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Mouallem : L'arrêt des politiques hostiles à la Syrie
est le bon sens vers la règlement de la crise
Sana

Lundi 30 septembre 2013

New York  /  Walid al-Mouallem, vice-président du Conseil des Ministres, ministre des affaires étrangères et des expatriés, chef de la délégation de la République Arabe Syrienne à la 68ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies, a affirmé que l'arrêt des politiques hostiles à la Syrie est le bon sens vers le règlement de la crise en Syrie, soulignant que tout propos sur le règlement politique de la crise en Syrie à l'ombre de la persistance de l'appui au terrorisme est une illusion, ainsi que tromperie.

Dans une allocution devant l'Assemblée générale de l'Onu, Mouallem a fait savoir que ce qui se passe en Syrie est clair pour tout le monde, "mais certains pays ne veulent pas voir ou écouter que le réseau d'al-Qaïda, via ses bras tels que Front Nosra, l'Etat Islamique en Irak et au Levant et la Brigade de l'Islam, combattent en Syrie", a-t-il précisé.

"Dans mon pays, les membres des gens ont été coupés bien qu'ils fussent vivants alors que leurs lambeaux ont été envoyés à leurs parents…Dans mon pays il y avait une violation quotidienne des Droit de l'homme, car tous ceux qui n'appartenaient pas à l'idéologie obscurantiste et takfiriste seront tués ou égorgés", a-t-il dit.

Mouallem a assuré qu'en Syrie, il n'y a pas de guerre civile mais une guerre contre le terrorisme qui ne connaît aucune valeur, justice, égalité et droit.

"L'affrontement du terrorisme en Syrie implique de la communauté internationale des mesures nécessaires et rapides dans le but d'obliger les pays, qui sont bien connus pour leur appui en fonds et armes aux terroristes qui se rendent en Syrie de par le monde, à enrayer immédiatement ces crimes conformément aux résolutions onusiennes relatives à la lutte contre le terrorisme en particulier la résolution du Conseil de sécurité N°1373 de l'an 2001", a-t-il indiqué.

En outre, Mouallem a dit : "C'est nous qui ont été bombardés par des gaz toxiques à Khan Assal...C'est nous qui avaient demandé une commission d'enquête et réclamé que les prérogatives de cette commission incluent la détermination des parties qui avaient eu recours à l'arme chimique…Ce sont les Etats-Unis et leurs alliés, la France et la Grande Bretagne, qui avaient entravé cette demande", a fait noter Mouallem.

"La Syrie a attendu cinq mois pour que la commission se rende en Syrie, mais à son arrivée, elle a été retirée avant l'accomplissement de son travail, au moment où les tambours de guerre contre la Syrie ont été battus", a-t-il souligné, indiquant que la Syrie avait admis l'initiative lancée par le président russe Vladimir Poutine, et adhéré à la Convention sur l'Interdiction des Armes Chimiques (CIAC) pour confirmer au monde entier son engagement au rejet de tout usage de ces armes et mettre le monde devant ses responsabilités dans l'interdiction de la prolifération des armes de destruction massive au Moyen-Orient.

Il a fait savoir que la Syrie est connue pour son exécution de ses engagements. "Partant de ceci, j'affirme l'engagement de la Syrie à la mise en œuvre de toutes les dispositions de la CIAC, mais le défi qu'affronte tout le monde, c'est l'engagement de ceux qui assurent aux terroristes ce type d'armes et d'autres armes à enrayer de le faire, car les terroristes en Syrie obtiennent les armes chimiques des pays bien connus par tout le monde et tirent des gaz toxiques sur nos soldats et les civils sans armes", a-t-il dit.

"L'arrêt des politiques hostiles à la Syrie est le 1er bon sens vers le règlement dans ce pays, car les propos sur le règlement politique à l'ombre de la persistance de l'appui en armes et en fonds aux terroristes est une illusion, ainsi que tromperie…Ceux qui veulent une solution politique doivent enrayer toutes les politiques hostiles et prendre part à la conférence de Genève sans conditions préalables,", a souligné Mouallem.

"C'est au peuple syrien seul de choisir sa direction, ses représentants, son avenir et la forme de son Etat qui regroupe tous les courants du peuple syrien, dont ceux qui ont été trompés", a-t-il indiqué.

Mouallem a ajouté : "Nous ne parions pas sur une partie quelconque que le peuple syrien qui est déterminé, toutes catégories confondues, à rejeter l'ingérence étrangère dans ses affaires intérieures et à vaincre les incitateurs au confessionnalisme, à l'extrémisme et au terrorisme, parce qu'il y a un lien étroit dans mon pays entre les politiques de l'Etat et les aspirations du peuple. Les urnes dans des élections libres et honnêtes resteront la seule voie pour que le peuple syrien décide de son avenir loin des pressions terroristes et des diktats étrangers".

Il a indiqué qu'il y avait des parties qui ne veulent pas le règlement politique et vont vers l'agression directe ou via leurs agents sur le terrain, soulignant que "la Syrie s'était engagé au règlement politique ; Ceci ne s'agit pas que notre engagement à ce règlement signifie de permettre au terrorisme de frapper les citoyens sûrs et de saboter nos mosquées et églises à Homs, Alep et actuellement à Maaloula dont les habitants parlent la langue du Jésus Christ".

Mouallem a fait noter que des terroristes de plus de 83 pays tuent notre peuple et notre armée sous l'appel au Djihad takfiriste mondial.

Mouallem a ajouté que la guerre contre le terrorisme n'est pas uniquement celle de la Syrie, car ces terroristes retourneront un jour aux pays d'où ils viennent.

"Les événements en Syrie accroissent les besoins humanitaires dans nombre de secteurs de première nécessité, alors que les sanctions unilatérales, immorales et inhumaines imposées par les Etats-Unis et l'Union européenne avaient aggravé le niveau de vie des citoyens syriens", a-t-il souligné, tout en faisant allusion à la collaboration de la Syrie avec les Nations Unies et les organisations onusiennes dans le cadre du Plan de Réponse Humanitaire en vue de satisfaire les besoins des citoyens, en particulier ceux qui ont été obligés de quitter leurs maisons. /font>

Abordant la situation détériorée des Syriens déplacés dans les pays voisins, Mouallem a appelé les citoyens syriens à regagner leurs villes et villages loin de la situation inhumaine dont ils souffrent dans ces pays.

Il a fait noter que la Syrie est disposée à déployer tout effort pour faire parvenir les assistances des organisations onusiennes à tous les citoyens syriens sans distinction.

"Ce qui se passe en Syrie ne nous pousse pas à abandonner notre boussole principale, celle de la Palestine et du Golan, c'est pourquoi la République Arabe Syrienne insiste sur son droit naturel dans la récupération du Golan syrien occupé jusqu'aux frontières de l'an 1967 et sur son refus de toutes les mesures prises par Israël pour changer ses aspects naturels, géographiques et démographiques dans une transgression flagrante des résolutions du Conseil de sécurité dans ce sens, en particulier la résolution N°497 de l'an 1981" ,a-t-il assuré.

Le chef de la diplomatie syrienne a indiqué que la Syrie réitère son appui aux droits constants et légitimes du peuple palestinien, notamment son droit au retour et l'établissement de son Etat indépendant avec al-Qods pour capitale.

"Après son adhésion à la CIAC, la Syrie réitère son appel à la communauté internationale d'œuvrer pour la création d'un Moyen-Orient dépourvu des armes de destruction massive, laquelle est inapplicable sans l'adhésion d'Israël, force nucléaire unique dans la région à toutes les Conventions sur l'interdiction de ces armes et le placement de ses centrales nucléaires sous contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ", a-t-il affirmé.

A. Chatta

 

 

   

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Source : Sana
http://sana.sy/...

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