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Opinion

Au lieu de ces piétinements,
Pérès veut que les armées arabes envahissent la Syrie !
Akil Cheikh Hussein

Mardi 26 mars 2013

Après toute l’obstination américaine, dès avant la guerre qui se déroule en Syrie depuis plus de deux ans, sur la nécessité du départ du président Assad, il est frappant de voir les Etats-Unis lui demander, par la bouche du secrétaire d’Etat, John Kerry, d’accepter de s’asseoir avec l’opposition syrienne à la table des négociations.

Au minimum et quoi qu’elle puisse être la distribution des rôles, cette nouvelle position est intervenue pour constituer une gifle violente adressée à tous les autres ennemis de la Syrie à l’échelle internationale et régionale et surtout aux roitelets du Golfe qui monopolisent la décision de la Ligue arabe. Ces derniers étaient persuadés de la ténacité de la position américaine et, par conséquent, ils ont lancé des appels à armer l’opposition et appelé à la légitimer en lui promettant les deux sièges de la Syrie à la Ligue arabe et à l’Organisation des Nations Unies, dès qu’elle aura fini de former son gouvernement provisoire.

Cela était justifiable : Quelques jours avant le renoncement des Américains à leur position concernant le départ du président syrien, John Kerry se comportait en fidèle continuateur de la politique d’Hillary Clinton qui, dit-on, a été écartée de son poste comme secrétaire d’Etat pour des raisons en relation avec son intransigeance sur le dossier syrien.

Dans une conférence de presse qu’il a tenue à Washington avec son homologue jordanien, le 13 février, Kerry a déclaré que la solution pacifique que préfère le gouvernement américain est celui qui aboutit au départ du président Assad. Quelques jours après, il a réitéré la même position en insistant de Doha sur le fait que le président syrien a perdu sa légitimité et qu’il doit partir.

De toute façon, la gifle sur le front ne fait aucun mal à celui qui est déjà mort, à celui dont le front est habitué à l’humiliation et à la honte, surtout lorsqu’elle est administrée avec des adoucisseurs comme le respect que les Etats-Unis –qui prétendent s’opposer à l’armement de l’opposition syrienne- vouent à la liberté dont disposent tel ou tel Etat de fournir des armes à cette opposition.

Il est, à cet égard, grotesque que tout ce bruit soit fait au sujet de l’armement de l’opposition syrienne. Il est vrai que les groupes terroristes en action en Syrie tuent sans recourir aux armes, comme lorsqu’ils procèdent à faire précipiter leurs victimes du haut des immeubles, ou en se contentant de l’usage des armes blanches pour les égorger. Mais ces groupes ont-ils pu tuer ou causer la mort de plus de 70 000 Syriens, et de faire tant de dégâts au niveau des entreprises, constructions et infrastructures syriennes sans être en possession des armes nécessaires ?

On a vu des avions syriens abattus et des chars brûlés. Le monde a été et est toujours témoin d’attentats où, dans chacun d’eux, des centaines de kilogrammes d’explosifs sont utilisées. On a vu également dans les mains des terroristes des appareils de télécommunication et des armes sophistiqués venus de France, du Royaume Uni, des Etats-Unis et d’ «Israël». Et voilà maintenant qu’on voit les groupes terroristes utiliser des armes chimiques.

Au moment où les ennemis de la Syrie, y compris les Etats-Unis qui prétendent passer au camp de la solution négociée, renforcent actuellement les opérations de financement, d’armement, d’entrainement, de soutien diplomatique et médiatique et même de participation aux combats de soldats envoyés par des pays occidentaux, il faut être naïf pour ne pas constater que les Etats-Unis ne s’adonnent pas à un double jeu : Soutenir la solution négociée et bloquer tout effort pour faire réussir une telle solution… Tant que les fonds arabes sont généreusement versés pour financer la guerre contre la Syrie et, par conséquent, pour servir le projet impérial américain.

Toutefois, et au moment où la guerre contre la Syrie entre dans sa troisième année sans donner des signes autres que ceux de la défaite du projet hégémonique israélo-américain, il semble que le premier à profiter de cette guerre, à savoir la partie israélienne, ne voie pas d’un bon œil ni les modes d’intervention actuels (financement, armement, entraînement et autres) ni le double jeu américain.

L’impatience pousse les Israéliens à exiger ce qu’ils croient plus efficace. Mais le désespoir de voir l’Otan intervenir en Syrie comme il l’a fait en Lybie car il craint les conséquences désastreuses, la peur qu’«Israël» d’intervenir, lui dont le mythe de l’invincibilité de son armée a été ruinée au Liban et à Gaza, ont conduit Shimon Pérès à une idée originale : «La Ligue arabe doit envoyer les armées arabes pour envahir la Syrie, a-t-il dit récemment devant les députés réunis au parlement européen !». Ce n’est en rien étrange. Après toutes ses ignominies, la Ligue arabe peut ne pas le décevoir.

Source : moqawama.org

 

 

   

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Source : La Résistance islamique au Liban
http://www.french.moqawama.org/...

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