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Reportage

Le printemps arabe : une révolution contestée
Une opération complexe de la guerre en réseau (10e partie)
Ali El Hadj Tahar

Mercredi 15 mai 2013

Désormais, le monde est ligoté dans une nasse d’agents, d’espions et de traîtres, parmi les plus fragiles et les plus manipulables, notamment dans la société arabe, les jeunes de 18 à 25 ans. Mais il y a eu une Syrienne mineure comme «opposante». Dans le dossier d’inscription de «Civil Society 2.0», on doit donner le nom d’autres personnes ou organisations ou partis susceptibles d’être intéressés en indiquant leurs coordonnées et adresses ! Quand on est contaminé on doit contaminer autrui, selon la Maison-Blanche.

AVAAZ, une association de pétitions en ligne qui a caché son jeu pro-sioniste avant que n’apparaisse sa liaison avec le think tank Res Publica, une autre fondation pro-sioniste et foncièrement anti-arabe qui, elle-même, est liée à Open Society Institute de George Soros. Le cofondateur d’AVAAZ, Ricken Patel, a travaillé pour International Crisis Group et pour la Fondation Rockefeller, ce qui montre que l’organisation n’est pas aussi neutre qu’elle le laisse croire. D’ailleurs, sa position fondamentalement mensongère dans la crise syrienne a révélé sa véritable identité sioniste pour ceux qui ne se sont pas rendu compte lors de sa campagne pour le Darfour, jusqu’à la division du Soudan en deux Etats ethniques. Les Etats-Unis ont développé un réseau d’ONG et d’organisations qui utilisent les droits de l’homme et la promotion de la démocratie ou les libertés de conscience comme chevaux de Troie pour déstabiliser des pays. Parmi ces associations, citons également Blogueurs sans frontières, Commitee to Protect Bloggers, DigiActive, la Fédération internationale des droits de l’homme, Ifex, Human Rights Watch, Global Voices, Index of Censorship, Internews Europe, La quadrature du net, Solidaires du monde, Reporters sans frontières, Web2.solidarité.org… Il n’y a pas que des jeunes qui ont été manipulés par les Etats-Uni, des syndicalistes et des hommes politiques sincères ont succombé à l’appel des sirènes américaines. On a aussi appris récemment que des représentants syndicaux tunisiens influents de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) ont été subventionnés par le Solidarity Center. Solidarity Center est une branche syndicale financée par la National Endowment for Democracy (NED) et impliquée dans la «promotion de la démocratie» version Oncle Sam. Solidarity Center est aussi lié à l’AFL-CIO, le syndicat américain dirigé par Stuart Appelbaum, cet antisocialiste primaire. Lié à l’American Institute for Free Labor (AIFLD), au gouvernement américain et aux chefs d’entreprise, l’AFL-CIO a donné un soutien direct aux coups d’Etat appuyés par les Etats-Unis au Brésil, en Argentine et au Chili (1973) contre Allende. Juste après la chute de Ben Ali, Appelbaum a visité la Tunisie et l’UGTT. Appelbaum est aussi président du Jewish Labor Committee, un lobby pro-Israël au sein des syndicats américains. A ce titre, il défend régulièrement les politiques sionistes, dans leur version «modérée » du Parti travailliste, et dénonce la résistance palestinienne. Il entretient aussi des liens avec Ameinu, successeur de la Labor Zionist Alliance. Egalement mentionné ci-dessus est le CNLT tunisien qui a été cofondée par Sihem Bensedrine, qui a été financé par Human Rights Watch lui-même financé par l'Open Society de Soros, ce qui signifie que Sihem Bensedrine n’est pas allée «accidentellement » et innocemment prendre l'argent de Soros.

Propagande impérialiste à la Goebbels et la Beria

En outre, la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) a joué un rôle fondamental dans le Printemps arabe : un «appel à la solidarité» de la FIDH mentionne par leur nom chaque groupe constituant l'opposition tunisienne au cours du «soulèvement» de janvier 2011 comme étant des «organisations membres de la FIDH» : il s'agit notamment de la Ligue tunisienne des droits de l'homme (présidée par Moncef Marzouki, actuel président de la Tunisie), l'Association tunisienne des femmes démocrates et le Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT). Le rôle de la FIDH était de chauffer le bendir,comme on dit en Algérie, au profit de la Maison-Blanche, au nom des droits de l’homme et tutti quanti. Or, la FIDH est entièrement financée par le gouvernement américain à travers le NED, Open Society de Soros, et bien d'autres organisations proches de la CIA et du sionisme international. On sait surtout le rôle criminel joué par la Ligue libyenne des droits de l’homme présidée par le Dr Sliman Bouchuiguir qui fut à l’origine d’une pétition avec l’organisation Human Rights Watch et la NED, plusieurs fois mentionnée plus haut : basée sur une fausse vidéo fabriquée par Al-Jazeera aujourd’hui attestée comme fausse, cette pétition a obtenu 83 signatures dont celles de plus de 70 ONG, permettant au Conseil de sécurité de l’ONU de voter la résolution 1973 autorisant une intervention qui a fait plus de 50 000 morts. Si tous les Etats du «Printemps arabe» sont prêts à reconnaître Israël, le pays musulman le plus proche de l’entité sioniste est tout de même celui d’Erdogan, et les vassaux les plus serviles des Etats-Unis sont l’Arabie Saoudite et les pays du Golfe, sur lesquels ils veulent cloner les autres pays arabes, dans l’attente de les diviser en Etats microscopiques de préférence instables et chaotiques pour une domination totale d’Israël. L’après-guerre froide et la dislocation des démocraties populaires de l’Europe de l’Est en passant par l’éclatement de l’URSS ont permis l’instauration d’un ordre unipolaire dominé par les Etats- Unis, exclusivement. L’ordre bipolaire permettait la protection des pays faibles, mais depuis une vingtaine d’années, la Russie et les autres puissances n’ont aucune voix. C’est dans ce contexte fragile que les États-Unis ont voulu imposer leur nouvel ordre mondial, puis le Grand Moyen-Orient, avec le dessein d’imposer leur mainmise sur les ressources pétrolières et leurs routes et sécurité, d’assurer la sécurité d’Israël, d’affaiblir les nations arabes et musulmanes et surtout de balkaniser l’Irak, la Syrie et l’Iran et pourquoi pas les autres pays, comme on le verra plus loin à travers des plus israéliens et américain, tout en affaiblissant davantage les puissances asiatiques, Inde, Chine et Russie comprises. Les conflits et changements issus des «Printemps arabes» entrent dans ce plan qui a utilisé la «démocratie» comme couverture. Dans un premier temps, le Qatar puis l’Arabie Saoudite et d’autres pays ont permis de réaliser cette œuvre commune de l’impérialisme occidental qu’est le «Printemps arabe» où «l’islamisme» et les terroristes «islamistes» ont été des vecteurs précieux, généreusement récompensés par des postes au sein des nouveaux gouvernements à la solde. L’impérialisme utilise les techniques complexes de la guerre en réseau, impliquant les organisations étatiques et les organisations non étatiques, la mafia, les organisations terroristes islamistes les plus barbares, les mercenaires, les cartels de la drogue et pour se justifier, faisant confiance à la seule propagande sur les réseaux de sa clientèle, les mainstream media, d’ailleurs sans trop leur chercher des arguments que ceux par lesquels ils peuvent se justifier auprès des imbéciles et des crédules. Le «Printemps arabe» est une opération commandée et gérée comme un jeu vidéo en réseau par des acteurs opérant en temps réel depuis différentes parties du monde. Internet et les TIC permettant une communication et une liaison en temps réel avec un anonymat garanti grâce aux nouvelles applications technologiques, la déstabilisation est devenue un jeu d’enfant qui peut faire une «révolution» en deux semaines comme le dit Alec Ross (4e partie), dont le bureau n’était pas pour rien à seulement de quelques mètres de celui d’Hillary Clinton. Œuvre de traîtres et soutenu par une situation de crise créée par les manifestations non-stop et les émeutes, le coup d’Etat peut s’appeler «révolution» même par ceux qui en sauront les méthodes violentes qui l’ont engendrées car ils ont été convaincus de la légitimité de faire tomber le régime quitte à y sacrifier des centaines de personnes, voire des dizaines de milliers, comme c’est le cas actuellement en Syrie.

Al-Jazeera : QG militaire du «Printemps arabe»

Dès lors qu’on prend un immolé pour un martyr, bouleversant l’échelle des valeurs, y compris religieuses, on peut tout avaler et faire avaler. La propagande est un élément fondamental des «révolutions» arabes, et c’est pour cela que les Etatsuniens ont mis le paquet dans ce domaine pour réussir leurs coups d’Etat. Ce n’est pas pour rien que dans le cas syrien, ils ont pu dresser contre Bachar Al-Assad des Tous les dictateurs réunis, Beria et Goebbels inclus, ne l’auraient pas fait par le passé. Accusés de manipuler et de déformer l’information, de mensonges flagrants, de journalisme embedded et de soutien à Al-Qaïda, les médias occidentaux se sont complètement discrédités dans la crise syrienne, comme le montrent les forums de discussions sur leurs sites web. La journaliste Banan El-Hassan d’Al-Jazeera envoie des informations sécuritaires sur la Syrie depuis le Caire ! Laurent Fabius n’a-t-il pas dit : «Al-Qaïda fait du bon boulot ?» et l’ancien chef de l’opposition syrienne, Al-Khatib, qu’il soutenait An-Nousra que les Etats-Unis ont mis sur la liste des groupes terroristes mais non sans arrêter de les approvisionner en armes et former en Jordanie ? A la chaîne qatarie Al-Jazeera est attribué le rôle central dans l’information sur le «Printemps arabe». En vérité, il s’agit de propagande pure et simple, car l’info est créée, orientée, dirigée, planifiée, déformée, pour servir le camp des «révoltés arabes» – présentés comme des manifestants pacifiques – et noircir le «régime», diabolisé à outrance. Il ne s’agit pas uniquement de camoufler les infos qui nuisent aux rebelles mais de créer même de fausses vidéos dans des studios ou in situ dans la zone de conflit Dans les affaires libyenne et syrienne, les mercenaires et les terroristes sont montrés sous le jour de combattants de la liberté même quand leurs crimes atteignent l’horreur. C’est ce qui a conduit à la démission d’Ali Hachem, car la direction a refusé de diffuser une vidéo datant d’avril 2011 et montrant des «combattants» anti-Assad s’infiltrant en Syrie depuis le Liban, ce qui signifie que l’opposition de type terroriste dans ce pays remonte au début de l’année et non pas à sa fin. «Les premières manifestations au début de la contestation n'étaient pas pacifiques – il y avait même des personnes armées. Je l'ai vu de mes propres yeux, et c'est probablement une des raisons de mon départ d'Al-Jazeera. J'ai vu des hommes armés se déplaçant du Liban en Syrie, traversant la frontière», a déclaré M. Hachem, ex-correspondant d'Al-Jazeera au Liban. «Il ne s'agissait pas d'un ou de deux militants, mais de dizaines de personnes qui allaient ensuite affronter les forces gouvernementales (syriennes)», a-t-il ajouté. D’ailleurs, le 15 mars 2011, l'agence syrienne SANA, citant une source au sein du ministère de l'Information syrienne, a affirmé que des groupes terroristes capturaient et tuaient des civils afin de les faire passer pour des victimes du régime. Les journalistes Ghassan Ben Jeddou, Louna Chebel et Eman Ayad, Riya Molham ainsi que le directeur de gestion Hassan Shaaban, le producteur Mousa Ahmad, démissionnent aussi à cause de la désinformation sur le «Printemps arabe» ou son instrumentalisation. Quant à Ghassan Ben Jeddou, il a démissionné, car «les actions d'agitation qui se déroulent à Al-Jazeera échappent au professionnalisme et sont inadmissibles, particulièrement dans le contexte historique décisif que traverse la région». Il reprochait à sa direction de focaliser sur la Tunisie, l’Égypte, le Yémen, la Syrie et la Libye en occultant Bahreïn où le sang a aussi coulé sans qu’elle s’en émeuve.

A. E. T.

(A suivre)

Partie 9/18

Article publié sur Le Soir d'Algérie

 

 

   

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