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Lors d'un banquet
d'Iftar, le président al-Assad affirme :
Les Syriens seuls sont capables de
mettre fin à la crise
Sana
Photo:
SANA
Lundi 5 août 2013
Damas / Le président
Bachar al-Assad a partagé le repas d'al-Iftar
avec des personnalités de la société
syrienne, dont des politiciens, des
indépendants et des dignitaires
religieux musulmans et chrétiens.
Le président al-Assad
a prononcé à cette occasion une
allocution dans laquelle il a abordé les
derniers développements de la crise en
Syrie et les réalisations héroïques de
l'armée syrienne dans la défense du
pays.
Le président al-Assad
a, en outre, indiqué que le mois de
Ramadan est celui du pardon et de la
compassion, du sacrifice et du jihad
dans le vrai sens de ce mot qui consiste
en le travail, l'accomplissement,
l'édification et l'affection.
Le président al-Assad
a souligné le besoin urgent dans les
circonstances actuelles de la
transparence et de l'honnêteté prônées
par les religions célestes, soulignant
l'importance d'un dialogue franc.
Le président al-Assad
a indiqué qu'il n'est pas possible de
déterminer la fin de la crise sans
savoir celui qui lui mettra fin,
estimant que ce sont les Syriens
eux-mêmes qui sont capables de lui
mettre fin.
Il a, dans ce sens,
rappelé que la Syrie avait répondu
positivement à toutes les initiatives
lancées pour résoudre sa crise dans le
but d'aider les Syriens qui ont été
trompés à connaître la réalité de ce qui
se passe.
"La souplesse de la
Syrie a aidé tous ses amis partout dans
le monde à la défendre dans les
instances internationales", a-t-il
poursuivi, affirmant la détermination à
écraser le terrorisme d'une main de fer.
"Aucune solution ne se peut avec le
terrorisme", a indiqué le président
Assad. "La crise ne sera résolue que sur
le champ de bataille", a-t-il martelé.
Le président al-Assad
a incité les forces armées à continuer à
combattre le terrorisme. "Le terrorisme
et la politique sont deux choses tout à
fait différentes. Il n'y aura pas
d'action politique et de progrès sur le
volet politique quand le terrorisme
frappe partout. Il faut frapper le
terrorisme pour que la politique agisse
correctement", a-t-il précisé.
Le président al-Assad
a ajouté que le peuple est la force la
plus puissante, "c'est une vérité et
quand le peuple est avec moi je n'ai
besoin de l'appui de personne", a-t-il
affirmé.
Le président al-Assad
a précisé que les titres sont devenus
clairs. "La confrontation est entre la
patrie et ses ennemis, entre l'armée et
les terroristes, entre l'Etat et les
hors-la-loi et tout autre propos est
absolument inacceptable", a-t-il
indiqué. " Toutes les méthodes ont été
expérimentées et il ne reste qu'un seul
choix à savoir l'autodéfense par le
biais des forces armées auxquelles on
attache de grands espoirs", a ajouté le
président al-Assad.
Au niveau intérieur,
le président a dit : "Nous faisons face
à des gangs de mercenaires qui
commettent des actes criminels avec les
fonds leur fourni de l'intérieur ou de
l'extérieur, et des extrémistes
religieux qui n'ont rien à voir ni avec
la religion ni l'Islam".
A ce propos, le
président al-Assad a assuré que les
épopées des forces armées durant les
deux derniers ans et quelques mois sont
difficile à croire, faisant l'éloge de
la détermination des officiers, sous
officiers et soldats.
Au sujet de
l'opposition, le président al-Assad a
fait la distinction entre l'opposition
nationale, et l'opposition non-nationale
dont l'objectif est de réaliser des
gains, le rajoutant un 3ème type qui
avait tenté dès le début de la crise de
faire le chantage en proposant d'arrêter
les manifestations contre des postes de
l'Etat, et un 4ème qui a pris de
l'argent des pays de Golfe via des
responsables de la Ligue arabe pour ne
pas dire que ces opposants sont liés à
un Etat ou à un autre.
Le président al-Assad
a ajouté que la guerre qu'affronte
l'armée arabe syrienne et les forces
armées en général est une guérilla et la
plupart des gens savent que la guérilla
est la guerre la plus difficile et la
plus dangereuse pour une armée quelle
que soit sa force. " La seule qui le
remporte sur la guérilla c'est la guerre
populaire et c'est ce qui en était et
nous l'avons réussie", a-t-il indiqué.
Il a tenu à dire : "Si
nous réussissons dans cette guerre
populaire, je pourrais dire que la
solution sera disponible et la Syrie
sera apte dans quelques mois à sortir de
sa crise et à en finir avec le
terrorisme".
Et le président
d'ajouter : "La mise d'un terme à la
crise en Syrie se fera uniquement sur le
terrain".
Le président al-Assad
s'en est pris à ceux qui ont utilisé la
masque de l'Islam pour lui porter un
coup, et le remplacer par l'hypocrisie,
la violence et la criminalité, précisant
que cette pensée a changé le conflit
arabo-israélien en un conflit interarabe
en vue de servir Israël.
Il a appelé, à cette
occasion, à encourager la tolérance, qui
est liée au dialogue et aux initiatives
sociales et politiques lancées par des
Syriens pour faire réussir la cohésion.
Le président al-Assad
a, en outre, souligné l'importance de
concrétiser les valeurs du moral et
d'affection dans la société syrienne,
notamment durant le mois béni de
Ramadan, mois du bien et de la
tolérance.
"Le bien ne viendra
pas de ceux ayant une pensée
obscurantistes ni de certains pays
arabes et régionaux ou de ceux qui sont
enthousiastes quant à aider le peuple
syrien à avoir la démocratie alors
qu'ils interdisaient leurs peuples des
minimums de leurs droits humains",
a-t-il fait noter, ajoutant que ces pays
voulaient entrer dans l'histoire. Ils y
entreraient mais sous le chapitre de la
tuerie, la destruction et l'ingérence".
Le président al-Assad
a enfin exprimé l'espoir que le prochain
ramadan verra la sécurité et la
stabilité régnant en Syrie.
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