PCN-TV
Hong-Kong : une révolution de couleur de
plus
Luc Michel
Photo:
D.R.
Lundi 20 octobre 2014
Le duplex de Bruxelles avec ‘Afrique
Media TV’ de ce 12 octobre 2014
Filmé en direct par PCN-TV à Bruxelles
Luc MICHEL analyse
le dessous des cartes de la jacquerie
étudiante de Hong-Kong. Il explique que
derrière on retrouve les organisateurs
habituels des « révolutions de couleur »
à l’Est (depuis 2000) et du pseudo
« printemps arabe » (depuis 2011) : les
réseaux Otpor/Canvas, le NED américaine
et surtout Söros (le financier des
révolutions de couleur et de ‘Occupy
Wall-street’), un des conseillers
d’Obama.
Il explique en conclusion pourquoi les
USA veulent déstabiliser la Chine …
Video intégrale sur
:
https://vimeo.com/109342616
Luc MICHEL sur
AFRIQUE MEDIA TV
dimanche 12 octobre 2014 dans le ‘Débat
panafricain’
avec Bachir Mohamed Ladan.
# ALLER PLUS LOIN :
LES EVENEMENTS DE HONG KONG
Après les jours
d’émeutes et d’occupation des rues (sur
le style « Maidan »), le chef de
l’exécutif de Hong Kong, Leung Chun-ying,
a réussi à satisfaire une opinion
publique de plus en plus critique à
l’égard du mouvement de protestation qui
porte préjudice à l’image de la ville.
Si le chef de
l’exécutif – maniant le bâton et la
carotte - s’est dit prêt à dialoguer
avec les étudiants, et « à les écouter
», il a cependant précisé qu’il n’était
pas question pour Pékin de retirer le
projet politique pour les élections de
2017, soumis le 31 août à Hong Kong et
qui a servi de prétexte à des
manifestations pilotées de l’étranger et
financées depuis Washington.
« La politique est
l’art du possible, a-t-il dit durant sa
conférence de presse, jeudi 16 octobre
2014, et il y a les possibilités et les
impossibilités », faisant bien
comprendre que le processus de sélection
des candidats pour le poste de chef de
l’exécutif, au nombre de deux ou trois,
serait engagé par un Comité électoral
qui votera pour les « bons » candidats.
« Nous négocierons dans le cadre de la
Loi fondamentale la façon dont se feront
les consultations et les élections à
venir », a encore précisé Leung Chun-ying.
Autrement dit, le projet de Pékin ne
sera pas retiré et la substance du
projet ne pourra pas être amendée.
Les étudiants
semblent tout aussi déterminés à
maintenir leur demande de retrait du
projet politique de Pékin pour Hong
Kong, ce qu’ils n’obtiendront pas. « Je
suis en faveur de ce dialogue,
témoignait hier un étudiant de Hong Kong
dans un journal local. Nous pouvons au
moins nous exprimer et dire ce que nous
avons à dire, et puis c’est aussi une
façon positive de mettre un terme à
notre mouvement de protestation. Nous ne
pouvons de toute façon pas rester dans
la rue pour toujours… ». Les
revendications vont devoir se déplacer
maintenant sur le terrain politique avec
d’autres acteurs : les partis
politiques, les députés, les syndicats
qui sont restés dans l’ombre jusqu’à
présent, laissant aux étudiants le
devant de la scène.
Et maintenant ?
Les opinions sont partagées. D’un côté,
un éditorial du grand quotidien
anglophone South China Morning Post
appelait il y a deux jours à « savoir
suspendre une bataille pour gagner la
guerre de la démocratie », convaincu des
possibilités d’améliorations du
processus électoral d’ici à 2017. De
l’autre, le politologue Michael Chugani
se disait, dans le même journal persuadé
« d’avoir moins de chance d’obtenir plus
de démocratie après les manifestations
de Occupy Central qu’avant ». Il
s’interrogeait aussi sur ce qui «
demande le plus de courage : combattre
une cause perdue ou faire face à la
réalité ? »
« De ces trois
semaines d’intense mobilisation, de
débats, de tensions, de disputes et de
violences, Hong Kong sort un peu
assommée et déboussolée mais plus que
jamais convaincue de sa singularité
qu’il lui faut défendre » commente La
Croix. Et reste, comme l’explique Luc
MICHEL « un abcès de fixation » pour
déstabiliser la Chine.
KH / PCN-SPO
https://vimeo.com/pcntv
https://www.facebook.com/PCN.NCP.TV
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