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Le site d'opposition Burundais Iwacu :
« Luc Michel ʽnouvel ambassadeur du
Burundiʼ ...
Panafricom
Mardi 10 mai 2016
PANAFRICOM/ 2016 05 09/
Revue de Presse/
http://www.panafricom-tv.com/
« Dernier média
burundais d’opposition » suivant Le
Monde Afrique, derrière lequel se
cachent fort mal le gouvernement
belgicain, la dynastie bourgeoise Louis
et Charles Michel et les réseaux
affairistes libéraux du MR en Afrique,
et surtout les Réseaux de Georges Söros
(IWACU est dans l’orbite du MONDE
AFRIQUE, officiellement financé par la
Fondation sud-africaine OSSIWA de Söros),
voit dans Luc MICHEL le « nouvel
ambassadeur du Burundi », consacré lors
d’une « grand messe à Bujumbura » (en
fait la grande Conférence « Le Burundi
au cœur du Panafricanisme ») :
REVUE DE PRESSE/
LUC MICHEL : « IL NE FAUT PAS ALLER A
ARUSHA, C’EST UN PIEGE DES OCCIDENTAUX »
* Original sur :
http://www.iwacu-burundi.org/luc-michel-il-ne-faut-pas-aller-a-arusha-cest-un-piege-des-occidentaux/
Article complet :
« Le conseiller en communication du
président de la République a procédé ce
mercredi 4 mai à la présentation de ce
’’géopoliticien panafricaniste’’ belge
comme un ’’ami du Burundi’’. C’était au
cours d’une conférence publique.
Luc Michel : «Aller
à Arusha, c’est aller à Canossa»
C’était une
véritable grand-messe avec un officiant,
Luc Michel et un maître des cérémonies,
Willy Nyamitwe, le conseiller en
communication du chef de l’Etat, pour la
mise en scène. Et comme servants
d’autel: Joseph Manirafasha,
’’représentant la société civile’’,
proche du pouvoir, et Jean de Dieu
Mutabazi, président du parti Radebu de
la mouvance présidentielle.
Il y avait
également deux proches du parti
présidentiel : la Sénatrice Emérance
Ahishakiye, une ’’Tutsi du Cndd-Fdd’’ et
Juma Léonard Nduwayo, directeur de la
radio nationale, un uproniste fidèle à
Concilie Nibigira.
Et pour terminer le
décor, en arrière-fond, des
parlementaires et des cadres, pour la
plupart militants ou sympathisants du
parti au pouvoir. Ils n’ont pas hésité à
applaudir ce nouvel ’’ami du Burundi’’
pour ses phrases incisives confortant le
régime dans ses prises de positions.
D’après Luc Michel
qui affirme, non sans fierté, avoir été
initié au panafricanisme par le leader
de la Jamahiriya arabe libyenne qu’il a
servi pendant 25 ans’’, le dialogue
inclusif d’Arusha est un piège
diplomatique mené par les occidentaux.
«Le dialogue comme
cela s’est fait dans d’autres pays
africains doit se dérouler au pays, pas
avec des partis fantoches, pas avec un
gouvernement convoqué à la dernière
minute alors que les autres ont été
convoqués longtemps avant».
Selon ce
’’panafricaniste blanc’’, ce serait
comme aller à Canossa à l’image de cet
Empereur allemand parti s’humilier
devant le Pape. «Ce n’est pas acceptable
et cela ne va pas vous apporter la paix.
Cette paix passera par la fin du
terrorisme, le contrôle de la frontière
avec le Rwanda, et c’est là qu’il faut
une force d’interposition », a-t-il
conseillé.
D’après lui, Il
faut des conditions d’un dialogue
national. «N’attendez pas trop des
Nations Unies, elles ont échoué un peu
partout. Depuis le Congo de Lumumba, je
ne vois pas beaucoup de réussite. Le
paix est entre les mains des citoyens»,
a-t-il martelé sous une salve
d’applaudissements.
Derrière le
Burundi, a-t-il conforté, il y a une
immense opinion panafricaine qui vous
soutient massivement. «Il y a, en
coulisses, des chefs d’Etat gagnés au
panafricanisme qui sont pour le Burundi.
Ils sont contre cette histoire ubuesque
d’envoi de troupes africaines à la
demande de l’Union européenne», a-t-il
révélé.
«L’UE ne fait que
du chantage»
Il a tiré à boulets
rouges sur cette organisation : «L’Union
européenne tient l’Union africaine comme
la corde soutient le pendu.» Dans pas
mal de pays, tente-t-il de convaincre,
l’UE paye le budget des fonctionnaires,
soutient les élections.
Mais ce qui est
scandaleux, s’insurge-t-il, elle impose
des logiciels, des manuels et de
missions de monitoring pour avaliser de
fausses élections. «Arrêtons de faire du
ramdam. Faites la paix entre les
citoyens du Burundi, pour le reste,
faites un mur vis-à-vis de l’extérieur,
vous n’êtes pas seuls», a-t-il rassuré.
Et de faire un
appel : «Il faut rejoindre le
panafricanisme qui est la réponse au
néocolonialisme, l’indépendance
national, le respect du continent
africain, il signifie un monde égal de
nations multipolaires, pas un Léviathan
qui vous domine de loin».
Ce nouvel
’’ambassadeur du Burundi’’ prévient :
«N’attendez rien du bloc américano
occidental, il n’apporte pas de
solutions, il est le problème. Ce que
vous vivez, c’est une déstabilisation
venue de Washington, de Paris et
Bruxelles. Les troupes d’interposition
n’apportent rien de bon dans un pays, il
n’y a dans leur sillage que des
scandales, allez voir le bilan !»
Pour ce nouveau
’’conseiller’’ de Bujumbura, il faut
plutôt consolider ces sessions de
discussions pour faire la paix: «Je ne
vois pas pourquoi aller chercher dans
une ville étrangère sous une supervision
de gens qui vous font du chantage
économique, des solutions aux problèmes
du Burundi.»
Désormais, conclut
Willy Nyamitwe, Luc Michel est notre
’’ambassadeur’’. «Nous avons bien reçu
ses conseils, nous allons les analyser,
ce qu’on en fera, c’est à la discrétion
du décideur», a-t-il confié avant de
superviser la séance photo. Chaque cadre
venu à cette conférence publique
insistera pour avoir un ’’selfie’’ avec
leur nouvel ’’maître à penser’’.
A l’issue de sa
visite au Burundi, ce ’’géopoliticien
panafricaniste’’ belge a rencontré le
président de la République, Pierre
Nkurunziza, une occasion de prodiguer
ses conseils et de réaffirmer ses
convictions.
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