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Opinion

L'Occident et la catalyse syrienne
Ali Hakimi

Mardi 3 septembre 2013

Alors que le « printemps » dit arabe semblait tenir toutes ses promesses, le voilà qui vire au cauchemar et que la plus grande confusion règne au sein et entre les pays membres de l’Alliance atlantique. La réunion du G8 à Deauville en mai 2011, sous des airs de triomphe et résolument tournée vers des lendemains radieux pour le redéploiement de la géostratégie de l’Otan et la refonte des plans de développement des marchés occidentaux, a vu s’effondrer tous ses attendus. Désormais, les données ont changé du tout au tout. Les « révolutions » n’ont pas été dans le sens voulu. Partout où elles devaient faire définitivement basculer les Arabes dans le camp occidental. A commencer par l’anti-impérialisme qui s’affirme et se développe en Egypte et en Tunisie, semant la panique aussi bien dans les officines que dans la tête des dirigeants, jusque-là imbus de leurs certitudes sur la « victoire » de la « démocratie du marché ».
Comme tout se brouille, il devient évidemment difficile d’asseoir une stratégie, d’autant que la réalité est encore en mouvement. Ce qui peut aisément expliquer la cacophonie qui entoure l’entreprise d’agression contre la Syrie, où les paramètres aussi échappent à l’entendement des faiseurs de « démocratie ». Des paramètres que les opinions publiques prennent de plus en plus en compte, en désavouant massivement leurs gouvernements dans les principaux pays décidés à « frapper » ou à « punir » le « régime de Bachar Al Assad ».
Ainsi, les peuples arabes ou dits arabes se mobilisent contre l’arrogante attitude atlantiste et l’Egypte, pivot de la stratégie de l’Otan, refuse de cautionner l’aventure syrienne. De quoi désarçonner le plus optimiste des va-t-en guerre. Derrière se profile le risque majeur d’une déstabilisation de grande ampleur de la région, où même les monarchies pétrolières et la Jordanie en prime devront payer le prix d’une crise qui a toutes les chances de constituer le catalyseur de mouvements populaires de grande ampleur. Au grand profit de la Russie et de la Chine, qui ont adopté une attitude légaliste et ont équilibré, quelque peu, le rapport de force. Qui apparaissent même comme des « protecteurs ». A ce titre, à trop vouloir gagner, les Etats-Unis sont en train de subir un retour de flamme dont leur hégémonie souffrira profondément. Même une attaque de la Syrie « réussie » ne changera pas la situation, car il faudrait d’abord s’assurer que ce sera les « bons révolutionnaires » qui en tireront avantage, et non les djihadistes, si ce n’est pas un renforcement du « régime » qui va se produire, par un sursaut nationaliste et patriotique des Syriens autour de leur Etat national, seul garant de leur sécurité. Sur leurs sols, les Etats atlantistes sont de plus confrontés à une rentrée sociale de très haute intensité. De façon inégale, certes, mais en France, par exemple, l’excitation du président français, éconduit par Barak Obama, cache mal la fébrilité de devoir faire face dans les semaines qui viennent à une rue qui ne semble pas vouloir se laisser conter sur les politiques de « rigueur » menées par un gouvernement élu sur un programme « socialiste ».

Publié sur Reporters.dz

 

 

   

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Source : Ahmed Halfaoui

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