Opinion
L'Algérie entre la
convoitise des uns,
les visées et la revanche des autres :
à l'ombre des «Printemps arabes»
Djerrad
Amar
Mardi 12 janvier
2013 Que de la propagande, subversion et
mensonges contre cette Algérie qui
devrait rester sous tutelle de
prédateurs ou, au mieux, dirigée par
des pantins. Qui peut mieux servir
qu’un des siens félon? Combien
d’entre eux, par frustration ou
revanche, ont choisi l’exil pour
fustiger leur pays ou se mettre au
service de forces hostiles ; sous
l’étiquette d’«opposant ». L’un
d’eux, à l’étranger, a poussé la
débilité jusqu’à dire
«...heureusement, que le peuple
algérien, grâce aux opposants, sait
pertinemment, que les dirigeants
actuels de ce régime dictatorial ne
sont pas algériens!» Rien que ça ! Ces serviteurs se croient les plus
clairvoyants en s’échinant à nous
mentir, depuis «l’extérieur», sur
des choses que nous vivons ici.
Ayant connu, pour la plupart, le
pouvoir - qui les a évincés, souvent
pour de bonnes raisons - ils
s’autorisent à nous dicter, avec
dédain, ce que nous devons retenir
et faire. Comprenez :
‘‘révoltez-vous !’’ et ce, pendant
qu’eux, avec leurs rejetons, font
des affaires! La revanche
transparait dans leurs écrits qui
s’observent plus comme du
dénigrement, louvoiement et propos
méprisants que comme des analyses
objectives. Tous restent égaux à
eux-mêmes à claironner les thèses de
leurs maîtres. Leur objectif reste
cette Armée et ses cadres, qu’ils
mettent au pinacle des maux, qui a
fait échouer leurs espoirs de
revanche pour ne pas avoir obtenu ou
gardé la parcelle de pouvoir
espérée. En fait, ils ne cherchent,
au juste, qu’à remplacer ce pouvoir
en se faisant aider par des États
connus pour leur passé immoral et
leur présent dévastateur ou des
États riches bien loin des valeurs
qu’ils prétendent défendre. La
réalité, contrairement à leur
matraquage, est que l’on se sent
beaucoup mieux et en sécurité que
nous l’avions été durant la «décennie
noire» faite de feu et de sang
où beaucoup, de nos «amis»
étrangers, incitaient plutôt au
désordre. On ne sent pas la
répression qui nous pousserait à
fuir ou à nous révolter. Faire
croire que l’on vit sous un «régime
dictatorial et répressif» est un
mensonge. La liberté est réelle et
les effets de la ‘‘crise mondiale’’
sont bien supportés.
Le ‘cyclone’, souhaité pour
l’Algérie, est déjà passé, il y a 24
ans
L’Algérie à suffisamment de
richesses. Les projets de
développement et les réalisations
battent leur plein. L’État investit
dans les grands projets
structurants. Le Plan quinquennal
2010/2014 consacre une enveloppe de
l’ordre 286 milliards de $
d’investissements touchant tous les
secteurs. 130 milliards de $ sont
destinés au parachèvement des
anciens projets (rail, routes, eau…)
et 156 milliards de $ pour les
nouveaux projets.Il reste encore des
carences, le problème de chômage,
cette maudite corruption qui n’est
pas «érigée
en dogme» comme on le prétend.
Il reste aussi cette injustice dans
l’accès à certains emplois, la
persistance de la bureaucratie dans
certains secteurs, le diktat des
spéculateurs, l’insuffisance dans la
qualité des services en particulier
dans la santé, les assurances
sociales et surtout la mauvaise
utilisation des compétences. Il
faudra une cohérence dans le système
de gouvernance et une meilleure
répartition des richesses etc.
Cependant, «avoine de mon pays
vaut mieux que blé étranger» dit
une sagesse ici.Reconnaissons que
l’État a su sortir du trouble en
renforçant les lois et en
investissant dans les grands
projets, les infrastructures, les
logements sociaux ou participatifs
qui demeurent encore insuffisants
par rapport aux capacités
disponibles.
Le ‘cyclone’, souhaité pour
l’Algérie, est déjà passé, il y a 24
ans, où l'on a vu les méfaits de
l'incompétence, de l’ingérence et du
mensonge.
Bien sûr que tout n’est pas parfait,
comme partout dans le monde, mais
faire croire qu’ils feraient mieux
s’ils avaient le pouvoir est une
tromperie. Les choses deviennent
plus subtiles et laborieuses quand
on accède au pouvoir,à fortiori,
quand on est parrainé de
l’extérieur. On le constate en
Egypte, en Tunisie et en Libye.«Piocher
parait facile en te regardant papa
!» dit-on.
Qui dans les États dits de ‘droits’,
n’a pas ces insuffisances ! On a
tous vu les ‘scandales’ avec ses
rétro commissions dans lesquels de
hauts responsables de ces pays, de
droit, seraient impliqués et bien
d’autres corruptions et fraudes. On
connait où mènent, aujourd’hui,
leurs théories et leurs idéologies.
L'opposition n’est pas «satellite»
au pouvoir comme on s’évertue à nous
le faire croire. La liberté de la
presse et la critique sont réelles,
elle n’est pas «aux ordres»
comme on l’accuse
intentionnellement. La justice fait
de grands efforts. Nous connaissons
nos insuffisances et nos tares; les
solutions exigent de la réflexion,
des tactiques, du temps et de la
patience. Quant à s’employer
constamment, par revanche, à tromper
en incitant nos enfants à se
révolter pour réaliser leurs
ambitions, par le «chaos», ce n’est
ni de l’intelligence ni de la
politique, mais de l’hypocrisie et
du commérage.
Tromperie !
Tous ces «opposants
à l’étranger» déclarent être «antisionistes,
anticolonialistes etc.» en
affirmant défendre les intérêts du
peuple. L’Empire colonialiste et
impérialiste, dit aussi qu’il «défend
les peuples contre leurs tyrans»,
qu’il apporte la «liberté» et
la «démocratie»; comme pour
les palestiniens, les libyens, les
irakiens, les afghans, les
ivoiriens, les somaliens, les
soudanais, les maliens, les syriens.
Tromperie !
Cet Empire reste, dans son essence,
dangereux et prédateur, même habillé
d’oripeaux élogieux. Observons :
Selon leurs écrits et déclarations,
ils soutiennent la même ligne que
l’Otan et les sionistes. Ils
appuient la politique marocaine,
colonialiste, sur le Sahara
occidental - en reprochant à l’État
algérien de défendre le choix des
sahraouis - ainsi que la volonté du
Maroc d’ouvrir la frontière, alors
qu’il est la cause de sa fermeture.
Ils lui reprochent également de ne
pas s’être aligné à l’Occident
contre les «dictatures» en
Libye et en Syrie. Pour cela, ils
mettent toutes les institutionssous
les «ordres de l’armée» y
compris les partis, les associations
et les journaux. Leur dissociation
psychique va jusqu’à imputer tout au
Président, aux cadres de l’armée, à
la justice. Quand on sait qu’ils
sontles piliers de la stabilité d’un
pays on comprend bien leurs
intentions.
En Libye, ils ont soutenu les «thouars»
et leur CNT, un ramassis de renégats
(qui ont presque tous émargé à la
NED/CIA) qui ont fait appel à l'Otan
avec l'appui du sioniste BHL. La
voici cette Libye, outragée et
déchirée - gouvernée par une clique
mafieuse aux ambitions farfelues,
aux tuteurs divers, composée de
libéraux monarchistes, d’islamistes
proches des ‘‘frères’’, de
djihadistes proches du Qatar et d’Al-Qaida
- où circulent désormais des
terroristes, des armes et où
s’établissent des réseaux
d’intelligence liés à l’étranger.
En Syrie, ils soutiennent le complot
américano-arabo-sioniste qui
s’emploie à changer le régime
réfractaire, qui résiste aux fachos
islamo-occidentaux, en érigeant une
clique semblable à celle de Libye,
flanqué d’une horde hétéroclite de
tueurs composée d’arabo-musulmans
mercenaires. Un «CNS d’Istanbul», de
supplétifs, en faillite vite
remplacé par une «Alliance de Doha»
des mêmes félons ! Après 24 mois
d’agression, la résistance farouche
des syriens semble, au regard des
développements sur le plan
politiques et surtout militaires,
évoluer vers leur déroute.
Sur le Mali, ils tergiversent sur la
position de principe de l’Algérie
dans le sens qui mettrait le pays
dans le piège en s’essayant de la
compromettre et l’affaiblir.
C’est l’opération libyenne, menée
par la France, qui est à l’origine
de la militarisation au Mali.
Comment se fait-il que la France qui
a toujours joué sur le séparatisme
Touareg, par le chantage, change
maintenant pour défendre
l’«intégrité territoriale» de ce
pays tout en jouant sur les ethnies,
les religions locales et
l’épouvantail islamique ? Si la
France veut, aujourd'hui enfin,
‘casser’ du terroriste au Mali,
alors qu’elle les soutient en Syrie
avec le Qatar, c’est son affaire.
L’Algérie qui s’y emploie depuis des
années saura s’en occuper, seule,
s’ils s’y aventurent chez elle!
Cette prise d’otage ? Il s’agit
d’une part d’humilier et d’embourber
l’Algérie en anéantissant ses
principes de façon à la percevoir
faible et inconsciente et d’autres
part, au regard du choix des otages
étrangers, pousser leur pays à faire
pression sur l’Algérie pour la faire
céder.
La rapidité et la fermeté avec
laquelle a été réglé cette prise
d’otage a dérouté les comploteurs.
On doit comprendre que dans la
vision des algériens, le chantage
par l’otage est un acte infâme
auquel il faut répondre par
l’anéantissement; quel qu’en soit le
prix ! Quand la mort est perçue
certaine, par ce moyen, et sans
résultat, les ravisseurs potentiels
ne s’y aventureront plus jamais !
Le forcing de l'ANP à In
Amenas, une gifle punitive à
l'ennemi !
L’Algérie peut aider, sans s’y
impliquer, en conformité avec les
décisions de l’ONU. Quant à la
propagande et les spéculations
autour de cette conjuration,
répondons par cet extrait de Aïcha
Lemsine : «La
stratégie du ‘‘secret’’ entourant
toute opération militaire, est une
tradition algérienne acquise de la
fameuse ALN… transmise à travers les
générations à l' ANP…Par conséquent,
les médias internationaux, et
certains pays occidentaux, qui
déploraient "l'opacité" de l' assaut
des Unités Spéciales de l' ANP pour
libérer les otages… prêchaient le
faux pour avoir le vrai, ou
bien…faisaient preuve de la plus
haute hypocrisie, voire de
complicité…avec les ravisseurs!...
De plus, des armes, non "de
rebelles", ni "d'activistes" comme
soudain les nomment certains médias
français (BFM, TF1, ARTE, F24, etc.)
et autres pharisiens du même genre,
mais un véritable arsenal de
guerre... Finalement, l'échec de
déstabilisation de l'Algérie, est
une gifle nationale et patriote à
ses commanditaires étrangers».
Les réactions étrangères semblent,
dans l’ensemble, favorables.
Ils ne disent rien sur la
récupération des révoltes en Tunisie
et en Égypte par les ‘frères’ que
soutiennent les mêmes forces
occidentales. Ils taisent aussi les
révoltes au Bahreïn et en Arabie
saoudite qui réclament pacifiquement
des droits légitimes. Ils
soutiennent les thèses de l’Empire
quant à l’ingérence dans les
affaires des États. Ils aiment les
médias dits «mainstream» qui
les supporte. Ils s’associeraient
avec le diable s’il peut satisfaire
leur égoïsme.
Leur propagande montre bien leur
tendance et leur visée sans
ambiguïté. Nous n’avons pas trouvé
un seul de leurs écrits condamnant
«clairement» le terrorisme. Leurs
déclarations suscitent toujours
l’équivoque sur les commanditaires -
comme «ceux qu’ils nomment
terroristes» - alors qu’ils
savent ‘‘qui tue qui’’ et ‘‘qui
protège qui’’ dans tous les pays où
ces tueurs sont introduits. Des
idées,positions et déclarations qui
sont aux antipodes de la quasi
majorité du peuple; comment,
dès-lors leur faire confiance ?
Tous ces arabo-monarques, vassaux,
sont acquis aux thèses
américano-sionistes. L’Occident se
moque royalement des libertés, de la
démocratie et des droits dans ces
contrées utiles. Que nos
arabo-musulmans restent archaïques
et obscurantistes cela n’est guère
son souci tant que ses intérêts sont
préservés.
Tous ces «opposants» arabes sont
parrainés. Ce sont eux que l’on
«aide» pour renverser les régimes
indociles et que l'on installe, chez
eux, comme «représentants
légitimes»...jusqu’à nouvel
ordre.
L’Égypte de Morsi dit maintenant
être «prête à dialoguer avec
Israël» et à un «retour des
juifs égyptiens». Il serait bien
de dire «tous les juifs à leur
pays d’origine». Le sinistre
Cheikh qataro-égyptien, Kardhaoui,
celui qui émet des fatwas
assassines, a encouragé à voter la
constitution pour «bénéficier des
dollars qataris». Il a déclaré,
récemment : «il faut en finir
avec cette gouvernance ‘‘de
famille’’ sauf pour les monarchies».
En Tunisie, Ghannouchi s’était bien
rendu à Washington pour recevoir la
distinction de «grand
intellectuel de l’année 2011»
décernée par le magazine
Foreign
Policy. Ont assisté à la
cérémonie entre autres Dick Cheney,
CondoleezzaRice, Hillary et Bill
Clinton, Robert Gates, John Mc Cain,
Nicolas Sarkozy, R.T Erdogan, le
franco-sioniste BH Lévy. Le voilà
donc au pouvoir soutenu par les
monarchies du Golfe.
L’Islam de ces monarchies est
étrange. Il est modulable selon
leurs intérêts pour devenir
carrément un instrument de guerres
entre «frères». Pour cela ils y ont
mis tous les moyens médiatico-financiers
et religieux pour l’embrigadement et
l’endoctrinement ; donnant du coup
aux détracteurs de l’Islam les
arguments inespérés justifiant leur
‘‘islamophobie’’. Ces
détracteurs avancent, maintenant,
comme preuves les faits et gestes de
ceux considérés «éminences
religieuses».
Les Occidentaux disent, par
arrogance et avilissement des
consciences, faire des «guerres
humanitaires», pour «notre
bien». Quel altruisme! C’est pour
cela qu’ils ont agressé l’Irak,
l’Afghanistan, la Libye, divisé le
Soudan et s’emploient à le faire en
Syrie ; placent leurs assujettis en
Égypte, en Tunisie et au Yémen ;
s’acharnent à mettre en échec les
révoltes du Bahreïn et d'Arabie
Saoudite.
Ce sont ceux-là que nos «opposants»
soutiennent quand ils disent avec
satisfaction que les «…régimes
illégitimes et corrompus de nos
régions arabes …sont en train de
tomber les uns après les autres»
alors qu’ils savent qui en est le
maitre-d’œuvre en conformité avec
les plans conçus, baptisés «Nouveau
Moyen-Orient» complété par le
projet sioniste «Yinon»,
visant à morceler le monde arabe en
‘‘petits États’’ pour les rendre
impuissants. Un Sykes–Picot 2 en
somme.
C’est cette démarche et tactique que
suivent nos «opposants à
l’étranger» visant à affaiblir
l’État algérien avec les mêmes
thèmes et intox de caniveaux
rabâchés, à la nausée, depuis des
années. Ils sont rejoints par ces
‘‘ploucs’’ «autonomistes»
convertis en catastrophe en
politicien de contrebande que
soutiennent les milieux nostalgiques
et qui s'encanaillent à Tel-Aviv.
Ils ont des sites et des chaînes TV
à l’exemple de ‘Rachad Tv’ ou
‘El-Magharibia’ sises à
Londres que soutient le Qatar. Bien
que dénommée ‘la maghrébine’, 95% de
son programme est consacré au
dénigrement de l’Algérie. Elle est
financée aussi par le fils de Abassi
un «homme d’affaires» selon
son Directeur en cachant cependant
ceci (selon ‘algerie-dz.com’) : «Salim
Madani, fils d’Abassi Madani, …a
rendu visite au Maroc … Il a
rencontré nombre de cheikhs
salafistes et membres de la famille
royale ainsi que des officiers du
Makhzen….[il] leur a proposé
de mettre à leur disposition la
chaine Al-Magharibia qui émet …des
programmes antagonistes à l’Algérie
... et recevoir une contrepartie
financière, ont indiqué des sources
bien informées à ‘’Numidianews’’».
Ils nous reprochent de ne pas être
gouvernés par ceux qu’ils auraient
voulus en admettant, pour cela, le
«chaos». Ils s’échinent à rendre
leurs frustrations comme étant les
nôtres en incitant nos jeunes à se
révolter pour réaliser leurs
ambitions ratées. Leurs agissements
sont tellement désuets qu’ils ne
risquent pas de passer. Plus
personne ne prend au sérieux leurs
diarrhées verbales et leur art dans
le retournement. Tous savent qu’il
n’y a rien de cohérent dans leur
bave qui leur sert d’argument. Ils
déblatèrent, sans preuves, à
longueur d’année sur du ‘faux’ et du
mensonge. La plupart n’avaient
jamais fait le minimum d’effort au
service de leur pays. Ce n’est
qu’une fois ‘éjecté’ après avoir
baigné, pour beaucoup, dans la
luxure et l’escroquerie qu’ils se
découvrent des vertus et des
aptitudes…à la dévotion dont ils se
servent comme piédestal pour mieux
tromper.
Notre armée est une
institution stable et cohérente
Notre armée est une institution
stable et cohérente. Elle est
populaire et donc en harmonie avec
le citoyen. Elle n’est pas au
service d’une classe.
Toutes les armées du monde
n’existent que pour défendre leur
nation de l’agression extérieure, de
la subversion et des risques de
chaos.
En
Algérie, ces éléments étaient réunis
et prouvés,
son
intervention
était donc légale,
justifiée,
souhaitée.
L’opposition patriote est celle qui
propose des solutions réelles aux
problèmes de son pays et non celle
qui ne fait que dans la manipulation
et le dénigrement des institutions
dans le but de les déstabiliser.
Elle doit viser, par la critique
constructive, le système politique,
économique et social et non l’armée,
ses cadres et ses services de
sécurité. Sinon il s’agirait d’une
volonté de sabotage.
Notre démocratie est certes
inachevée en raison de certains
intérêts et des ingérences, mais le
régime en Algérie est bien loin des
qualificatifs moribonds qu’on lui
accole, à dessein, en le comparant à
certains régimes arabes despotiques
et népotiques. Aucun des Présidents
et gouvernements qui se sont
succédé, depuis l’indépendance, n’a
été à la botte de qui que ce soit,
encore moins des sionistes comme on
les accuse par tromperie. La
majorité des pays arabes, dont ils
partagent les thèses, sont soutenus
par l’Occident colonialiste et
impérialiste, alors que l’Algérie
est restée leur convoitise qu’il
fallait déstabiliser par tous les
moyens. C’est incomparable.
La France, des nostalgiques, reste
aux yeux des algériens la plus à
craindre. M. Y. Bonnet, ancien
patron de la DST, parle d’un «lobby
anti-algérien au Quai d'Orsay».
Nous le savons en y
joignant«sioniste» qui dicte à la
France sa politique étrangère. Il
ajoute que le «Printemps arabe»
n’est pas «dénué de manipulation
extérieure
[qui] est dû à des
constantes, celle historique, celle
géographique concernant la
Méditerranée et une autre constante
que j'appellerai les ingérences. Je
défie quiconque pouvant me prouver
que l'ingérence a été bénéfique dans
… l'histoire de l'humanité,».
Voici aussi un passage du texte de
Tony Cartalucci (traduit par
‘‘Résistance 71’’) «En remontant
à Août 2011, Bruce Riedel, du think-tank
de la Brookings Institution, financé
par le cartel des entreprises
monopolistes, écrivit ‘Algeriawillbenext
to fall’ où il dépeignait que le
succès prévu en Libye renchérirait
les éléments radicaux en Algérie,
particulièrement ceux de l’AQMI.
Entre la violence extrémiste et
l’anticipation de frappes aériennes
françaises, Riedel espérait de voir
la chute du gouvernement algérien.»
Donc méfiance !
Laissons-les donc aboyer et
s’encanailler pendant que l’Algérie
avance
Comme il faut se méfier de cette
imposture «confession
du Général X» reprise par
plusieurs médias ‘on line’. Il
s’agit en fait d’un article sorti
des officines de la propagande
subversive destiné à créer un climat
de suspicions en prélude à la mise
en branle d'un plan de
déstabilisation de l'Algérie. Les
termes, les citations, les
formulations, les erreurs, le
français des ‘nègres’ professionnels
portent de forts soupçons sur un ou
des «opposants» algériens accablés,
effondrés. Comme par hasard, elle
vient juste après l'action Française
au Mali et 15 jours avant l’attaque
du complexe gazier de Tiguentourine.
Un autre mensonge est distillé qui
consiste à faire croire que nos
enfants du "service national" vont
être envoyés combattre au Mali.
Terminons, pour la réflexion, par
cette sortie sur une chaine
française de ZiadTakieddine ; ce
négociant en armements entre la
France et certains pays surtout
arabes. Une sortie, inattendue -
dévoilant la corruption et les actes
criminels dont seraient coupables
des dirigeants français - qui met la
France, à nue, dans une position des
plus inconfortables.
Takieddine considère Sarkozy comme
le principal responsable du complot
contre la Libye et l’assassinat de
Kadhafi lorsqu’il affirme «…
la
guerre en Libye était une guerre
fabriquée de toutes pièces… les
américains ne la voulaient pas … la
France la voulait avec le Qatar ….
il fallait tuer Kadhafi…car s’il
gagnait il pouvait aller au tribunal
international et dire beaucoup de
choses…inclue des preuves et des
éléments probants, cassants contre
le pouvoir en France… je pense
fortement que les services spéciaux
français l’ont exécuté… la
corruption en France a fait en sorte
qu’il y a attentat à Karachi …qu’il
y a guerre contre la Libye».
Selon lui ses «amis» français, qui
lui ont confié des rôles et
bénéficié de rétro commissions,
l’ont lâché juste au moment de ses
ennuis judiciaires; allant jusqu’à
nier cette «amitié» avec lui. D’où
ce déballage (partiel) sur la
corruption et les crimes en
association avec le Qatar. Il dit
détenir les preuves de tout ce qu’il
affirme.
Le monde, qui a pour fondement le
bien, est conçu de sorte que les
injustices ou les victoires obtenues
par la force ne durent jamais qu’un
temps; quelle que soit la force de
l’oppresseur ou la puissance de
l’agresseur. La proie peut aussi
causer des dommages au félin; on
l’oublie souvent.
Ceci pour dire que ces milieux-là,
avec qui s’accoquinent nos
«opposants arabes» ne sont que des
bandits, des falsificateurs, des
corrompus, des menteurs, des
manipulateurs et des meurtriers
infiltrés, par escroquerie, dans la
politique pour s’enrichir en
trompant le monde. Ils seront
toujours lâchés une fois qu’ils ont
atteint leurs objectifs.
Le plus révoltant est que nos sots
s’entêtent dans les sophismes qui
leur sont inculqués, même si la
réalité les contredit ; même si les
manipulateurs confessent leurs
mensonges. Malheureusement, «la
raison et la logique ne peuvent rien
contre l'entêtement et la sottise»
(Sacha Guitry). Laissons-les donc
aboyer et s’encanailler pendant que
l’Algérie avance.
* Note sur de la subversion
La
subversion est une action qui
regroupe l'ensemble des moyens
psychologiques ayant pour but le
discrédit et la chute du pouvoir
établi sur des territoires
politiquement ou militairement
convoités (Volkoff, 1986 ; Durandin,
1993). Elle vise à susciter un
processus de dégénération de
l'autorité pendant qu'un
groupe désireux de prendre le
pouvoir s'engagera dans une guerre
"révolutionnaire" (Mucchieli, voir
Volkoff, 1986). Un état peut
utiliser la subversion afin de créer
le chaos dans un pays étranger. Elle
est la base du terrorisme et de la
guérilla.
Les
objectifs de la subversion sont :
1-démoraliser la population et
désintégrer les groupes qui la
composent,
2- discrédité l'autorité,
3- neutraliser les masses pour
empêcher toute intervention générale
en faveur de l'ordre établi (Mucchieli,
voir Volkoff, 1986).
La subversion utilise les médias de
masses pour manipuler l'opinion
publique par l'entremise de la
"publicité" que les nouvelles lui
accordent après des actions
spectaculaires (Mucchieli, voir
Volkoff, 1986). Cette publicité
survient car elle provoque chez
l'auditeur un changement perceptuel
envers les antagonistes comme une
forme d'identification à l'agresseur
(Mucchieli, voir Volkoff, 1986). Les
autorités sont perçues de plus en
plus faibles et irresponsables,
tandis que les agents de subversion
paraissent plus puissants et plus
convaincus de leur cause (Mucchieli,
voir Volkoff, 1986). L'opinion
publique vacillera un jour du côté
des agents subversifs. Sans oublier
que les groupes subversifs peuvent
utiliser la désinformation et la
propagande dans les journaux et les
radios leur appartenant pour
renforcer la manipulation de
l'opinion publique.
Djerrad Amar
Le dossier
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