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ELECTRON LIBRE
La Grand'messe judéo-chrétienne contre le
monde musulman
Abdelkader Dehbi
10 mai 2008 """Et Nous avons décrété aux
Fils d'Israël dans le Livre: - Vous répandrez le mal sur Terre
par deux fois et vous connaîtrez une grande supériorité […..]
Quand viendra l'heure de la seconde fois, ils humilieront votre
face et rentreront dans la Mosquée comme ils le firent
initialement et vous expierez alors cette supériorité…."""
(Coran: Versets 4 à 7 – Sourate 17) En ce
mois de Mai 2008 en Israël, c'est la "grand'messe
judéo-chrétienne", à l'occasion de la commémoration du 60ème
anniversaire de la création d'Israël. Une grand'messe
rassemblant le gotha de l'Organisation sioniste mondiale ainsi
que les parrains et complices occidentaux de l'Etat sioniste,
les Etats-Unis en tête. Une grand'messe qui a les allures d'un
véritable défi, lancé à plus de un milliard et demi d'hommes
formant la grande Communauté des peuples musulmans à travers le
monde. Un défi doublé d'une véritable forfaiture de la
conscience morale, quand on pense qu'à quelques dizaines de
kilomètres de là - à Gaza -, plus de un million et demi de
palestiniens croupissent depuis des mois, dans le dénuement et
la faim, dans la maladie et la misère, sous le blocus infâme
d'une armée d'occupation criminelle, encouragée dans ces
exactions quotidiennes par une indifférence internationale
quasi-totale, qui se nourrit en premier chef, de la lâcheté
inqualifiable des dirigeants politiques de nos pays arabes. Des
dirigeants politiques félons et corrompus, plus soucieux de
préserver la pérennité sans gloire de leur pouvoir illégitime
que de défendre leur dignité vis-à-vis des jugements sans appel
de l'Histoire. A commencer par l'exemple inqualifiable des
dirigeants égyptiens qui ont lâchement fermé leur frontière aux
palestiniens en se soumettant honteusement aux injonctions de
leurs maîtres, les Etats-Unis et Israël.
Dans de telles conditions, comment ose-t-on encore parler ici ou
là, de cette comédie des "négociations de paix"
israélo-palestiniennes quand chacun sait qu'Israël est sourd à
toute offre de paix depuis plus de trente ans, en prenant pour
point de départ l'offre solennelle de paix exprimée en Avril
1974 par le défunt leader palestinien M. Arafat – alors leader
incontesté de la résistance palestinienne -, dans son mémorable
discours prononcé du haut de la tribune de l'Assemblée générale
des Nations Unies. Une comédie des négociations donc, qui a
aujourd'hui sa propre partition: les pseudo "Accords d'Oslo".
Qui a son livret musical: "la feuille de route". Et qui a même
son "quartet", en l'occurrence les Etats-Unis, l'Europe, la
Russie et les Nations Unies….Une comédie des négociations en
vérité, dont les paroles inavouables et les objectifs non écrits
n'ont jamais fait de doute pour personne, à savoir:
1) donner bonne conscience aux gouvernements occidentaux,
vis-à-vis de leur propre opinion publique en escamotant leur
complicité avec l'Etat sioniste;
2) tromper l'opinion publique internationale afin de la
détourner de la tragédie vécue au quotidien parle peuple
palestinien;
3) donner le temps nécessaire à l'occupation israélienne pour
lui permettre de consolider ses extensions territoriales à
travers l'implantation acharnée de nouvelles colonies de
peuplement en territoire occupé, afin de rendre totalement
impossible l'édification d'un Etat palestinien sur une multitude
de bantoustans séparés par le serpentin du mur de la honte et de
l'apartheid;
4) casser la Résistance palestinienne et la discréditer aux yeux
de son peuple, en lui faisant porter la responsabilité des
opérations criminelles lancées quasi quotidiennement par l'armée
sioniste à coup de bombardements aveugles, aériens et
terrestres, contre des populations civiles, tuant sans
distinction, hommes femmes et enfants.
C'est assez dire, qu'en dehors des crétins et des niais – et ils
sont légion hélas -, il ne se trouvera pas un seul homme sensé,
pour accorder le moindre crédit à cette farce des négociations
dont les "parrains" – sans jeu de mots –, sont autant de
courtiers patentés, au service d'Israël. Il suffit de rappeler
que Mme Rice, la Secrétaire d'Etat US, vient d'effectuer
récemment son 15ème et tout aussi vain voyage dans la région,
pour continuer à donner l'illusion – y compris à cette pauvre
chose qu'on appelle "autorité palestinienne" -, qu'il y a encore
quelque chose à négocier. Pas plus qu'il ne faille accorder la
moindre importance, ni à cette baudruche qu'on appelle
"initiative de paix arabe", proposée par le quasi protectorat
des Etats-Unis qu'est l'Arabie Saoudite, ni aux gesticulations
simiesques des représentants d'une Ligue Arabe qui n'a même pas
la dignité de protester, même pour le principe du geste, contre
cette commémoration en grande pompe – et quasi internationale -,
du 60ème anniversaire de la création de l'Etat juif.
Un Etat dont la raison d'être originelle a été – et demeure
toujours -, de constituer dans cette région géostratégique du
monde à plus d'un titre, qu'est le Moyen-Orient arabe, une zone
d'instabilité permanente, dont les buts les plus évidents sont:
1.) Fragmenter les populations grâce au précepte éprouvé,
"diviser pour régner" pour empêcher toute évolution socio
politique et encore moins, tout processus institutionnel pouvant
conduire à terme les pays arabes à une quelconque union politico
économique – à l'image de l'Union Européenne par exemple –,
malgré l'atout des puissants facteurs d'unité spirituelle et
d'homogénéité linguistique et culturelle que représentent pour
ces pays, l'Islam et l'Arabité;
2.) Favoriser l'accès de l'Occident, en tant que partenaire
léonin, aux immenses ressources pétrolifères – 60% des réserves
mondiales aujourd'hui -, ainsi que son contrôle sur les grandes
voies géostratégiques d'approvisionnements maritimes – Détroit
de Gibraltar, Canal de Suez et Détroit d'Ormuz entre autres –
qui passent toutes par des pays arabes, de l'Atlantique à
l'Océan Indien, via la Méditerranée et la Mer Rouge.
Aussi loin que l'on puisse remonter dans l'Histoire en effet, on
est toujours sûr de marcher sur les traces en rouge et en noir,
d'un Occident belliqueux et conquérant. Une Histoire qui, depuis
les interminables Croisades contre le monde musulman en Orient
(1096 – 1270) est parsemée de conquêtes, de crimes et de
massacres collectifs de populations innocentes. Il en a été
ainsi pour les dizaines de millions d'Amérindiens exterminés
dans les deux Amériques; il en a été ainsi pour les millions
d'esclaves noirs de l'Afrique, morts d'épuisement sous leurs
chaînes dans les plantations du Nouveau Monde; il en a été ainsi
pour les millions d'autochtones massacrés tout au long des 5
siècles de la nuit coloniale en Afrique, en Asie ou en
Australie. Il suffit de rappeler les crimes de la colonisation
française en Algérie.
Un Occident disions-nous, qui en moins d'un siècle de sionisme,
de mensonges et de propagande, s'est découvert comme par
enchantement, "judéo-chrétien" au lendemain de la Seconde Guerre
Mondiale et à la veille de la spoliation de la Palestine. Comme
pour effacer de l'Histoire, les crimes de cet Occident "très
chrétien", celui des Inquisitions et des pogroms contre les
"juifs déicides". Comme pour faire oublier les camps
d'extermination nazis et les chambres à gaz qui n'étaient pas le
fait des Arabes et/ou Musulmans, mais des crimes commis par de
bons chrétiens germaniques et autres européens, blancs aux yeux
bleus…..Et c'est le peuple arabe de Palestine, soumis à la
terreur, aux massacres et à l'exil, qui va servir de
compensation expiatoire, non seulement gratuite mais "utile"
pour un Occident impérialiste et cynique, qui n'a aucun état
d'âme, en commettant une infamie pour réparer une autre infamie.
Un Occident dont la conscience – à supposer qu'il lui en reste
-, doit probablement le torturer, devant la dignité exemplaire
et la résistance inflexible du peuple palestinien toujours
debout – 60 ans après la "nakba" -, malgré l'oppression et les
crimes quasi quotidiens de l'armée d'occupation sioniste. Une
dignité et une résistance qui forcent l'admiration, le respect
et la fierté de toutes nos populations arabes, en suscitant chez
elles une profonde aspiration à la dignité, à la liberté et une
formidable stimulation de leur volonté de résister à toutes les
formes d'arbitraire, de tyrannie et d'oppression, avec en prime,
un ressentiment légitime qui va grandissant, aussi bien contre
le sionisme et ses suppôts de l'Occident que contre nos propres
régimes politiques, définitivement discrédités.
Des régimes arabes dont le silence lâche et la félonie
manifeste, aussi bien à l'égard de la cause palestinienne qu'à
l'égard des guerres en Irak, en Afghanistan ou au Liban, ont
fini par encourager une poignée de gourous éthyliques, mués en
prêtres du sionisme chrétien et néoconservateur, officiant dans
les officines de Washington ou de Londres, de Tel Aviv ou de
Paris; à concocter des projets qui prétendent redessiner à leur
manière, les cartes de "leur Grand Moyen-Orient" à la gloire
d'Israël, mais aussi – et probablement surtout -, à la gloire
des "majors" des grandes multinationales du pétrole et des
industries des canons et de la mort. Le tout, soigneusement
emballé dans cette hallucinante théorie messianique et
eschatologique du sionisme chrétien. Oubliés bien sûr, "les
juifs déicides" de la catéchèse d'antan, la haine – doublée de
crainte – de la renaissance de l'Islam aidant.
Même ce pauvre président français M. Sarkozy y est allé de sa
propre nouvelle carte, en proposant lui, un projet d'Union
Méditerranéenne, manifestement destiné à faire diversion, en
créant de fausses attentes et de fausses "négociations" sur du
vide sidéral…. Se laissant même aller l'autre jour, jusqu'à
étaler publiquement à Tunis, les ratés de la grande intelligence
qu'on lui prête, en se livrant au jeu favori du coq gaulois
juché sur un tas de fumier et chantant sur le mode "les français
n'ont pas de pétrole mais ont des idées"….Navrante attitude
insultante, de la part d'un Chef d'Etat - même s'il est
coutumier de la chose -, une attitude qui laisse en tout cas
planer de sérieux doutes sur la qualité de cette "intelligence
française" que M. Sarkozy se propose de troquer contre la main
d'œuvre maghrébine, de ce coté-ci de la Méditerranée. Comme
quoi, ce cher George Bernard Saw avait bien raison de noter dans
l'une de ses "Maxims for Révolutionists":
"On ne naît pas roi. On le devient par une hallucination
collective"….
Mais revenons plutôt à cette magnifique Résistance de ce peuple
palestinien qui refuse de désespérer de reconquérir tôt ou tard,
ses droits légitimes sur ses territoires spoliés. Tant il est
vrai qu'Israël n'est ni plus ni moins qu'un fait colonial. Même
en considérant que nous avons affaire ici à un fait colonial
spécifique, dans le sens où cet Etat – greffon pratique une
espèce de colonisation mercenaire, c'est à dire "par
procuration", pour le compte de l'Occident et de ses intérêts
stratégiques, en entretenant un état permanent de crises et de
désordres socio politiques dans la région. A charge bien entendu
pour ses commanditaires occidentaux, de lui assurer la
couverture stratégique – à l'exemple de l'aide française à
l'armement nucléaire d'Israël -, ainsi que le potentiel
militaire avec sa logistique, en plus des aides économiques et
financières de toutes sortes et dont les Etats-Unis fournissent
plus des trois quarts et les pays de l'Union Européenne le
reste. Le tout se montant selon certaines revues spécialisées, à
plus de 13 milliards de Dollars (moyenne annuelle depuis l'année
2002), mis à part les aides non déclarées.
C'est assez dire qu'il ne s'agit pas ici de spéculations. Nous
sommes réellement en présence du déroulement d'un véritable
projet de domination géopolitique et stratégique de longue main
préparé.
Il suffit de convoquer l'Histoire en rappelant en effet, comment
en 1907, le Président du Conseil Britannique Camille Bitterman a
constitué une Commission officielle dont les membres étaient
d'éminents historiens et sociologues européens. Cette Commission
avait pour mission d'étudier les moyens susceptibles de
perpétuer la prépondérance impérialiste britannique dans le
monde. Lors de la première réunion de cette Commission,
Bitterman prononça une allocution. Il y déclara notamment ceci:
"Les empires se forment, s'agrandissent et se stabilisent un
tant soit peu, avant de se désagréger et de
disparaître….Avons-nous un moyen d'empêcher cette chute, cet
effondrement ? Nous est-il possible de freiner le destin du
colonialisme européen actuellement à son point critique ? En
fait, l'Europe est devenue un vieux continent aux ressources
épuisées et aux intérêts émoussés, alors que le reste du monde
encore en pleine jeunesse, aspire à plus de science,
d'organisation et de bonheur…."
("Le conflit israélo-arabe" in – Numéro Spécial de la Revue Les
Temps Moderne n°253 Bis, page 225 - Juin 1967).
En réponse à cette question qui exprimait clairement les
craintes des impérialistes britanniques quant à leur avenir, la
Commission élabora un important rapport. Celui-ci soulignait
"la nécessité de lutter contre l'union des masses populaires
dans la région arabe ou l'établissement de tout lien
intellectuel, spirituel ou historique entre elles" (ibid) - et
préconisait - "la recherche de tous les moyens pratiques pour
les diviser autant que possible".(ibid).
Comme moyen d'y parvenir, le rapport suggérait:
"l'édification d'une barrière humaine puissante et étrangère à
la région – pont reliant l'Asie à l'Afrique – de façon à créer
dans cette partie du monde, à proximité du canal de Suez, une
force amie de l'impérialisme et hostile aux habitants de la
région." (ibid)
Plus tard, à l'issue de la deuxième Guerre Mondiale, c'est
Winston Churchill, apôtre de l'impérialisme britannique – qui
venait de passer le témoin aux Etats-Unis -, qui devait déclarer
de son coté:
"Si nous avions la chance d'assister de notre vivant à la
naissance d'un Etat juif, non seulement en Palestine, mais sur
les deux rives du Jourdain, nous verrions se produire un
évènement absolument conforme aux intérêts réels de l'Empire." (ibid)
Bien entendu ce vœu aura été largement exaucé depuis….Car, si le
Nouvel Empire n'est plus britannique à présent mais américain,
ses intérêts et ses objectifs restent les mêmes et sont
aujourd'hui d'autant plus clairement affichés que l'ère de "la
guerre froide" née de la bipolarité idéologique et
géostratégique d'antan, a laissé place à un quasi monopole de
superpuissance aux Etats-Unis dont la propension impérialiste
naturelle a été exacerbée avec la prise du pouvoir politique
suprême par cette véritable secte des néoconservateurs. Une
prise du pouvoir à la hussarde, par suite du mémorable coup de
force institutionnel et procédurier qui a gravement entaché la
crédibilité morale des élections présidentielles américaines de
novembre 2000, qui allaient faire George W. Bush le Président
qui allait inaugurer le 21ème Siècle. C'était comme si les
gourous du clan des néoconservateurs avaient quelque rendez-vous
impératif et secret, d'ordre éminemment eschatologique avec
l'Histoire….Du moins l'ont-ils laissé accroire.
Et en fait d'Histoire, il y a eu les attentats du 11 Septembre
2001, qui allaient donner le signal du déclenchement de cette
nouvelle ère des Croisades qu'on appelle commodément
aujourd'hui, "la guerre contre le terrorisme" – avec ou sans
qualificatif d'islamiste ou d'international, selon les besoins
du moment…..Une espèce de "slogan-argument" qui n'en finit pas
de faire recette depuis.
Un slogan-argument qui n'en finit de justifier en effet, toutes
les horreurs des guerres de l'Occident en Afghanistan ou en
Irak, au Liban ou en Somalie et au Darfour.
Un slogan-argument qui n'en finit pas de justifier toutes les
violations des Droits de l'Homme et toutes les tortures
physiques et morales comme dans le Camp de Concentration de
Guantanamo ou dans la prison d'Abou Ghraïb. Mais aussi hélas,
dans tous les centres de détention et autres lieux de torture
implantés dans nos propres pays arabes..
Un slogan-argument qui n'en finit pas d'être invoqué par l'armée
d'occupation sioniste en Palestine pour se livrer quasi
quotidiennement à des assassinats programmés, ciblant les
leaders et les résistants palestiniens, ainsi qu'à des crimes de
guerre caractérisés, contre les populations civiles innocentes,
y compris des femmes et des enfants.
Un slogan-argument enfin, qui constitue du pain béni pour nos
régimes dictatoriaux et mafieux qui – jouant contre leurs
propres peuples, de l'appui implicite de leurs protecteurs
occidentaux -, n'hésitent plus aujourd'hui, à lancer l'anathème
de terrorisme contre tout opposant sérieux, contre toute
tentative citoyenne de constituer dans nos pays, de vrais
mouvements démocratiques et d'authentiques partis d'opposition
qui ne soient pas des partis godillots, à la solde du pouvoir,
comme dans notre propre pays, l'Algérie.
Impérialismes mafieux et dictatures corrompues du monde entier,
unissez-vous contre les peuples ! Tel semble être aujourd'hui le
credo de l'idéologie dominante….
Cependant, et contrairement à l'impression de pessimisme qui
pourrait se dégager d'une telle analyse de la situation
d'injustices et de violences, prévalant aujourd'hui dans le
monde, on a confusément le sentiment que "çà ne peut plus durer"
Et que ni les lamentations et les pleurs des centaines de
palestiniennes penchées sur les cadavres de leurs enfants –
voire de leurs bébés -, déchiquetés par des obus de chars ou des
roquettes d'avions; ni les corps blessés et meurtris dans les
camps de la torture, en Israël ou en Europe, à Guantanamo ou en
Irak, ni les enlèvements massifs suivis d'exécutions extra
judiciaires par des brigades de la mort, sévissant dans la
plupart de nos propres pays; ni les attentats préfabriqués tuant
aveuglément des centaines d'innocents; ni tant d'autres infamies
qui semblent s'acharner contre les faibles de ce monde…ne
pourront rester sans expiation historique. Il y aura
nécessairement à travers le monde – et en tout cas dans nos
régions -, des bouleversements socio politiques radicaux dont
nul ne peut prévoir, ni l'ampleur, ni l'intensité, ni la durée.
Mais une chose est sûre, ces bouleversements socio politiques
seront à la mesure des injustices, de l'arbitraire et des
infamies à réparer. C'est ce qu'on appelle la Justice Immanente.
Et cette Justice-là, passera. C'est une nécessité incontournable
qui n'a jamais été démentie par les enseignements de l'Histoire.
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