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Moscou tacle un responsable de l’Onu
suite à son dérapage sur la Syrie
Sputnik
© REUTERS/
Omar Sanadik
Mardi 13 décembre 2016
Source :
Sputnik
Certains responsables ont parfois la
mémoire courte. C’est le cas de Jan
Egeland, chef du groupe de travail de
l'Onu sur l'aide en Syrie, qui n’a pas
hésité à imputer à la Russie les
«atrocités commises par les milices» à
Alep. Des accusations qui n’ont pas été
du goût de Moscou, qui a tenu à mettre
les points sur les «i»…
Alors
que l'armée syrienne a repris le
contrôle de la totalité d'Alep, un
responsable de l'Onu a affirmé sur
Twitter que Moscou et Damas « étaient
responsables de toutes les atrocités
commises par les milices victorieuses ».
Ces propos tenus par Jan Egeland, chef
du groupe de travail de l'Onu sur l'aide
en Syrie, ont fait ce mardi réagir le
porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
«
De toute évidence, Jan Egeland ne
dispose pas d'informations concernant ce
qui se passe à Alep », a-t-il annoncé.
M. Egeland a préféré passer sous silence
les « atrocités » commises à Alep par
les groupes terroristes, a fait
remarquer Dmitri Peskov. Une preuve sûre
que le responsable onusien n'est pas au
courant de la situation réelle dans
cette ville syrienne.
Et pourtant, nul
besoin d'aller chercher très loin pour
s'informer sur les crimes commis à Alep
par ceux qui se trouvaient de l'autre
côté de la barricade… Des centaines de
personnes fusillées lors d'une tentative
de quitter la ville assiégée, des
centaines de milliers de civils que les
combattants utilisaient comme bouclier
humain pour stopper l'offensive de
l'armée syrienne et les tortures que le
terroristes infligeaient aux proches de
ceux qui sont parvenus à échapper à leur
barbarie. La liste est longue…
On peut encore
mentionner les attaques chimiques contre
les quartiers résidentiels d'Alep et le
groupe Ahrar al-Sham que ni les
États-Unis ni les pays occidentaux ne
considèrent comme une organisation
terroriste, mais qui comptaient en
septembre attaquer au phosphore la ville
d'Alep. C'est également Ahrar al-Sham,
qui aux côtés du Front al-Nosra (lié à
Al-Qaïda) et de certains autres groupes
d'opposition, ont placé en détention et
torturé des journalistes, des avocats et
des enfants, selon le rapport de
l'organisation de défense des droits de
l'homme Amnesty International.
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Publié le 13 décembre 2016
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