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Actualité - Syrie

Le président al-Assad davant l'Assemblée du Peuple:
Le processus politique va de l'avant et la sécurité nationale est une ligne rouge

Sana


Photo: Sana

Lundi 4 juin 2012

Damas / Le président Bachar al-Assad a rendu hommage aux martyrs de la Syrie, tombés par le feu perfide, dont certains auraient dû être aujourd'hui dans l'hémicycle mais qu'ils étaient visés précisément pour avoir voulu porter la responsabilité nationale et s'étaient, pour cela, portés candidats aux élections législatives.

Par cet hommage aux martyrs innocents, civils et militaires, et par une consolation à leurs parents et à leur grande famille, la Syrie, le président al-Assad a commencé son discours à l'ouverture aujourd'hui de la 1ère législature de la nouvelle Assemblée du Peuple, affirmant que le sang des martyrs ne sera pas vain. "Il est question non pas de haine, mais de droit. Le droit ne tombe que concédé par l'ayant droit", a-t-il fait noter, affirmant que notre seule consolation et notre revanche seraient que la patrie retrouve sa santé et que ses enfants recouvrent la paix, la sécurité, la tranquillité et la stabilité.

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S'adressant aux membres de l'Assemblée qu'il a félicités pour leur victoire et auxquels il a exprimé son estime pour s'être engagés dans cette mission dans les circonstances fortes délicates "qui demandent encore plus d'hardiesse, de solidité et de sens de responsabilité".

Le président al-Assad a rappelé que l'Assemblée du Peuple est le représentant de tout le peuple "l'agriculteur, le paysan, le fonctionnaire, l'intellectuel, le militaire, le médecin, l'avocat, l'ingénieur, l'ouvrier…." Et que pour qu'elle assume efficacement ses tâches législatives et de contrôle, il lui faut avoir une vision claire d'un processus de développement et que cette vision soit enrichie par un dialogue constructif sous le dôme du parlement et par la communication avec les citoyens desquels ils prennent connaissance de leurs problèmes et écoutent même des suggestions sur les solutions possibles.

"Si le citoyen est notre but, il faut qu'il soit aussi notre point de départ et notre boussole", a-t-il précisé, tout en mettant l'accent sur l'action conjointe des deux pouvoirs législative et exécutive "qui doit se caractérise de complémentarité et d'association", estime-t-il.

Il a de même souligné que le rôle de contrôle qui incombe à l'Assemblée ne doit pas commencer après une faille de l'exécutif. "La chose doit commencer par un dialogue directe avec l'autorité exécutive depuis l'élaboration de son plan, pour se poursuivre en inspection et contrôle durant son exécution et se termine par des comptes à demander quand il y aurait une faille", a-t-il expliqué, ajoutant que c'en est de la responsabilité du député devant son électeur et le citoyen.

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Le président al-Assad a mis l'accent sur la charnière dangereuse que traverse la Syrie, la qualifiant "la plus dangereuse depuis l'indépendance". "Ceci demande de vous une action exceptionnelle, étant confrontés à deux forces allant en sens opposés: l'une, d'obédience à l'extérieur, poussant vers l'arrière par ses tentatives d'affaiblir la Syrie, de violer sa souveraineté, de tuer et de saboter, et l'autre poussant de l'avant avec ce qu'elle porte de résolution à la réforme".

"Avec les réformes nous pourrions repousser une grande partie de l'offensive qui nous vise et nous érigerons un barrage solide face aux convoitises régionales et internationales", a affirmé le président al-Assad assurant que s'adapter avec les réformes et les renforcer n'est point facile et que son succès dépend de notre capacité de réaliser les impératifs de la réforme sur les deux plans officiel et populaire.

Le président al-Assad a fait savoir que le peuple de Syrie qui avait réalisé et affronté avec un sens élevé de nationalisme l'ampleur et le volume du plan visant la Syrie est à même de réaliser les impératifs de la réforme, et que ce peuple qui avait prouvé ses capacités dans des épreuves nationales fort difficiles mérite qu'on rehausse notre prestation au niveau de sa maturité et de sa fermeté.

Le président al-Assad a évoqué les démarches politiques fort claires annoncées et exécutées suivant un calendrier défini, "contrairement aux prévisions des ennemis et des adversaires qui avaient mis en doute notre bonne foi", assurant que la Syrie avait poursuivi son processus politique (lois, élections de l'administration locales, référendum sur la constitution) en dépit des tentatives des forces intérieures et extérieures de le faire échouer.

"Les élections législatives faites à leurs dates fixées en dépit du terrorisme, des tueries et des menaces étaient la riposte déterminante du peuple aux tueurs, aux criminels et à leurs maîtres et entremetteurs, et un gifle à ceux qui avaient voulu que la Syrie se renferme sur elle-même et retourne des décennies en arrière", a-t-il martelé.

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Le président al-Assad a mis l'accent sur l'élément extérieur dans la crise en Syrie. "Dans mon premier discours au début de la crise j'avais fait allusion à l'élément extérieur sans y insister, estimant que la faille dans une maison, ses habitants en sont les premiers responsables. Mais il s'était fait que certains avaient estompé entièrement l'élément extérieur présentant le problème en pure divergence entre parties syriennes et parlant d'une activité pacifique sur le terrain et d'une violence provenait uniquement de l'Etat. "Certains agissaient par mauvaise foi et autres par ingénuité ou sous l'influence de la désinformation médiatique", a-t-il ajouté, soulignant que le temps a clarifié les faits et fait tomber les masques. "Le rôle international, connu depuis le temps, n'a pas changé et ne changera pas, le colonialisme reste le colonialisme même s'il changeait de méthodes, et le rôle régional parle de soi.

Quant à ceux qui se disaient parlant au nom du peuple, ils avaient vu le peuple s'exprimer dans la rue, sans besoin d'intermédiaire qui cherchait une gloire au prix du sang du peuple".

"Nous avons à apprendre de ce peuple auquel nous appartenons, ce peuple qui avait dès le début déchiffré la conspiration puisant dans un sens populaire infaillible, une mémoire nationale, un patrimoine riche et une tradition de moral qui avaient protégé et immunisé notre société, notre identité et nos traditions", a affirmé le président al-Assad, évoquant un principe "authentique et tout simple" que le peuple avait rétabli: pour résoudre un problème il faut l'affronter et non s'en dérober. "Toutes les solutions proposées étaient une fuite en avant", a-t-il souligné, assurant que l'affrontement pourrait être pénible, mais c'est d'elle que vient le rétablissement.

Evoquant la question de la solution politique amplement évoquée depuis le début de la crise, le président al-Assad s'est demandé: y avait-t-il un seul qui avait expliqué que pourrait être le lien entre la solution politique et le terrorisme qui s'était amplifié depuis le début de la crise? Le dialogue et la solution politique empêcheraient-ils le terroriste de faire ce qu'il avait fait jusqu'à présent?

Le président al-Assad a aussi posé dans ce sens la juste question de savoir: "Le terroriste qui avait assassiné, décapité les gens, exécuté des explosions et toute autre forme de terrorisme, l'avait fait parce que deux parties en Syrie sont en divergence politique? Et quand est-ce qu'on engage le dialogue et qu'on parvienne à une solution politique, ce terroriste dirait: c'était fait, donc je renonce au terrorisme?. C'est illogique", s'est exclamé le président al-Assad.

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Le président al-Assad a rappelé que le terrorisme a frappé partout sans distinction et sans discrimination. "Le processus politique avançait et le terrorisme montait incessamment, sans que les lois promulguées le fassent reculer", a fait constater le président al-Assad énumérant les différents prétextes avancés au début de la crise.

"Le terroriste ne se soucie pas de la réforme, ni du dialogue. Il est un criminel chargé d'une mission. Il est insensible à la condamnation ou aux pleurs d'une femme éplorée ou d'un enfant devenu orphelin…Rien ne l'arrêtera si nous ne l'arrêterons pas nous mêmes", a indiqué le président al-Assad, estimant que ne pas séparer le terrorisme du processus politique est une grande faute que certains commettaient légalisant ainsi le terrorisme.

Invitant pour commencer à identifier et à définir le problème pour ne pas tourner en rond, le président al-Assad a commencé par assurer qu'en Syrie la question n'est pas un problème politique. "Un problème politique implique l'existence d'une partie qui présente un programme politique ou économique contre laquelle on oppose un programme politique et économique; et c'était ce qu'on avait fait bien que conscient que le problème n'était pas politique. Ce que nous affrontons c'est un projet de sédition et de destruction de la patrie. Son outil était le terrorisme", a expliqué le président al-Assad, faisant savoir que dès le début on avait essayé tous les moyens politiques: modification des lois, nouvelles lois, changement de la constitution, amnistie, et même le dialogue; mais le dialogue demande une préparation du terrain et des parties connues. Toutes les suggestions politiques nous les avions admises.

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Le président al-Assad a affirmé que la Syrie affronte une guerre réelle engagée de l'extérieur. "Ttraiter avec une guerre diffère d'un conflit intérieur avec des parties syriennes. C'est un point à retenir", a précisé le président al-Assad, qui pour revenir à la question du dialogue a évoqué les propos sur ce dialogue et les exigences de ce dialogue: les plans du dialogue, les parties concernées par ce dialogue, sont-elles influentes sur les événements, devraient-elles être représentatives du peuple…En principe, le seul élément disponible pour savoir si ces parties représentent le peuple était les élections; ces forces qui voulaient participer au dialogue, avaient-elles pris partie aux élections où s'y étaient-elles dérobées, le moment échéants, sous titre du boycottage, pour ne pas montrer son vrai poids sur le terrain".

Le président al-Assad a fait noter qu'on boycottant les élections ce n'est ni l'Etat, ni le gouvernement ni le Parti qu'on boycotte mais le peuple, "or les élections sont le droit du peuple et l'électeur c'est le citoyen. "Comment donc quiconque pourrait dire à la fois je représente le peuple et je le boycotte?" s'est exclamé le président al-Assad, insistant sur le fait que toute opération politique n'aurait aucune valeur si elle ne repose sur l'état populaire, cet état qui s'était révélé pratiquement par la descente des millions dans les rues syriennes, hommes, jeunes, jeunes filles, femmes, enfants, adultes, vieillards, proclamant clairement leur refus de l'ingérence étrangère et de l'allégeance à l'extérieur, toute atteinte à l'unité de la patrie, à son intégrité territoriale et à son tissu social, et par la participation aux élections législatives dans des conditions difficiles, et avant elles aux élections de l'administration locale et au referendum sur la nouvelle constitution.

"Tout action politique devrait reposer sur les principes fixés par les masses. Le dialogue national doit aussi reposer sur ces principes pour aboutir", a-t-il précisé, insistant sur un "processus politique" et non "une solution politique". "Le processus politique, nous savions, ne mènera pas à une solution, mais nous l'avions entamé étant prévu depuis l'an 2005 et parce que la société syrienne, loin de la crise, en avait besoin", a expliqué le président al-Assad, soulignant qu'en tout cas, les résultats du dialogue, quel qu'ils soient, doivent obtenir l'aval populaire, soit au moyens des représentants du peuple, l'Assemblée du peuple, soit au moyen d'un référendum à l'instar de celui sur la constitution.

"Nous avions annoncé notre disposition au dialogue. Nous sommes prêts à entamer le dialogue sans conditions, exclues les forces qui travaillaient pour l'extérieur, celles qui avaient demandé l'intervention étrangère, ou celles qui s'étaient impliquées directement dans le soutien du terrorisme", a précisé le président al-Assad, soulignant que nombre de forces de l'opposition l'avait aussi affirmé. "Une partie de l'opposition avait même participé aux élections législatives, et nombre de ses membres est parmi nous, arrivé à l'hémicycle par sa base populaire. Mais reste une parie de l'opposition dont certains attendaient les balances extérieures et autres le signal de l'extérieur".

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Toujours dans le cadre du processus politique, le président al-Assad a souligné que prochainement la Syrie aura son nouveau gouvernement qui reflètera les nouveaux équilibres politiques, précisément au niveau de l'Assemblée du peuple, réitérant le fait que les portes et les cœurs sont ouverts à chacun voulant un réforme réelle et désirant participer sincèrement au processus du développement de l'Etat.

"Pas de recul sur ce qu'on avait réalisé de réforme et d'ouverture; et en dépit de ses blessure, la Syrie va vers l'avenir abritant tous ses enfants de quel avis sont-ils. Quant au terrorisme, il vise la patrie, toute la patrie, peuple, institutions et Partis. C'est un cas à part et son règlement ne suit pas les critères qu'on avait mentionnés. Nous avons à lutter contre le terrorisme pour guérir la patrie. Pas de tolérance ni avec lui ni avec ceux qui le soutiennent. Nous l'affronterons sévèrement tout en laissant la porte ouverte devant ceux qui l'abandonne, pourvu que leurs mains ne soient entachées du sang des Syriens", a dit le président al-Assad, rappelons que nombre de ceux-ci avaient répondu à l'appel de l'Etat.

Le président al-Assad a réitéré l'appel à ceux-ci, encore hésitants, de prendre ce pas, leur rappelant que l'Etat ne venge pas. "Je leur assure que nous ne nous vengerons ni aujourd'hui ni plus tard. Dans le passé on avait fait acte de tolérance avec des non Syriens comment donc quand il s'agit d'un concitoyen", a-t-il dit.

Le président al-Assad a tenu dans ce contexte à faire noter que la sécurité est une ligne rouge. Que le prix à payer pourrait être cher, Et la Syrie l'avait payé. "Mais aussi cher qu'il est, nous devrons être prêts à le payer pour conserver l'unité de la société et du tissue syriens et de la force de la Syrie", a-t-il plaidé.

Le président al-Assad a souligné que le processus politique ne résout pas la crise actuelle et n'allège pas le terrorisme, affirmant que le règlement politique est lié à toutes les causes qui avaient entrainé à cette crise et qui avaient permis aux étrangers de s'ingérer dans les affaires internes de la Syrie. "Le règlement politique commence quand on fait la distinction entre la divergence des points de vue, qui signifie la richesse, et le désaccord sur la patrie qui signifie la destruction. Le pluralisme ne signifie pas le conflit ni l'affrontement mais la complémentarité", a-t-il fait noter, insistant sur le fait que le règlement commence quand on saisit que les anciennes civilisations mettent fin à leurs divergences dans les crises au profit de la patrie et quand on construit les priorités sur l'intérêt de la patrie et non pas sur les sentiments et les émotions personnelles. Le président al-Assad a fait savoir que certains font la confusion entre deux cas: le 1er être contre la politique de l'Etat ou contre l'action d'un responsable et le 2ème: être contre la patrie. "Il existe des personnes qui font la différence entre les deux cas et des personnes qui avaient participé aux marches sans qu'ils soient d'accord avec la politique de l'Etat et qui sont contre beaucoup de responsables, mais ces personnes sont nationalistes sachant comment faire la distinction entre le 1er et le 2ème cas et elles descendent dans les rues pour soutenir la patrie", a-t-il expliqué, faisant noter que la patrie est une priorité et la question de la patrie est plus importante que notre question personnelle qu'on pourrait parler quand on dépassera la crise. "Ce sont des nationalistes et la majorité du peuple syrien sont parmi ces derniers", a-t-il indiqué. "Il ne suffit pas de détester l'écoulement du sang mais nous devons connaître comment empêcher son écoulement. Nous défendons aujourd'hui une cause et une patrie. Nous ne font pas ça parce que nous aimons le sang", a affirmé le président al-Assad, soulignant que certains souhaitaient que le sang soit coulé sur les frontières, mais en fait l'ennemi devient à l'intérieur et non plus sur les frontières.

"En dépit du fait que l'ennemi devient à l'intérieur, nous détestons toujours le sang mais nous traitons avec la réalité. Je souhaite qu'on construit les pensées sur la réalité et nos pas sur les émotions, alors, en ce moment on ne craint pas un criminel on un plan mené par un colonialiste financé par un dirigent", a-t-il poursuivi. "Je ne parle pas d'un agent à l'intérieur ou d'un conspirateur à l'extérieur, mais je blâme un Syrien aimant sa patrie sans savoir la protéger, alors il plongeait dans des slogans pittoresques et contribuait sans savoir à porter un coup à sa patrie", a-t-il précisé. Il a affirmé que le peuple syrien ayant une telle civilisation n'imite pas aveuglement tout ce qui lui provenait de l'extérieur, notamment quand les messages et les pensées viennent via des canaux représentant des pays qui resteraient toujours en marge de l'histoire.

Il s'est demandé: "Des millions de Syriens sont-ils descendus dans les rues pour soutenir les fautes ou pour soutenir la corruption? Ces millions avaient déjà beaucoup souffert de ces fautes mais ils ont bien compris que l'objectif est de substituer ces fautes par des grandes catastrophes", a-t-il affirmé "Des personnes n'ont pas la capacité de comprendre que la question n'est pas celle de réforme ou de démocratie mais de frapper le rôle résistant de la Syrie, son soutien à la résistance et son attachement à ses droits", a-t-il mentionné. "La Syrie fait face à un plan de destruction, a martelé le président al-Assad qui a souligné avoir essayé tous les moyens politiques mais que ces efforts étaient vains "car nous faisons face à une véritable guerre menée de l'étranger", a-t-il ajouté.

Le président M. Assad a souligné que les responsables du terrorisme ne sont pas intéressés par le dialogue ou les réformes. Ils sont chargés d'une mission et ne s'arrêteront que s'ils accomplissent cette mission ou si nous arrivons à les arrêter.

Mais, a-t-il assuré, "il n'y aura pas de compromis dans la lutte contre le terrorisme et ceux qui le soutiennent". "La sécurité de la nation est une ligne rouge".

Le président al-Assad a aussi écarté tout dialogue avec les opposants liés à l'étranger, accusant des Syriens de toucher de l'argent pour participer aux manifestations anti-régime à travers le pays ou pour tuer. Le président syrien a évoqué des adolescents de 14 ans ou 15 ans ayant touché 2 000 livres syriennes pour tuer des membres des forces gouvernementales mais aussi des civils. "Quels efforts devrons-nous déployer pour nettoyer les esprits de ces jeunes hommes ?", s'est-il interrogé.

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Et le président al-Assad d'ajouter: "Aujourd'hui nous voyons le résultat de la myopie de la liberté lancée à savoir le déchiquetage de nos fils et non pas la démocratie dont ils parlaient qui est plongée ce jour-ci dans nos sangs.

Le président al-Assad a indiqué que le coût que nous avons payé est cher mais il sera beaucoup plus cher après la sortie de la crise non pas du point de vue sécuritaire mais du point de vue moral, faisant allusion aux nouvelles notions entrées chez une grande partie de la génération juvénile en Syrie, à savoir les notion du terrorisme, de la violence, du banditisme et des mercenaires.

Le président al-Assad a rendu hommage aux forces armées héroïques qui sont au centre de l'offensive visant leur bonne presse, leur rôle et leur image dessinée tout au long de décennies à travers leurs sacrifices, affirmant qu'aucune institution ne pourrait présenter ce qu'avaient fait les forces armées fût-ce la doctrine qui oriente leurs fils en bonne direction, cette doctrine qui est visée et qui exprime l'appartenance du peuple, l'identité du peuple est visée à travers le ciblage de l'institution dont il est fier.

Le président al-Assad a souligné les opérations de fraude contre cette institution nationale en l'accusant des actes terroristes abominables et en exploitant certaines fautes de temps en temps pour les gonfler et les montrer comme méthode adoptée par l'Etat et ses institutions en général, précisant l'importance de faire la distinction entre les fautes individuelles commises par une personne appartenant à un établissement public et les fautes de l'établissement lui-même, "alors on ne doit pas généraliser la faute d'une personne ou d'un groupe de personne sur tous les travailleurs, la personne qu'il avait commis la faute assume elle-même la responsabilité et non pas autre ou la politique de son établissement.

Le président al-Assad a indiqué que les crises montrent le métal réel des peuples et des nations, appelant le peuple à l'unification pour prouver que nous appartenons à l'une des civilisations les plus anciennes sur la terre.

Il a affirmé que la crise n'est pas intérieure mais une guerre extérieure avec des outils intérieurs et tout citoyen est concerné par la défense de sa patrie, affirmant que la fin de la situation actuelle est proche peu importe le complot extérieur, ajoutant qu'on ne permettra pas à ceux venant de l'extérieur de l'histoire à écrire ce que l'histoire n'avait pas écrit auparavant c'est que les Syriens ont-ils un jour détruit leur patrie avec leurs propres mains.

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Au niveau économique, le président al-Assad a souligné l'importance de chercher des ressources alternatives, appelant au rationnement des dépenses, au réarrangement des priorités, à la réparation de ce qui a été saboté de l'infrastructure. Il a affirmé que ces circonstances ne porteront pas atteinte à notre fermeté mais au contraire elles vont former une stimulation pour plus de travail.

S'adressant aux membres de l'Assemblée du Peuple, le président al-Assad a clôturé en affirmant que la boussole est pour nous en direction de la souveraineté de la Syrie, de l'indépendance de sa décision, de l'intégrité territoriale et de la dignité de ses fils. "Rappelez-vous que l'individu est transitoire et le peuple reste et que les postes sont variables mais la patrie est fixe", a-t-il conclu.

L.H./Gh.H/R.B.

 

 

 

 

 

   

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Source : Sana
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