Actualité
Le porte-parole du président
Poutine : la Russie ne changera point sa
position à l'égard la crise syrienne
Sana
Mercredi 30 mai
2012
Moscou / M. Dimitri
Peskov, porte-parole du président russe,
Vladimir Poutine, a affirmé que la
Russie ne modifie point sa position à
l'égard de la crise syrienne, soulignant
que toute tentative d'exercer des
pressions sur Moscou dans ce sens est
inopportune.
Cité par la chaîne
/Russia Today/, M. Peskov a fait savoir
que la politique étrangère de la Russie,
notamment dans l'affaires syrienne, est
transparente, logique et équilibrée.
Gatilov: La Russie s'oppose à la
tenue d'une nouvelle séance du Conseil
de sécurité sur la Syrie
Le vice-ministre russe
des affaires étrangères, Guennadi
Gatilov, a souligné que son pays refuse
la tenue, dans une proche période, d'une
nouvelle séance du Conseil de sécurité,
consacrée à la Syrie et la prise de
toute mesure dans le but d'influencer la
situation en Syrie.
"Il est indispensable
de donner l'opportunité à l'exécution du
plan de l'émissaire onusien pour la
Syrie, Kofi Annan", a affirmé Gatilov
dans une déclaration faite aujourd'hui,
faisant noter que tous les acteurs
extérieurs, y compris les européens,
doivent influencer l'opposition
syrienne.
"Nous trouvons qu'il
est inacceptable que la direction de
l'opposition, concrétisée par le conseil
national syrien, appelle ouvertement à
l'affrontement armé puisque le conseil
de sécurité n'accepte pas l'intervention
armée en Syrie", a indiqué Gatilov.
"La Russie
n'autorisera pas l'adoption par le
Conseil de sécurité d'une résolution
permettant une intervention militaire en
Syrie", a-t-il affirmé.
"Il est probable qu'on
réviserait l'action des observateurs
internationaux et penserait à un
mécanisme supplémentaire pour superviser
l'application du plan d'Annan.
De son côté, Alexander
Loukachevitch, porte-parole du ministère
tisse des AE, a affirmé que la Russie
considère infructueux les mesures prises
par certains pays occidentaux contre les
diplomates syriens en poste dans nombre
de capitales.
Selon le site
électronique de "Russia today",
Loukachevitch a indiqué que les mesures
prises par des certaines capitales
contre les diplomates syriens sont
infructueuses au regard de l'exécution
du plan Annan et les efforts
internationaux pour favoriser une issue
pacifique à la crise syrienne, car la
non présence des canaux diplomatiques
réduisent considérablement l'apport de
ces pays dans la pression sur le
gouvernement pour qu'il s'imbrique
davantage dans le dialogue.
Pour lui, ces mesures
ont pour le moment bloqué ces canaux.
"Les pays qui ont pris ces mesures ne
veulent pas écouter la Syrie, car ceci
ne verse pas dans l'intérêt du règlement
pacifique de la crise. Moscou tente par
tous les moyens de rapprocher les points
de vue des parties en conflit afin d'attinuer
la confrontation entre elles", a-t-il
ajouté.
"La Russie entretiens
des rapports avec toutes les parties du
conflit pas uniquement le gouvernement
mais aussi l'opposition dont des groupes
qui ne plaisent pas à la Russie", a-t-il
encore expliqué.
Le porte-parole a
enfin réitéré l'affirmation que son pays
ne voit pour le moment aucune
alternative au plan Annan.
Tchijov : Les mesures
occidentales contre les diplomates
syriens est une démarche non
constructive
M. Vladimir Tchijov,
délégué permanent de la Russie à l'Union
européenne, a estimé que l'arrêt des
diplomates syriens d'exercer leur
mission est une démarche non
constructive. Dans un entretien accordé
aujourd'hui à l'agence de presse russe,
Interfax, il a fait savoir que des
démarches pareilles dans certains pays
prouvent que de tels agissements
n'encouragent pas un dialogue normal.
Quant au plan de l'émissaire des NU en
Syrie, Kofi Annan, M. Tchijov a fait
savoir qu'il n'exclut point l'existence
des tentatives pour avorter ce plan.
La chine s'oppose à nouveau à
une 'intervention militaire en Syrie
Par ailleurs, M. Liu
Weimin, porte-parole du ministère
chinois des Affaires Etrangères, a
réitéré l'opposition de son pays à toute
intervention militaire en Syrie,
soulignant que Pékin refuse le recours à
la force pour réaliser un changement en
Syrie.
Rapporté par le site
électronique " Russia Today", M. Weimin
a mis l'accent sur la nécessité d'ouvrir
une enquête sur le massacre d'al-Hola,
émettant l'espoir que la visite de
l'émissaire onusien pour la Syrie Kofi
Anan atténue la tension dans le pays, et
pousse toutes les parties à appliquer
les résolutions du conseil de sécurité
dans l'objective de procéder à un
processus politique et au dialogue.
Denissov : La résolution sur une
intervention militaire en Syrie ne doit
pas être prise sur la base d'émotions
Le 1er vice ministre
russe des AE, André Denissov, a affirmé
qu'il ne faut prendre de résolution sur
une intervention militaire uniquement
sur la base des émotions.
Répondant à la
réaction intempestive et émotionnelle du
président frannçais, François Hollande,
Denissov a indiqué que le Conseil de
sécurité des NU doit tout d'abord
attendre les résultats de
l'investigation sur ce qui se passe en
Syrie, vu qu'il dispose des mécanismes
sur le terrain comme la mission de Kofi
Annan loin des calculs politiciens et
partiaux.
Le même responsable a souligné les
motifs qui ont conduit aux massacres
massifs dont celui de Houla, ce qui a
causé cette vague de réactions. Pour lui
la question qui se pose que passera
ultérieurement ?
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