Opinion
Le
ministère des AE: Le gouvernement turc
poursuit ses violations flagrantes des
principes de la loi internationale et
les relations du bon voisinage
Sana
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Sana
Vendredi 15 février
2013 Damas / Le
ministère des Affaires Etrangères et des
expatriés a affirmé que le gouvernement
turc poursuivait son ingérence
flagrante, directe et indirecte, dans
les affaires intérieures syriennes, en
violation du texte et de l'esprit de la
charte de l'ONU, des principes de la loi
internationale et des règles qui
régissent les relations entre les pays,
"la chose qui menace la paix et la
sécurité dans la région et le monde".
C'était dans les deux
messages identiques adressés au
président du Conseil de sécurité et au
secrétaire général des nations Unies sur
"le rôle destructif " turc dans la crise
en Syrie, dans lesquels le ministère des
AE souligne que le gouvernement turc a
escaladé ses positions hostiles à la
Syrie en cherchant à obstruer
l'exécution du programme politique lancé
le 6 janvier par le président Bachar al-Assad
et des mesures prises par le
gouvernement syrien pour le mettre en
œuvre "en tant que solution politique et
pacifique de la crise actuelle en
Syrie", et en exerçant des pressions sur
certaines parties de l'opposition
syrienne pour refuser ce programme.
"Dans le même temps,
la Turquie a transformé ses territoires
en centres de rassemblement,
d'hébergement, d'entrainement, de
financement, d'armement et
d'infiltration des groupes terroristes,
notamment ceux d'al-Qaïda, de Jabhat al-Nosra",
indiquent les deux messages, ajoutant
que la Turquie soutenait et justifiait
publiquement les activités terroristes
et destructives de ces groupes qui
assassinent des citoyens innocents,
détruisent systématiquement les
infrastructures, les bâtiments
gouvernementaux, les usines, les
établissements publics et privés.
"En se référant aux
règles de la loi et aux principes des
relations internationales et de bon
voisinage, ce que fait le gouvernement
turc en constitue une violation
flagrante et ouverte", souligne le
ministère dans ces messages, citant
précisément l'article II de la charte
des Nations-Unies, les principes de la
loi internationale relatifs aux
relations amicales entre les pays
conformément à la charte de l'ONU
(résolution de l'Assemblée générale N°
2625 de l'année 1970 qui considère les
pratiques qui constituent une ingérence
dans les affaires intérieures des pays
comme menace à la paix et à la sécurité
internationales), à la non-ingérence
dans les affaires relevant du droit de
l'Etat, à l'égalité dans les droits des
peuples et leur droit à
l'autodétermination".
Le ministère ajoute
que le gouvernement turc viole aussi
l'avis de la Cour Internationale de la
Justice, publié en 1986 dans l'affaire
de Nicaragua, sur le soutien par un Etat
des bandes armées se trouvant dans un
autre pays dans l'objectif d'en
renverser le gouvernement, et la
résolution du Conseil de Sécurité N°
1373 publiée en 2001.
Le ministère a affirmé
que la poursuite par le gouvernement
turc de ses violations claires et
publiques des principes et des règles de
la loi internationale et des relations
de bon voisinage implique à la
communauté internationale d'empêcher ce
gouvernement, et les parties régionales
et internationales qui conspirent contre
la Syrie, de poursuivre ces actes
"considérés comme agression", de
l'obliger à arrêter son ingérence dans
les affaires intérieures de la Syrie, sa
violation de la souveraineté syrienne,
ses tentative d'effriter la Syrie et de
porter atteinte à son unité nationale et
à son intégrité territoriale, à
contrôler ses frontières et à cesser
d'héberger, d'entraîner, de financer,
let de soutenir les groupes terroristes,
l'organisation al-Qaïda, Jabhat al-Nosra
et les autres groupe qui coopèrent avec
al-Qaïda.
"Tout respectueux du
peuple turc, le gouvernement syrien
estime que ce que faisaient certains
pays, notamment le gouvernement turc,
vise à entraver et à mettre en échec les
pas sérieux pris par le gouvernement
syrien pour mettre en exécution le
programme politique lancé pour résoudre
la crise en Syrie via l'arrêt de la
violence, démarche prioritaire sur la
voie du dialogue national, la
réconciliation, la reconstruction, le
retour de la stabilité et de la sécurité
en Syrie et dans la région et la
conservation de la paix et de la
sécurité internationale", termine le
ministère.
L.H./ Gh.H.
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