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Syrie : l'enfer anti-US commence ?
ParsToday
Dimanche 1er novembre 2020 Décidément, les
analystes ne s'étaient pas trompés : la
guerre contre l'occupation Us sur la
rive est de l'Euphrate vient de franchir
un palier.
24 heures après la
liquidation du chef du réseau de
contrebande du pétrole syrien à Hassaka,
alors que ce dernier s'apprêtait à
traverser les frontières et à se rendre
via le point de passage d'al-Waleed en
Irak d'où il comptait transiter le
pétrole syrien à destination de la
Turquie, un hélicoptère militaire
américain a été abattu ce samedi 31
octobre.
Et pas à n'importe
où : à Al Chaddadeh où l'Amérique
détient une base militaire largement
équipée dont la principale fonction
consiste à non seulement trafiquer par
FDS interposés le pétrole mais encore
les terroristes daechistes dont des
centaines ont été libérés dans la nature
et jetés à l'assaut des frontières
syro-irakienne. Chaddadeh a été,
rappelons-le, il y a quelques jours, le
théâtre d'une opération commando en
pleine nuit que les agents kurdes du
Pentagone ont prétendue avoir neutralisé
assez rapidement. Un hélicoptère US
abattu, cela veut dire que les forces
spéciales américaines commencent à
perdre le contrôle de leurs positions
face à une armée tribale qui elle, étend
de jour en jour le champ de son action.
Le site proche des
terroristes, Jesr Press confirme le
crash de l'hélicoptère
américain dans la campagne du sud du
gouvernorat de Hassaké mais des témoins
oculaires vont plus loin en affirmant
que l'appareil se serait écrasé à
l'intérieur de la base US, signe que les
assaillants visiblement dotés de
missiles antiavions s'y étaient bien
retranchés avant
l'attaque. Le site proche des
terroristes n'hésite pas par ailleurs à
décrire en détail comment l’hélicoptère,
"totalement détruit lors du crash",
brûlait pendant trois heures, " alors
que les renforts couraient dans tous les
sens pour secourir les blessés".
La machine
médiatique à la solde s'est aussitôt
déballée pour occulter cette attaque au
missile antiavion, une première contre
un hélicoptère US qui après l'incident
du mois d'août opposant Russie/USA,
devrait tirer la sonnette d'alarme à
l'adresse de l'Occupant. Ni les
Américains, ni leurs acolytes de
FDS qui contrôlent à coup de
fusil des dizaines de villages de la
rive est où l'armée tribale formée
depuis des semaines semble avoir passé à
l'étape supérieure. En effet, selon des
sources locales, plusieurs
hélicoptères de type AH-64 Apache et
UH-60 Black Hawk sont déployés dans la
base de la coalition US à al-Chaddadeh à
quoi s'ajoutent des avions à décollage
et atterrissage verticaux V-22 Osprey Si
les opérations commandos ou encore des
tirs de missiles contre la base
américaines se poursuivent, il serait
trop difficile pour Washington d'abord
de maintenir le flux des terroristes
vers l'Irak et ailleurs sur le
territoire syrien depuis la rive est.
Surtout que de nouveaux armements
commencent à faire leur apparition dans
le paysage, visiblement à la faveur des
échanges militaires de plus en plus
intenses Syrie-Iran ou encore Syrie-
Russie. Si au nord et plus précisément
ce sont désormais des missiles Iskandar
voire Kalibr de l'armée russe qui visent
les terroristes, dans l'est syrien mais
aussi dans le nord, c'est l'arme de la
Résistance qui changera la donne.
Dans la foulée, le 30 octobre, de
"mystérieux "drones kamikazes ont frappé
plusieurs cibles dans la région du
nord-ouest de la Syrie du Grand Idlib,
contrôlée par des terroristes
pro-Turquie.
Les drones qu'Al
Masdar n'identifie pas ont ainsi frappé
des cibles près des villes de Kafar
Takharim, Deir Sunbul, Arihah et
al-Bara, situées dans la campagne sud et
nord d'Idlib. l’un des drones kamikazes
a visé avec une très haute précision un
obusier M1, 155 mm de fabrication
américaine (M114 155 mm howitzer, en
anglais ), récemment fourni par la
Turquie aux terroristes dans le Grand
Idlib. Toujours selon cette même
source, l'une des frappes a tué trois
terroristes d’Ahrar al-Cham, et en a
blessé plusieurs autres. .
Des militants de
l'opposition ont partagé une photo de
l’un des drones qui ont frappé le Grand
Idlib. Le drone, qui avait une
conception d’aile en forme de delta, est
identique à un type utilisé en juillet
dernier lors d’une attaque contre une
entreprise de trafic de carburant
dirigée par Hayat Tahrir al-Cham. Ces
sources ont affirmé que les drones
suicides avaient été lancés par l'armée
syrienne et ses alliés de la Résistance.
Les drones suicides ou kamikazes
permettront aux forces
pro-gouvernementales de neutraliser les
précieux atouts des terroristes, comme
les armes récemment fournies par la
Turquie, avec une grande précision tout
en présentant un risque très faible pour
les civils du Grand Idlib. Certaines
sources auraient identifié un nouveau
drone iranien engagé sur le champ de
bataille "Toufan" doté de censeurs
optiques, en forme de delta, ce qui lui
permet d'absorber les ondes radars et
être furtif. Sa caméra placée à son
pointe lui permet de poursuivre le
visionnage jusqu'à l'impact. Avec une
portée de vol de 100 kilomètres et une
endurance de 1 à 2 heures et une
altitude de vol de 4270 kilomètres, "Toufan"
(Tempête) fonctionne en mode Jato, ce
qui lui fait une excellente arme en
milieu urbain et dans le cadre des
attaques rapides et précises. Tout comme
à Hassaké où les Américains devront
compter désormais le nombre de crash de
leurs hélicoptères, à Idlib, c'est à
Ankara d'en faire autant avec ses
mercenaires.
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