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Poutine "achève" le Sultan !
ParsToday
Mardi 10 novembre 2020
Silence radio à
Ankara : ces quelques 2000 soldats
russes que Poutine a commencé à déployer
dès le mardi 10 novembre à minuit, le
long de la ligne de contact dans le
Haut-Karabakh, soit dans la stratégique
localité de Lachin, avec leurs 90
véhicules blindés et 380 équipements
militaires, alors qu'ils quittent la
Russie après être arrivés sur place à
bord d'un avion IL-76 en provenance
de l'aérodrome d'Oulianovsk, cela fait
sans doute écho à ces trois bataillons
blindés, ces dizaines de forces
commandos et ces 500 équipements
militaires que l'Iran a placé ces deux
dernières semaines et à un rythme
régulier sur ses frontières avec
l'Arménie que contrôle désormais la
République et d’Azerbaïdjan. Au fait, cette
trêve que Poutine a fait signer un peu à
la cosaque au Sorosien Pachinien et à l'Otanien
Aleiv sous les yeux ahuris d'un Ankara
qui s'apprêtait après la prise de
Choucha, d'aller droit vers Stepanokert,
donne bien à penser que l'axe
Russie/Résistance attendait son heure
avant de réagir pour couper l'aile à
l'élan caucasien du Sultan et de ses
soutiens israélo-américains. Le
"foutoir" électoral US et la guerre des
vautours au sein de l'administration US
aidant, la Russie vient donc de
s'emparer militairement du coeur battant
du projet caucasien de l'axe US
israélien et ce, suivant les termes de
la trêve qu'Aliev a qualifiée de
capitulation militaire de l'Arménie,
pour une durée de cinq ans.
Cela veut dire que
l'éventuel successeur démocrate de
Trump, si ce dernier lâchait prise, à
qui les experts reconnaissent une
mission, celle d'allumer la mèche des
guerres "croisées" aux portes de l'Iran,
de la Russie et de la Chine, se
trouverait pour les 5 années à venir et
de manière renouvelable nez à nez avec
l'ours russe. Pas brillant brillant pour
un Sultan qui a du se retirer ces 15
derniers jours et sous l'effet conjugué
des missiles Iskandar russes et des
missiles tactiques Fateh-110 iraniens de
trois des cinquante "poste
d’observation" que les mercenaires pro
Turquie occupaient dans le nord ouest
syrien depuis trois ans et où ils ont
même créé un "pool d'exportation de
terroristes" :
Morek, dans la
campagne sud d'Idlib, Sher Magher au
nord est de Hama et enfin Qabtan Al-Jabal
dans l'ouest d'Alep ont ainsi été
abandonnées coup sur coup à l'armée
syrienne et ses alliés qui ont su
merveilleusement contrer l'afflux des
terroristes d'Idlib vers le
Haut-Karabakh et empêcher un remake à la
syrienne et à la libyenne au Caucase sud
et en outre y rétablir une liaison
ferroviaire Hama-Alep, façon d'accélérer
l'expulsion des occupants otaniens.
Lundi 9 novembre et
pour la première fois depuis le début du
conflit made in US/OTAN/Israël dans le
Haut-Karabakh, le numéro deux du centre
de commandement de la DCA iranienne, le
général Rahim Zadeh a très clairement
affirmé que les chasseurs et les avions
de combat turcs, largement
impliqués dans des combats contre
l'Arménie, n'auraient aucune chance de
survivre s’ils s’aventuraient dans le
ciel iranien. Il renvoyait en effet aux
informations selon lesquelles les avions
turcs largement pris à partie avaient
remplacé les drones "Bayraktar" que les
"médias mainstream" ont cherché à
présenter comme les vainqueurs de
guerre. La mise en garde a du pousser
Aliev à se dresser au moins
momentanément contre les diktats
d'Ankara, transmis par le duo Akkar
(ministre de la Défense)-Cavusoglu (MAE)
présent à Bakou, surtout que selon des
sources bien informées, une fronde
commençait à élargir au sein de l'armée
azerbaïdjanaise littéralement hostile au
commandement turco-takfiriste de ses
opérations face à l'occupation
arménienne. Aliev aurait même échappé à
une tentative de coup d'état mené par
cette frange de l'armée qui ne supporte
les ordres des hordes takfiristes venus
d'Idlib.
Ce qui ne serait
probablement pas le cas de Pachniyan à
qui la Russie et l'Iran reprochent ses
flirts avec Israël et ses liens étroits
avec l'OTAN, depuis ce matin , des
manifestations anti Pachynian se
déroulent devant l’immeuble du Premier
ministre, contre l’accord de
cessez-le-feu et les mensonges éhontés
de l'homme de l'OTAN à Erevan.
L'opposition l'appelle à la démission.
Signe que les
choses ne se déroulent pas dans le sens
souhaité par le Sultan et ses paires
américains et israéliens, un
hélicoptère Mi-24 de l'armée russe
qui fournissait une couverture pour le
convoi militaire russe se dirigeant vers
Gyumri a été visé et abattu, quelques
heures après l'annonce de la trêve.
L'attaque a eu lieu dans le ciel de
l'Arménie et Bakou l'a rapidement
revendiqué. L'équipage ne
s'attendait pas à une attaque du
territoire adjacent de Nakhitchevan
(territoire autonome de l'Azerbaïdjan).
Pour autant, l'engin a été lancé par
un MANPAD, les Russes n'ont pas été
dupes. Deux missiles balistiques ont été
tirés dans la foulée contre la capitale
azerbaïdjanaise. Plus de deux mois de
guerre et des centaines de morts de part
et d'autre, Pachiniayn sur le point de
départ et Aliev et Erdogan ligotés par
les Russes.
Aussi bien Moscou
et que Téhéran avait parlé des "rubicon" à
ne pas franchir. Il est très probable
que ces «lignes rouges» comprenaient la
prise de Choucha, la prise de la
frontière entre le Haut-Karabakh et
l'Iran par les forces azerbaïdjanaises
et partant la menace imminente d'un
assaut féroce contre Stepanakert
avec en toile de fond des milliers de
réfugiés arméniens et l'émergence d'un
couloir terroriste aux portes de l'Iran
et de la Russie. Or ce qui vient de se
passer, marque un changement radical des
paramètres du conflit en défaveur de
l'axe US/Israël. A preuve, Moscou vient
d'annoncer que seuls les "forces russes
de maintien de la paix" seront déployées
dans le Haut-Karabakh. Le méga dilemme
pour le Sultan : Que faire des
terroristes transférés depuis Idlib ?
soit les laisser périr sous les bombes
russes dans le Caucase-Sud soit les
faire infiltrer à nouveau à Idlib et là
encore les laisser périr sous les bombes
et missiles syriens, iraniens et
russes...
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