Opinion
De la «
printanisation » des Arabes
à l'innocence des musulmans
Ahmed Bensaada
Photo :
Patrick Deschamps - MontréalExpress
Montréal le jeudi
11 octobre 2012
En sciences expérimentales,
l’exploration des propriétés d’un
matériau est souvent réalisée en
soumettant un échantillon à un certain
signal. L’analyse de la réponse de
l’échantillon à cette perturbation
permet de déterminer des
caractéristiques souvent insoupçonnées
du matériau.
Aussi étonnant que cela puisse paraître,
il en est de même pour les sciences
humaines.
À cet égard, les réactions politiques et
sociales suscitées par le navet
islamophobe intitulé « L’innocence
des musulmans » sont instructives à
plus d’un titre. En effet, bien que de
très mauvaise qualité, ce « signal
perturbateur » a permis de révéler au
grand jour d’intéressantes informations
concernant aussi bien les pays « démocratiseurs »
que les pays arabes « démocratisés » par
la grâce d’un récent printemps.
Tout d’abord, et en guise de préambule,
précisons qu’il est inacceptable qu’une
personne, quels que soient ses actes,
ses fonctions ou ses appartenances
idéologiques, soit jetée à la vindicte
populaire, suppliciée sur la place
publique ou lynchée par des foules
hystériques.
En plus, notons qu’il n’y a rien de plus
dégradant que de se réjouir de la mort
d’un être humain, de se délecter des
scènes sordides de sa torture ou de
prendre plaisir à avilir, souiller ou
railler sa dépouille.
Seule la justice doit être invoquée et
suivre son cours conformément aux lois
et aux traités internationaux en
vigueur.
Tortures, assassinats et behaviorisme
La triste mine
arborée
sincèrement par Mme Clinton à la suite
de l’abominable exécution de son
ambassadeur en poste en Libye
contrastait nettement avec son impudent
(et aussi sincère) gloussement de
plaisir à l’annonce de l’atroce lynchage
de Kadhafi. Elle s’était même laissée
aller à une indécente tirade à saveur
césarienne « We came, we saw, he died » (Nous sommes venus, nous avons vu, il est
mort) qui, en fait, référait plus au
film « Gostbusters » [1] qu’à la célèbre
phrase de Jules César [2].
Plus encore, et contrairement à celles
du diplomate américain, les odieuses
images de l’ancien « guide » libyen,
massacré puis exposé comme un trophée de
chasse aux côtés de son fils, ont fait
un buzz sur la toile et la une des
journaux télévisés de toute la planète.
Deux ignobles évènements similaires,
mais deux traitements médiatiques aux
antipodes l’un de l’autre.
D’autre part, il est à mentionner que
l’exposition des cadavres des deux
membres de la famille Kadhafi est non
seulement en contradiction complète avec
les règles de base de la justice, mais
aussi avec les principes fondamentaux de
la religion musulmane et le respect de
la dignité humaine.
En terme de justice, les personnes qui
ont torturé et sauvagement trucidé
Kadhafi sont identifiables puisqu’ils
apparaissent à visage découvert sur les
vidéos postés sur Youtube et que
certains parmi eux ont même revendiqué
leurs actes. Néanmoins, aucun d’entre
eux n’a été inquiété par une quelconque
juridiction et cela n’a offusqué
personne, ni en Libye, ni en Occident,
ni ailleurs.
Une autre thèse sur l’exécution de
Kadhafi vient d’être révélée par
l’ancien premier ministre libyen Mahmoud
Jibril. Ce dernier a déclaré à Dream TV
(Égypte) que l’auteur du tir mortel
« était un agent étranger qui s’était
mêlé aux brigades révolutionnaires ».
Selon le journal italien
Corriere Della Sera,
il s’agirait probablement d’un agent de
nationalité française [3], ce qui
impliquerait directement la France dans
l’assassinat de Kadhafi en plus de
l’aide militaire apportée par ce pays à
ces mêmes insurgés qui ont torturé
l’ancien leader libyen.
Dans le cas du diplomate américain, la
condamnation internationale a été
unanime, ce qui est tout à fait naturel
et conforme au bon sens, contrairement à
l’attitude adoptée par la « communauté
internationale » à l’égard de Kadhafi et
de son horrible fin.
En outre, le courroux des États-Unis a
été entendu par les autorités libyennes
qui se sont empressés à chercher les
coupables [4] et à rendre publiquement
hommage à l’ambassadeur étasunien
défunt, lors d’une cérémonie officielle
[5].
Mais au-delà de cette comparaison
macabre entre la différence de
traitement concernant ces deux personnes
sauvagement assassinées, ce qui attire
l’attention dans cette affaire est plus
profond. Primo, la réaction de la rue à
l’égard du film islamophobe a été
extrêmement
plus
virulente dans les pays arabes « printanisés »
que dans ceux qui ne l’ont pas été.
Secundo, les classiques et virulents
slogans antiaméricains ont refait leur
apparition dans les pays arabes
« démocratisés »
alors qu’ils avaient complètement
disparu de ces pays depuis le début du
« printemps » arabe.
La Libye
Ce brusque revirement de situation dans
ces pays qui auraient dû
être « tellement reconnaissants » envers
ceux qui les ont « démocratisés » en a
surpris plus d’un, en particulier la
secrétaire d’État américaine, Hillary
Clinton qui, comme on le sait, s’est
fortement impliquée dans cette tâche
[6]. « De
nombreux Américains se demandent
aujourd’hui, je me le suis demandé
moi-même, comment cela a pu se produire.
Comment cela a-t-il pu se produire dans
un pays que nous avons aidé à libérer,
dans une ville que nous avons aidée à
échapper à la destruction ? »,
a-t-elle déclaré, à propos de la Libye
[7]. Ce qui l’a poussée à demander
spécifiquement aux « nations du
printemps arabe » de protéger les
ambassades américaines et de mettre fin
aux violences [8].
On est loin des déclarations
dithyrambiques du Sénateur McCain qui,
en visite à Benghazi en avril 2011,
avait exprimé son opinion sur les
insurgés libyens : « J'ai
rencontré ces braves combattants, et ils
ne sont pas d’Al-Qaïda. Au contraire: Ce
sont des patriotes libyens qui veulent
libérer leur nation. Nous devons les
aider à le faire »
[9].
On est encore plus loin de la position
de Bernard-Henry Lévy (BHL), défenseur
suprême de la « cause libyenne », dont
Natalie Nougayrède disait : « Et
peu importait, à ses yeux, le passé « kadhafiste »
de certains membres du CNT, les mentions
de la "charia", ou encore, la présence
parmi les rebelles d'anciens soutiens
d'Al-Qaïda. Malgré des inquiétudes, rien
n'a découragé le philosophe, grand
pourfendeur de l'"islamo-fascisme",
d'ériger les insurgés, en bloc, en
combattants de la liberté » [10].
En effet, et quoiqu’en disent McCain et
BHL,
il était de notoriété publique
que d’anciens membres d’Al-Qaïda étaient
non seulement très actifs dans la
rébellion libyenne, mais y occupaient
des postes de commandement [11].
Certains d’entre eux étaient des membres
influents du
Groupe islamique combattant (GIC) libyen
qui, lorsqu’avalisé en 2007 par Ayman
Al-Zawahiri en personne (n° 2 d’Al-Qaïda
à l’époque) appellera alors les Libyens
à se révolter contre, je cite, « Kadhafi,
les États-Unis et
les
infidèles » [12].
Peut-être est-ce là un élément de
réponse à la question de Mme Clinton.
La Tunisie
En Tunisie, la réaction de la rue a
aussi été violente. Aucun diplomate
étranger n’a été tué mais des
manifestants tunisiens ont perdu la vie
et des intérêts américains ont été
saccagés à Tunis.
Comme en Libye, le courroux de
l’administration américaine s’est fait
entendre et la réponse des autorités
tunisiennes ne s’est pas fait attendre.
Moncef Marzouki,
le président tunisien, a dénoncé
l'attaque de l'ambassade américaine à
Tunis, y
voyant un acte «
inacceptable » contre un «
pays ami ». Dans un entretien avec
la secrétaire d'État américaine, il a
déclaré que «
Nous ne faisons pas l'amalgame aujourd'hui entre ce que cet homme (le
créateur du film, ndlr) a
fait et l'administration et
le peuple américains
(...) » [13].
Le premier ministre tunisien, Hamadi
Jebali, a de son côté promis d’arrêter
tous les salafistes impliqués dans les
évènements de l’ambassade américaine. « Nous
avons les preuves, nous avons la
légitimité et la force publique, nous
les utiliserons
pour
imposer l’ordre »,
s’est-il empressé de signaler
[14].
Dans une déclaration au journal « Al
Hayet » de Londres, le président du
parti Ennahda, Rached Ghannouchi, a
quant à lui déclaré que les attaques des
ambassades américaines dans les pays
arabes visaient à faire rompre le
dialogue instauré entre les États-Unis
et les islamistes [15].
Il est intéressant de noter que la
fermeté et l’unanimité des positions
adoptées par les plus hautes
personnalités politiques de la
« nouvelle » Tunisie à l’égard des
salafistes contrastent singulièrement
avec la relative mansuétude avec
laquelle étaient traitées ces mêmes
personnes dans les nombreuses affaires
de violence qui ont marqué la vie
sociopolitique
tunisienne
depuis la chute de Ben Ali. C’est ce qui
fit dire à l’éditorialiste
Abdellatif Ghorbal : « D’un
côté, [Ghannouchi]
en
encourageant ses « enfants » (par sa
complaisance, par ses paroles et par ses
silences) à s’en prendre aux femmes non
voilées, aux artistes, aux journalistes,
aux universitaires, aux intellectuels,
aux théologiens, ou de l’autre, en
invitant des prêcheurs de haine qui
n’ont rien à envier à leurs homologues
islamophobes occidentaux, et en
empêchant de toutes ses forces que la
moindre sanction soit prise contre sa
descendance salafiste. Lorsque le
pompier est un pyromane, il est normal
et prévisible que le pays brûle »
[16].
L’Égypte
En Égypte, les violences ont rappelé les
pires journées de la place Tahrir. Les
alentours de l’ambassade des États-Unis
aux Caire ont été témoins d’accrochages
entre les manifestants et les forces de
l’ordre qui avaient bloqué l’accès à
l’édifice par des blocs de béton. Comme
dans les autres pays, ce sont les
salafistes qui ont été tenus
responsables des violences. De leur
côté, des chaînes de télévision ont
montré les visages de personnes
arrêtées, les accusant d’être des
casseurs à la solde de je ne sais quel
pouvoir occulte.
Le président égyptien Mohamed Morsi,
issu de l’influente confrérie des Frères
musulmans, a d’abord soutenu les
manifestations pacifiques contre le film
anti-islamique avant de changer d’avis
lorsque les protestations ont embrasé
les rues cairotes. Il a alors
fermement condamné
les attaques brutales contre l'ambassade
des États-Unis au Caire [17].
Dans une communication téléphonique avec
le président américain, Mohamed Morsi
lui a dit « qu'il fallait prendre des mesures juridiques de dissuasion à l'encontre
de tous ceux qui veulent nuire aux
relations entre les peuples, et tout
particulièrement entre le peuple
égyptien et celui des États-Unis »
[18].
Comme on peut le remarquer, cette
déclaration du président Morsi ressemble
étrangement à celle de Rached Ghannouchi
citée précédemment.
De leur côté, les Frères musulmans
avaient initialement appelé à manifester
pacifiquement à travers toute l’Égypte
le 14 septembre 2012, après la prière du
vendredi, pour
dénoncer
le film islamophobe. La veille,
Khairat El-Chater, le numéro 2 et
éminence grise de la confrérie s’est
fait accuser par le porte-parole de
l’ambassade américaine au Caire de
double jeu. Dans un subtil échange de
tweets, le diplomate indiqua à
l’islamiste qu’il prônait l’apaisement
dans ses micromessages en anglais, mais
appelait à manifester dans ceux rédigés
en langue arabe [19]. Un véritable
camouflet pour Khairat El-Chater, lui
qui aurait dû être le « vrai » premier
président civil d’Égypte.
L’appel à manifester pacifiquement a
alors été retiré par la confrérie. Un
second camouflet pour ceux qui se
disaient les « défenseurs » de l’islam
et de son prophète et qui viennent de
découvrir, une fois au pouvoir, que les
principes religieux et la raison d’état
ne faisaient pas toujours bon ménage.
Afin de plaire à l’administration
américaine et pour rester dans l’air
du temps
islamiste post-printanier, Khairat
El-Chater a signé un article dans le
New York Times afin de présenter
les condoléances de la confrérie au
peuple américain pour la perte de leur
ambassadeur en Libye ainsi que de ses
collaborateurs. Il y indiqua également
que « la
violation des locaux de l'ambassade des
États-Unis par des manifestants
égyptiens est illégale en vertu du droit
international » et que « l'échec de la
protection de la police [égyptienne]
doit être étudiée », ou encore « En
dépit de notre ressentiment concernant
l'apparition continue de productions
comme le film antimusulman qui a conduit
à la violence actuelle, nous ne tenons
pas le gouvernement américain ou ses
citoyens responsables d'actes de
quelques-uns qui violent les lois
protégeant la liberté d'expression »
[20].
Il faut dire que le président égyptien
et la confrérie des Frères musulmans
dont il est issu jouent gros dans cette
affaire. Il s’agit effectivement d’un
premier test à grande échelle de
maintien de l’ordre et de protection des
intérêts américains au sein du pays. En
échange du soutien et du support
prodigués par l’administration
américaine à la confrérie
islamiste
au pouvoir dans ce pays [21], les
États-Unis s’attendent (au minimum) que
la sécurité de leur personnel et
de leurs représentations diplomatiques
soient assurée. C’est d’ailleurs aussi
le cas pour tous les pays arabes touchés
par le fameux « printemps » et dont les
manifestations intempestives,
inattendues et antiaméricaines ont
décontenancé le département d’État et sa
secrétaire.
Dans le cas de l’Égypte, le timing de
ces troubles publics ont causé des
soucis supplémentaires.
En effet, dans un article publié par le
Washington Post, A. Gearan and
M. Birnbaum mentionnent que
« les
violentes manifestations déclenchées par
le vidéo anti-islam et la réponse
initialement maladroite de l'Égypte ont
temporairement interrompu les
négociations [entre les États-Unis et
l’Égypte] sur un allégement de la dette
égyptienne d’un milliard de dollars et
sur l’accélération de l’obtention
d’autres millions en aide diverses »
[22].
D’un autre côté, la capitale égyptienne
a accueilli, du 8 au 11 septembre 2012,
une très importante délégation,
regroupant pas moins de 118 hommes
d’affaires américains
représentant
une cinquantaine de grandes compagnies
étasuniennes dont IBM, Pepsi, Coca-Cola,
Chrysler, Google, Microsoft, Visa, etc.
[23].
Cette délégation américaine, la plus
imposante à avoir visité un pays du
Moyen-Orient jusqu’à présent, a été
reçue par le président Morsi le 9
septembre. Néanmoins, les manifestations
antiaméricaines en Égypte ont débuté le
11 septembre, soit le jour même de la
clôture des travaux de la mission
commerciale, ce qui n’a pas dû donner
une image attrayante du pays hôte à ces
décideurs que le marché égyptien
semblait intéresser.
La « lucidité » d’un
célèbre téléprédicateur
Le portrait de la situation serait
certainement incomplet sans l’avis de
Youssef Al-Qardaoui, prédicateur vedette
de la chaîne Al-Jazira et président de
l'Union mondiale des Oulémas musulmans.
Membre influent de la confrérie des
Frères musulmans, Al-Qardaoui a consacré
son sermon du vendredi 14 septembre
2012, dans une mosquée de Doha, à la
colère des musulmans à travers le monde.
Il « conseilla » aux fidèles qui veulent
protester contre le film offensant
l'islam produit aux États-Unis à «
s'éloigner de la violence et de ne pas
assiéger les ambassades américaines »
[24].
Cette position très « civilisée » et si
bienveillante envers les intérêts
américains tranche considérablement avec
ses appels au meurtre contre Kadhafi ou
ses exhortations au djihad contre le
régime de Bachar Al-Assad.
Rappelons qu’Al-Qardaoui, d’origine
égyptienne, est détenteur d’un passeport
diplomatique qatari, qu’il a été
interdit de séjour en France par Sarkozy
en personne en mars 2012 [25], que son
visa pour la Grande-Bretagne a été
refusé en 2008 [26] et qu’il est
considéré persona non grata aux
États-Unis [27].
Finalement, on peut dire que le brûlot
cinématographique « L’innocence
des musulmans » a permis de révéler
au grand jour que le respect de la
dignité humaine est un concept très
relatif, contrairement à ce qui est si
souvent péroré dans les cérémonies
pompeuses, en Occident ou ailleurs.
D’autre part, il a montré que les
gouvernements islamistes qui exercent
actuellement le pouvoir dans les pays
touchés par le « printemps » arabe se
comportent comme des vassaux du « grand
ami » américain pour
rester dans ses bonnes grâces et
ne pas exacerber son ire. Cela semble
indiquer que le « printemps » arabe n’a
en réalité rien changé à l’inféodation
des dirigeants de ces pays aux
États-Unis.
Néanmoins, il y a un aspect important du
problème posé par le film islamophobe
que les Occidentaux (et les Américains
en particulier) ne semblent pas vouloir
comprendre: il n’y a pas que les
salafistes qui ont été insultés par ce
navet. La très grande majorité des
musulmans à travers le monde l’a été,
même si cette majorité n’a ni manifesté,
ni hurlé, ni cassé.
Références
1-
« We
came. We saw.
We kicked its
ass. » (Nous sommes venus.
Nous avons vu. Nous lui avons botté le
derrière). Expression tirée du dialogue
du film
Ghostbusters.
Voir le site: Dedefensa, « We came, we saw, he died » (mais, “Assez, c’est assez”…)
»,
21 octobre 2011,
http://dedefensa.org/article-_we_came_we_saw_he_died_mais_assez_c_est_assez__21_10_2011.html
2-
« Veni, Vidi, Vici » (Je suis venu, j'ai
vu, j'ai vaincu). Célèbre expression
prononcée par Jules César.
3-
Lorenzo Cremonesi, « Un
agente francese dietro la morte di
Gheddafi »,
Corriere Della Sera, 29 septembre 2012,
http://www.corriere.it/esteri/12_settembre_29/gheddafi-morte-servizi-segreti-francesi-libia_155ed6f2-0a07-11e2-a442-48fbd27c0e44.shtml
4-
AFP, « Libye
: cinquante arrestations après la mort
de l'ambassadeur américain », Jeune Afrique, 16 septembre 2012,
http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20120916160719/al-qaida-innocence-of-muslims-mohammed-al-megaryef
-abou-yahya-al-libilibye-cinquante-arrestations-apres-la-mort-de-l-ambassadeur-americain.html
5-
RFI, « La
Libye rend hommage à l'ambassadeur
américain tué à Benghazi », 21
septembre 2012,
http://www.rfi.fr/afrique/20120921-libye-rend-hommage-ambassadeur-americain-tue-benghazi
6-
Ahmed Bensaada, «
Arabesque américaine : Le rôle des
États-Unis dans les révoltes de la rue
arabe », Éditions Michel Brûlé,
Montréal (2011); Éditons
Synergie, Alger (2012)
7-
IIP Digital, « Déclaration
de Mme Clinton sur la mort d'Américains
en Libye », 16 septembre 2012,
http://translations.state.gov/st/french/texttrans/2012/09/20120912135851.html#axzz27vpD3aFo
8-
Joe Sterling and Greg Botelho,
« Clinton demands Arab Spring nations protect
embassies, halt violence
», CNN, 14 septembre 2012,
http://articles.cnn.com/2012-09-14/middleeast/world_meast_embassy-attacks-main_1_el-abidine-ben-ali-street-vendor-anti-islam
9-
John McCain, « Statement
by Senator McCain in Benghazi, Libya »,
U.S. Senate, 22 avril 2011,
http://www.mccain.senate.gov/public/index.cfm?FuseAction=PressOffice.PressReleases&ContentRecord_id=7e95d18f-a9eb-80ef-e599-95754897384e&Region_id=&Issue_id=1bd7f3a7-a52b-4ad0-a338-
646c6a780d65
10-
Natalie Nougayrède,
« BHL,
porte-étendard libyen »,
Le
Monde.fr, 8 novembre 2011,
http://www.bernard-henri-levy.com/bhl-porte-etendard-libyen-le-monde-fr-le-8-novembre-2011-article-de-natalie-nougayrede-24407.html
11-
Jean-Pierre Perrin,
« Abdelhakim
Belhaj, le retour d’Al-Qaeda »,
Libération, 26 août 2011,
http://www.liberation.fr/monde/01012356209-abdelhakim-belhaj-le-retour-d-al-qaeda
12-
Ibid.
13-
AFP, « Film
anti-islam : le monde arabe a vécu un
vendredi sanglant », LeParisien.fr,
14 septembre 2012,
http://www.leparisien.fr/international/direct-film-anti-islam-une-journee-a-hauts-risques-au-moyen-orient-14-09-2012-2164602.php
14-
Tunisie Numérique, « Tunisie:
Jebali promet d’arrêter un à un les
salafistes impliqués dans les événements
de l’ambassade US », 28
septembre 2012,
http://www.tunisienumerique.com/tunisie-jebali-promet-darreter-un-a-un-les-salafistes-impliques-dans-les-evenements-de-lamabassade-us/147147
15-
Bissane El-Cheikh, « Ghannouchi à al-Hayat: attaquer les ambassades est un complot visant à
stopper le dialogue de l'Amérique avec
les islamistes »,
Al Hayat, 30 septembre 2012,
http://alhayat.com/Details/439628
16-
Abdellatif Ghorbal,
« Les enfants
de Ghannouchi ne sont pas Tunisiens »,
Leaders, 19 septembre 2012,
http://www.leaders.com.tn/article/les-enfants-de-ghannouchi-ne-sont-pas-tunisiens?id=9325
17-
Catherine Le Brech,
« L’attitude
mouvante de Mohamed Morsi après les
violences », FranceTV.fr, 14
septembre 2012,
http://www.francetv.fr/geopolis/lattitude-mouvante-de-mohamed-morsi-apres-les-violences-8516
18-
Le Nouvel
Observateur, « Mohamed
Morsi condamne l'attaque contre la
mission US au Caire », 13 septembre
2012,
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120913.REU5821/mohamed-morsi-condamne-l-attaque-contre-la-mission-us-au-caire.html
19-
Benjamin Barthe, « Prise
de bec sur Twitter entre l'ambassade
américaine et les Frères musulmans
égyptiens », Le Monde.fr, 13
septembre 2012,
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/09/13/prise-de-bec-sur-twitter-entre-l-ambassade-americaine-et-les-freres-musulmans-egyptiens_1760063_3212.html
20-
Khairat al-Chater , « ‘Our
Condolences,’ the Muslim Brotherhood
Says », The New York Times, 13
septembre 2012,
http://www.nytimes.com/2012/09/14/opinion/our-condolences-the-muslim-brotherhood-says.html?_r=1&partner=rssnyt&emc=rss
21-
Ahmed Bensaada, « Égypte
: des élections présidentielles sous
haute influence », Le Quotidien
d’Oran, 28 juin 2012,
http://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=186:egypte-des-elections-presidentielles-sous-haute-influence&catid=46:qprintemps-arabeq&Itemid=119
22-
Anne Gearan and Michael Birnbaum,
« U.S. aid to Egypt
stalled »,
The Washington Post, 17 septembre 2012,
http://www.washingtonpost.com/world/national-security/us-aid-to-egypt-stalled/2012/09/17/36ef0402-00e0-11e2-9367-4e1bafb958db_story.html?hpid=z2
23-
American Chamber of Commerce, « U.S.
Business Mission to Egypt. List of
Participating U.S. Companies »,
http://www.amcham.org.eg/us_delegation/list.asp
24-
AFP, « Al-Qardaoui :
sont dans l’erreur ceux qui tuent les
ambassadeurs et répondent par la
violence aux insultes contre l’islam »,
Elaph, 14 septembre 2012,
http://www.elaph.com/Web/news/2012/9/761750.html?entry=arab
25-
Georges
Malbrunot,
« Sarkozy
contre la venue de Youssef Al-Qaradawi
», Le Figaro.fr, 26 mars 2012,
http://www.lefigaro.fr/international/2012/03/26/01003-20120326ARTFIG00427-sarkozy-contre-la-venue-de-youssef-al-qaradawi.php
26-
BBC News, « Muslim
cleric not allowed into UK », 7
février 2008,
http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/7232398.stm
27-
Middle East Online, « Qaradawi
‘persona non grata’ in France », 26
mars 2012,
http://www.middle-east-online.com/english/?id=51397
http://www.ahmedbensaada.com/
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