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Patriarcat latin de Jérusalem

Faire battre la France dans le cœur des Palestiniens :
les camps d’été en langue française

Vinciane J.

Mercredi 1er août 2018

PALESTINE – Cet été encore les camps en langue française fleurissent en Palestine. En effet, les enfants ont trois mois de vacances à cause de la chaleur estivale. La plupart d’entre eux ne partent pas ou n’en ont même pas la possibilité. Des camps sont proposés par les écoles arabes. Animateurs venus de France et enfants se retrouvent pendant une ou deux semaines pour apprendre la langue et découvrir la culture de manière ludique. Reportage.

Depuis une vingtaine d’années ont lieu des camps en langue française chaque été dans les écoles de Palestine, de Naplouse à Bethléem en passant par Jérusalem. L’objectif ? Donner une autre image du français, moderne et dynamique. Ils sont encouragés par le réseau Barnabé, fondé en 2006, qui promeut la francophonie en Terre sainte à travers de nombreuses initiatives. « Promouvoir la culture et la langue française à travers ces projets et ces camps d’été, autrement que par des manuels et des leçons à l’école, est un excellent moyen de donner le goût du français à un enfant », assure Alice de Rambuteau, coordinatrice du réseau Barnabé. Une mission difficile pour une langue en perte de vitesse dans la région. En effet, les heures de cours de français sont réduites et cette langue n’est même pas en option au Tawjihi, le baccalauréat palestinien, ce qui motive peu les élèves à s’investir, ils sont plutôt incités à se concentrer sur les matières au programme.

A Taybeh, village chrétien, à l’est de Ramallah, se tient la dix-neuvième session estivale en langue française. En outre depuis trois ans, cette session est divisée en deux : une semaine pour une trentaine d’enfants puis deux semaines pour quatre-vingt adolescents. Les quatre sœurs françaises de la Congrégation de la Sainte Croix de Jérusalem organisent le camp au sein de l’école latine du village. Elles mêlent le travail scolaire et les activités pour permettre aux enfants de se plonger dans la langue et de la faire vivre. Chaque jour, les enfants chantent en français, écoutent des contes populaires puis ont un temps en classe, soit pour récapituler les acquis soit pour se préparer au DELF (validation des niveaux). En effet, ils n’ont que peu d’heures de français par semaine, insuffisantes pour mémoriser les acquis. Puis, ils font des activités sportives, manuelles et artistiques, encadrés par les animateurs. La diversité du programme permet aux enfants d’appréhender la langue sous différents aspects et d’éveiller en eux l’amour du français. Cette organisation est le fruit d’un travail de préparation conséquent de la part des soeurs qui consacrent une partie de leur année à la création de jeux permettant de stimuler ces enfants pleins de vie. Pour chaque activité, des déguisements et accessoires sont prévus afin d’en renforcer l’attrait. Les enfants revenant d’une année sur l’autre, il faut réussir à renouveler les thèmes, aussi en 2018 un imaginaire autour du cirque a-t-il été créé.

A l’école du Patriarcat latin de Beit Sahour, à côté de Bethléem, s’est tenue la première édition d’un camp en langue française. Les volontaires français ont organisé eux-mêmes ce camp en s’inspirant de la pédagogie scoute. Les enfants sont divisés en équipe menée par un « leader », un adolescent ayant une meilleure maîtrise de la langue qui peut éventuellement faire office de traducteur. Après un dérouillage et un rassemblement matinal au cours duquel on récit le Notre Père, les enfants commencent les activités en alternant le sport, le dessin et la cuisine. Aussi ont-ils pu cuisiner des crêpes pour leurs parents invités à une veillée d’adieux.

Les volontaires sont venus tout spécialement de France pour animer ce camp. Ils permettent aux enfants d’avoir une image incarnée de la France et promeut une culture de la rencontre entre Français et Palestiniens. Les échanges n’ont pas lieu que dans un seul sens. En effet, les jeunes Français ont pu découvrir la région avec les jeunes Palestiniens et ont été invités à déjeuner dans les familles. Une expérience forte aussi pour les animateurs, en proie à un dépaysement soudain et complet, qui découvrent, outre un nouveau pays, les comportements différents des enfants par rapport à la France.

Vinciane J.

 

 

   

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Source : Patriarcat latin de Jérusalem
https://www.lpj.org/...

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