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Assad: les mains de la France
« sont trempées dans le sang syrien »
Sputnik
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Press-service of Syrian President Bashar
al-Assad
Lundi 18 décembre 2017
Source :
Sputnik
Les tentatives de la France et d’autres
pays occidentaux de présenter Damas
comme responsable de l’absence de
progrès aux négociations de Genève sur
la crise syrienne s’expliquent par le
fait qu’ils apportent eux-mêmes une
assistance aux terroristes.
La
France et d’autres pays qui
affirment que le récent volet des
négociations de Genève sur la Syrie a
échoué en raison de la position de
Damas, n’ont pas le droit de critiquer
la Syrie après avoir soutenu eux-mêmes
le
terrorisme, a déclaré lundi le
Président syrien
Bachar al-Assad.
«Quant à la France,
il est de notoriété qu’elle a été en
tête des pays qui ont appuyé les
terroristes en
Syrie. Ses mains sont trempées dans
le sang syrien. Elle n’a pas le droit de
jouer le rôle de critique lors des
conférences prétendument organisées au
nom de la paix. Celui qui a soutenu le
terrorisme, n’a pas le droit de discuter
de la paix. Leurs déclarations n’ont
aucune importance pour nous. Elle sont
creuses», a indiqué M.Assad devant les
journalistes à Damas.
Le 8e volet des
négociations inter-syriennes a pris fin
jeudi dernier à Genève. Contre toute
attente, il n’a pas donné de résultats
tangibles, les délégations de Damas et
de l’opposition unifiée syrienne n’ont
pas entamé de négociations directes.
Le ministère
français des Affaires étrangères et
l’envoyé spécial de l’Onu pour la Syrie
Staffan de Mistura ont estimé que
Damas était responsable de l’absence de
progrès.
«Il est normal
qu’ils aient déclaré cela, parce qu’ils
ne peuvent pas accuser les groupes qui
défendent leurs intérêts. Les
déclarations faites par la France et
d’autres pays occidentaux confirment que
ces groupes agissent pour leur compte au
lieu d’œuvrer pour le bien de leur pays
natal, la Syrie», a ajouté M.Assad.
Lors des
négociations de Genève, les
représentants du gouvernement syrien ont
qualifié d’inacceptable l’exigence de
l’opposition qui insistait sur le départ
du Président al-Assad. Mais l’opposition
a maintenu cette exigence. L’envoyé
spécial de l’Onu pour la Syrie Staffan
de Mistura a estimé qu’une «chance en
or» a été ratée lors du 8e volet de
Genève.
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Publié le 18 décembre 2017
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