PANAFRICOM
Révolution de couleur au Burundi :
Le rapport de la commission d'enquête
Panafricom
Vendredi 2 octobre 2015
PANAFRICOM/ 2015 10
01/
Avec AG News – AFP – PCN-SPO/
https://www.facebook.com/panafricom
https://vimeo.com/panafricomtv
OUI il y a bien eu
complot entre des forces endogènes
compradores et des capitales
occidentales pour déstabiliser le
Burundi et changer le régime élu
démocratiquement !
Le rapport de la
Commission d’enquête judiciaire
chargée de faire la lumière sur le
mouvement insurrectionnel déclenché le
26 avril 2015 au Burundi :
sur
http://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2015/09/rapport_insurrection_final_1_.pdf
* Lire aussi
l'analyse de PANAFRICOM :
https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel/posts/708151162652638
QUE DIT LE RAPPORT
DE LA COMMISSION D’ENQUETE ?
« La contestation
contre un 3e mandat du président Pierre
Nkurunziza au Burundi est un mouvement
insurrectionnel, initié par les
principaux dirigeants de l'opposition et
de la société civile », estime la
Commission d'enquête qui les accuse
« d'être liés aux meneurs de la
tentative de putsch de mai ».
Les
« manifestations enclenchées le 26 avril
2015 n'ont respecté aucune règle
établie » en matière de manifestations
publiques (notamment une demande
d'autorisation préalable) et sont « par
conséquent un mouvement
insurrectionnel » punissable devant la
justice, indique dans son rapport la
"Commission d'enquête chargée de faire
la lumière sur le mouvement
insurrectionnel déclenché le 26 avril".
Cette commission,
composée de quatre magistrats nommés par
le Parquet, accuse nommément 25
associations membres de la campagne
"Halte au 3e mandat", six partis ou
coalition d'opposition (MSD, Frodebu,
Frodebu-Nyakuri, UPD, Indépendants de
l'espoir et ADC) et certains de leurs
dirigeants, ainsi que, sans les nommer,
des militaires, policiers et hommes et
femmes d'affaires d'être « à l'actif de
ce mouvement insurrectionnel ».
Les magistrats
affirment que les organisateurs des
manifestations étaient « en concertation
étroite avec ceux qui préparaient le
coup d'Etat » des 13 et 14 mai. « Le
putsch est donc venu en couronnement à
l'insurrection », juge la Commission,
présidée par Adolphe Manirakiza, premier
substitut du procureur général. Qui,
soit dit en passant, valide les analyses
faites par Luc MICHEL (sur EODE-TV,
AFRIQUE MEDIA ou Radio SPUTNIK
notamment) …
La Commission
recommande que « tous ceux qui sont
repris dans la liste des responsables
soient traduits en justice » pour les
infractions pénales qui leur sont
reprochées mais aussi tenus pour
civilement responsables des dégâts
causés par les manifestations, qu'elle
estime à environ 32 millions de dollars.
Elle admet ne pas connaître le bilan
humain de la contestation (tués ou
blessés). La Commission indique que 28
soldats et policiers ont été arrêtés
pour leur participation à la tentative
de coup d'Etat.
PANAFRICOM
https://www.facebook.com/panafricom
https://vimeo.com/panafricomtv
Le
dossier Afrique noire
Les dernières mises à jour
|