génétique au point où il en est sorti deux expressions caractéristiques, percutantes telles « Espérer du miel du (derrière) d’une guêpe » ou « ne pas les croire même s’ils te rapportent le Paradis sur le creux de la main ». Les Algériens savent bien qu’aucun complot ne se décide et se programme s’il n’y a pas des mains supplétives à l’intérieur et à l’extérieur du pays qui le portent soit pour de l’argent, soit par cupidité, soit par vengeance ou carrément par traitrise. Ces genres existent comme partout ailleurs. Ce sont des canailles, des dégénérés, sans morale que le pouvoir, l’avidité et l’argent ont perverti jusqu’à l’avilissement. Ils savent les repérer et les réduire grâce à leur expérience dans l’adversité.

Alors, 200 blogueurs ou 2000 ce ne sera pas un terrain facile pour nos félons arabes du 21ème siècle avec leurs AlJazeera, Alarabia, France 24, BBC Arabic, fussent-ils appuyés par « Freedom House », la « NED » et sa filiale Human Rights Watch, l’«Albert Einstein Institution», la « Senior Intelligence School de Fort Holabird », toutes vitrines de la CIA ou encore par celle qui se nomme « l’opposition algérienne à l’étranger » avec ses sites et TV spécialisés dans la subversion que financent des milieux connus hostiles à l’Algérie. Les Algériens sont toutefois appelés à plus de vigilance !

DJERRAD Amar

 

RAPPEL sur la propagande de guerre ( Michel Collon)

(Extrait)

Cela explique beaucoup de choses que nous pouvons voir actuellement … Ne pas tout croire et se méfier de tout, cela peut sembler paranoïaque et pourtant, nous en sommes arrivés là… La guerre de l’information pour obtenir le soutien de la communauté internationale …est une réalité.
C’est réellement très instructif… de voir que ces techniques sont utilisées chaque jour pour mieux nous faire avaler des couleuvres, à bien prendre en compte avant même de continuer à regarder un JT !
… Existe-t-il des règles incontournables de la « propagande de guerre » ? Oui.

Règle n° 1. Cacher les intérêts

La règle la plus fondamentale de la propagande de guerre, c’est de cacher que ces guerres sont menées pour des intérêts économiques bien précis, ceux des multinationales. …Les guerres sont toujours économiques…. Jamais humanitaires … à chaque fois, c’est le contraire qu’on raconte à l’opinion.

Règle N°2. Diaboliser (l’adversaire)

Obtenir le soutien de l’opinion… par un grand médiamensonge spectaculaire. Continuer à diaboliser l’adversaire en ressassant des images d’atrocités. Montrer des images atroces prouvant que l’adversaire est un monstre et que nous devons intervenir pour une « juste cause ».
Pour qu’un tel médiamensonge fonctionne bien, il faut : des images épouvantables, truquées si nécessaire en les martelant plusieurs jours ; monopoliser les médias en excluant la version de l’autre camp ; écarter au maximum les critiques... ; qualifier de « complices », voire de « révisionnistes » ceux qui mettent en doute ces médiamensonges.

Règle N° 3. Cacher l’Histoire !

Cacher l’histoire et la géographie de la région. Ce qui rend incompréhensibles les conflits locaux attisés ou provoqués par les grandes puissances.
Les médias occidentaux cachent à l’opinion les données historiques et géographiques essentielles pour comprendre la situation des régions stratégiques concernées.
Ce qui permet de diaboliser à sa guise un des protagonistes qui est toujours celui qui résiste aux visées néocoloniales.

Règle N° 4. Organiser l’amnésie.

Eviter tout rappel sérieux des précédentes manipulations médiatiques. Cela rendrait le public trop méfiant.

Lorsqu’une grande puissance occidentale prépare ou déclenche une guerre, ne serait-ce pas le moment de rappeler les grands médiamensonges des guerres précédentes ? D’apprendre à déchiffrer les informations transmises par des états-majors … ? Cela s’est-il produit à l’occasion des diverses guerres des années 90 ? Jamais. A chaque fois, la nouvelle guerre devient la « guerre juste », plus blanche encore que les précédentes, et ce n’est pas le moment de semer le doute...

 

 

   

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Source : DJERRAD Amar

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