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L'initiative russe:
Un pas décisif sur la voie de la victoire syrienne
Akil Cheikh Hussein

Vendredi 13 septembre 2013

Barak Obama a gagné la Maison blanche en brandissant les slogans de la rupture avec  les méthodes guerrières qu'ont adoptées les administrations étasuniennes successives et qui ont été couronnées par les défaites encaissées par les Etats-Unis en Afghanistan, en Irak et ailleurs. Il a ainsi effectué un retrait d'Irak, et il n'épargne aucun effort susceptible de faciliter un retrait analogue d'Afghanistan.

Dans le même esprit, il a promis de rajuster les relations avec le monde musulman et d'œuvrer pour une solution du conflit arabo-israélien.

Sans nous arrêter à deviner la sincérité ou la nature mensongère de ses intentions pacifiques qui lui ont valu le Prix Nobel de la paix moins d'un ans après son investiture présidentielle, il lui était impossible d'ignorer la réalité que représente la place distinguée de la guerre en tant que tradition fort respectée dans les politiques des Etats-Unis, en tant que moyen qui a tant et tant été utilisé pour imposer leurs plans hégémoniques, et en tant qu'option particulièrement prisée et défendue par d'interminables filières comprenant des complexes financières et industriels, des lobbies et autres instances qui contribuent à la prise de la décision étasunienne.

De ce fait, Obama a opté, et cela est prouvé par l'évolution des événements et des positions prises, pour une voie qu'il a imaginée  bonne dans la mesure où il ne serait pas contraint de rompre avec son option pacifique ni avec la tradition guerrière des Etats-Unis. Cette voie est en effet celle qui a été baptisée sous le nom de la guerre «soft» ou indirecte.   

On sait que l'un des plus importants piliers de cette guerre est la guerre par procuration. Les Etats-Unis y utilisent des tiers-parties et se chargent de leur fournir le soutien possible tout en gardant le privilège de ne pas s'y impliquer directement et subir en conséquence des dégâts qui, dans les conditions de leurs crises, sociales, financières et politiques étouffantes,  sont devenus insupportables.

On sait aussi que cette méthode a été appliquée et a en quelques sortes fait ses preuves dans ce qu'on appelle les révolutions du «Printemps arabe». Pourtant, elle n'a pas rencontré la réussiteLes ennemis régionaux de la Syrie ont soumis le président Obama à toute sorte de pressions. escomptée en Syrie et son échec est à l'origine de l'escalade actuelle des tensions autour de ce pays ainsi que du danger que représente le glissement possible vers une guerre que personne ne peut sous-estimer les catastrophiques conséquences.

Parallèlement à l'apparition des premiers indices de l'incapacité de la guerre «soft» à atteindre ses objectifs à l'intérieur de la Syrie, on a assisté à une accélération des revendications exigeant une intervention militaire de la part de l’Otan et, plus précisément, de la part des Etats-Unis, dans le but affiché de renverser le régime syrien. Cela a été revendiqué par les oppositions syriennes armées, les groupes terroristes, les pétromonarchies du Golfe, la Turquie et nombre d'Etats européens.

En coordination avec les parties étasuniennes peu enthousiastes pour la guerre «soft», les ennemis régionaux de la Syrie ont soumis le président Obama à toute sorte de pressions dans le but de le pousser à prendre la décision d'une intervention militaire directe. Mais comme il résistait à ces pressions, il a subi des attaques farouches et a été traité d'«hésitant», de «traînard», de «lâche» et de responsable de l'humiliation de l'armée étasunienne et des préjudices portés à la grandeur des Etats-Unis.

Il est certain que les avancées sur le terrain qu'a réalisées dernièrement l'armée syrienne, avancées dont les répercussions se sont reflétées négativement non seulement au niveau des groupes armés en action à l'intérieur de la Syrie, mais également au niveau de l'alliance régionale anti-syrienne, ont affaibli la position d'Obama et l'ont obligé à prendre sa décision de lancer des frappes limitées contre la Syrie.

Il était clair que le véritable but de ces frappes est de permettre aux groupes armés de reprendre l'initiative sur la voie de l'action visant à atteindre l'objectif escompté dès le début de la guerreL'initiative russe, un pas décisif sur la voie de la victoire syrien.ne syrienne, à savoir liquider la Syrie en tant que chainon central dans l'axe de résistance qui a prouvé sa capacité d'affronter les plans sionistes et étasuniens dans la région.

Quant à l'inscription de ces frappes dans le cadre d'empêcher le régime syrien de faire usage des armes chimiques contre son peuple, elle n'est qu'un mensonge usé du genre déjà utilisé pour justifier l'invasion d'Irak, surtout à un moment où des preuves tangibles s'accumulent quotidiennement pour montrer que les groupes armés sont eux qui ont fait usage de ces armes.

Avec le passage d'Obama, avant la prise de sa décision guerrière, d'un président «hésitant» et «lâche», à un président «maladroit», après la prise de cette décision restée inappliquée, l'initiative russe concernant les armes chimiques syriennes  est intervenue comme un «coup de maître» diplomatique. Elle a en même temps enchainé Obama dans les chaines du mensonge tout en lui offrant l'occasion de reculer tout en se sauvant la face. Et du même coup, elle a donné à la Syrie, à la région et au monde, l'occasion d'éviter une guerre universelle non sans fournir à l'armée syrienne l'opportunité de poursuivre ses avancées dans le sens de la destruction des groupes armés et, par conséquence, dans le sens du retracement de la carte de la région sous la forme la plus conforme aux intérêts de ses peuples.

Source: french.alahednews

 

 

   

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Source : Alahed
http://french.alahednews.com.lb/...

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